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Posté(e)

Et pour continuer sur cet article :

"Mais en réalité les chiffres fournis par le ministère sont à prendre avec beaucoup de précautions [......] parce que le ministère a d'autres moyens de gérer les enseignants qui n'en peuvent plus comme le congé longue durée. " ou les CLM, PACD, PALD, dispos, détachements, mise en retraite pour invalidité.....

Posté(e)

Beaucoup aimeraient parmi les titulaires faire autre chose. Mais quitter un travail "sûr" quand on a des enfants, divers crédits ... parfois un compagnon au chômage, ou que l'on est divorcé(e) ce n'est pas simple. Quant au nombre de dépressions, il me semble vraiment en hausse (avec des arrêts très longs).

Posté(e)

Quand je lis tout ça,que je vois ces statistiques, que j'entends la souffrance d'un personnel qui ne parvient plus à faire son travail dans de bonnes conditions, je me dis que toutes ces "réformes" faites depuis la fin des années 80 vont dans le bon sens. Bein oui il faut les croire tous ces syndicats aux ordres qui nous disent depuis 5 ans que ça va mieux! Que c'est mieux "l'école inclusive", "les nouveaux rythmes", "la réforme du collège", l'interdiction du redoublement, la nouvelle évaluation, le PPcr...Ces chiffres des démissions ne sont qu'un début...

Ce que je constate c'est le lien entre la baisse dramatique du niveau des élèves et la détérioration de nos conditions de travail! Mais ça, au PS comme chez LR ils s'en foutent tant qu'on garde "les gosses"...

Posté(e)

Oui, ça va dans le bon sens.... pour ceux qui veulent la sape de l'école publique (lire "main basse sur l'école publique"). Les quelques qui ont encore assez d’énergie et qui regimbent à se plier aux injonctions qui nuisent aux élèves et qui en font de la future chaire à bosser ou à chômer des entreprises, créent leurs écoles alternatives et contribuent, avec les meilleures intentions de monde à creuser encore un peu plus la tombe de l'école publique qui n'est plus du tout émancipatrice.

 

  • 7 mois plus tard...
Posté(e) (modifié)

http://www.lesinrocks.com/2017/07/11/actualite/comment-expliquer-la-penurie-denseignants-dans-leducation-nationale-11964205/

Citation

Les Inrocks - Comment expliquer la pénurie d'enseignants dans l'Education nationale ?

Dans le primaire (école maternelle et élémentaire), 573 postes de professeurs des écoles sont encore à pourvoir, dont 454 au sein de l’académie de Créteil. Les académies de Versailles, d’Amiens et de Guyane sont également concernées par la pénurie, dans une moindre mesure. Face à l’urgence de la situation à Créteil, un concours supplémentaire a été mis en place dont les résultats ne sont pas encore tombés.

Dans le secondaire (les collèges et les lycées), plus de 900 postes n’ont pas été pourvus par le concours du certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes) cette année. Au total, 350 postes d’enseignants demeurent vacants en anglais, 200 en allemand, 150 en lettres modernes, 150 en lettres classiques et 80 en mathématiques. Si les disciplines comme la physique-chimie, les sciences et vie de la terre (SVT) ou l’espagnol échappent cette année à la pénurie, les “humanités” et les mathématiques sont depuis quelques années déficitaires en enseignants. [...]

Ces trous perdurent depuis une dizaine d’année avec une proportion d’admis par rapport aux postes proposés en baisse constante. Pour expliquer la vacance de plusieurs centaines de postes cette année encore, le niveau insatisfaisant des candidats est souvent invoqué. Interrogés par L’étudiantplusieurs jurés au concours du Capes notent une dégradation du niveau moyen des candidats, et se plaignent de ne plus avoir assez de marge de manoeuvre depuis les quotas d’admission.

Si le niveau des candidats est pointé du doigt, le métier de professeur attire surtout de moins en moins. Les effectifs de candidats se tarissent depuis quelques années, en particulier pour les disciplines comme les mathématiques, les langues ou les lettres. Les conditions de travail sont souvent décriées par les organisations syndicales, et alors que le concours du Capes demande un bac+5, de nombreux candidats préfèrent s’orienter vers des secteurs mieux rémunérés. Et dans le même temps, le nombre de postes créés augmente chaque année, en raison du nombre croissant d’enfants scolarisés en France. [...]

Et les différents signaux négatifs envoyés récemment dans la presse comme le gel du point d'indice ou le jour de carence  risquent fort de ne pas arranger l'attractivité du métier...

 

 

Modifié par prof désécol
Posté(e)
il y a une heure, prof désécol a dit :

http://www.lesinrocks.com/2017/07/11/actualite/comment-expliquer-la-penurie-denseignants-dans-leducation-nationale-11964205/

Et les différents signaux négatifs envoyés récemment dans la presse comme le gel du point d'indice ou le jour de carence  risquent fort de ne pas arranger l'attractivité du métier...

Il va bien falloir que nos dirigeants finissent par réagir, d'autant plus que les démissions explosent: entre 2012 et 2016, elles ont triplé dans le primaire et doublé dans le secondaire.

Posté(e)
il y a 7 minutes, Jakarta a dit :

Il va bien falloir que nos dirigeants finissent par réagir, d'autant plus que les démissions explosent: entre 2012 et 2016, elles ont triplé dans le primaire et doublé dans le secondaire.

HUM, sans vouloir t 'offenser, ce que tu dis me semble bien naïf.

Comment peux tu imaginer que des hauts fonctionnaires, des conseillers, des économistes, .... avec une intelligence au dessus de la moyenne et aux salaires mirobolants pour la plupart n'aient pas prévu tout ça??? Il faut bien comprendre Que tout ça c cousu de fil blanc et que l'objectif final est de privatiser au maximum le bien commun quel qu il soit et en particulier l Education qui est selon Alternatives Economiques, le plus vaste marché de la planète

http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/08/29082013Article635133573457597625.aspx

http://www.latribune.fr/economie/france/l-eldorado-des-nouveaux-marches-de-l-education-550986.html

https://www.alternatives-economiques.fr/leducation-entre-mondialisation-privatisation/00022921

.....

Donc "nos dirigeants ne finiront pas par réagir". Tout ce qui arrive est pensé, voulu, organisé. « Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. » Cahier de L'OCDE N°13 - 1996

Posté(e)

Disons que tous ne partagent pas ce point de vue mais il est certain que les libéraux, les vrais, appellent cette privatisation de leurs vœux. Le tout avec la collaboration volontaire ou involontaire de certains d'entre nous.

  • 4 mois plus tard...
Posté(e)

Un article qui remonte à 2015, mais intéressant à lire (ou relire) :

Citation

Argent, vacances, sorties... 5 leçons à retenir avant de passer le concours de professeur

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1432512-argent-vacances-sorties-5-lecons-a-retenir-avant-de-passer-le-concours-de-professeur.html

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