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scolarisation des migrants


Tisa

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Ce passage là est scandaleux dans la mesure où il ne reflète absolument pas ce que nous vivons au quotidien dans nos classes:

« On a la chance d’avoir dans notre école française un dispositif qui s’appelle les centres académiques de scolarisation des enfants allophones, qui nous permet d’avoir des classes spécifiques pour accueillir ces enfants, leur faire apprendre très vite le français et un certain nombre de valeurs républicaines avant de les mettre dans des classes ordinaires. C’est comme cela que les choses vont se passer« , a-t-elle expliqué, en précisant que 45.000 enfants allophones fréquentaient déjà ces structures.

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Casnav:

- organisme qui me réclame un formulaire rempli lorsqu'un allophone arrive

- organisme auprès duquel je me déplace (frais de déplacement pour ma pomme) pour récupérer un imagier

la documentaliste est adorable.

What else?

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Je me réjouis à l'avance de pouvoir aider ces enfants. Et cela me fait mal au cœur de me sentir obligée de préciser que ce n'est pas du sarcasme.

Alors oui, bien sûr on va devoir se démerder tout seul. Ceux qui ont l'habitude des allophones ne vont pas se sentir perturbés, ceux qui n'en en jamais eu vont en faire l'expérience.

On fera ce qu'on pourra avec ce qu'on aura, mais ils seront toujours mieux dans nos classes que sous les bombes ou en liberté dans la nature.

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Je me réjouis à l'avance de pouvoir aider ces enfants. Et cela me fait mal au cur de me sentir obligée de préciser que ce n'est pas du sarcasme.

Alors oui, bien sûr on va devoir se démerder tout seul. Ceux qui ont l'habitude des allophones ne vont pas se sentir perturbés, ceux qui n'en en jamais eu vont en faire l'expérience.

On fera ce qu'on pourra avec ce qu'on aura, mais ils seront toujours mieux dans nos classes que sous les bombes ou en liberté dans la nature.

Merci pour ce message.

Je comprends les réticences, savoir qu'on devra en faire encore plus sans aide et que notre chère ministre se gausse que tout est prévu et que tout va bien...

Je suis en REP avec déjà une bonne dose d'allophones, de gosses et de familles paumées, déjà épuisée alors qu'on vient de reprendre.

Ces gosses risquent bien sûr d'être perdus, dans une langue et une culture inconnue,et ce sera dur en tant que professionnel de ne pas savoir/pouvoir le gerer.Mais là on doit penser en tant que citoyen, ces gosses seront toujours mieux dans nos classes même largués que sous les balles ou échoués sur une plage

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Je me réjouis à l'avance de pouvoir aider ces enfants. Et cela me fait mal au cœur de me sentir obligée de préciser que ce n'est pas du sarcasme.

Alors oui, bien sûr on va devoir se démerder tout seul. Ceux qui ont l'habitude des allophones ne vont pas se sentir perturbés, ceux qui n'en en jamais eu vont en faire l'expérience.

On fera ce qu'on pourra avec ce qu'on aura, mais ils seront toujours mieux dans nos classes que sous les bombes ou en liberté dans la nature.

Mais on ne te dit pas qu'on est malheureux de les recevoir mais qu'on NE POURRA PAS LES AIDER réellement, et nous, on le sait, puisqu'on ne peut déjà pas aider les autres, vu que nous-mêmes ne sommes pas aidés.

C'est très différent et c'est contre le gouvernent qui ne donne pas les moyens et en plus, laisse supposer qu'on les a déjà donc trompe l'opinion, que tu dois te fâcher !

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Je fais actuellement un travail de recherche autour de l'intégration des enfants réfugiés. Ces derniers mois j'ai pas mal baroudé en Italie, en Allemagne et en Autriche pour comparer les différentes approches.

Je ne vais pas vous mentir, malgré la présence du CASNAV qui a son utilité mais dont l'action est anecdotique tant les besoins sont grands..... La France est plus qu'à la traine. Si je prends l'exemple de l'Allemagne, ce pays a fait ces dernières années des efforts considérables pour prendre en compte les besoins particuliers des élèves allophones. On sait par exemple par les différents travaux de recherche qu'il faut absolument continuer à soutenir la langue d'origine des enfants réfugiés pour qu'ils puissent mieux acquérir la langue du pays d'accueil. Ainsi en Allemagne, les enfants réfugiés sont systématiquement accompagnés par des enseignants qui parlent leur langue d'origine. A côté de cela, le tissus associatif est très présent dans et en dehors des classes. En ce moment face à l'afflux d'enfants réfugiés, les enseignants sont soutenus par des bénévoles dans leurs classes...

J'essaye de mener une expérimentation en essayant d'appliquer ce qui se fait en Allemagne dans quelques écoles dans mon académie. Mais c'est fichtrement compliqué de convaincre élus, Recteur, Direction académique.... C'est comme s'ils étaient programmés pour ne pas se confronter à un système autre que celui qu'ils connaissent déjà.... Quand on voit ce qui se passe ailleurs, c'est assez déroutant comme attitude.

Idéalement, il faudrait d'une part qu'il y ait une véritable formation: avant de se précipiter sur les outils didactiques, se centrer sur la problématique de l'enfant réfugié et réfléchir aux inhibitions intellectuelles qui peuvent impacter les apprentissages. Il faudrait une réelle supervision des équipes, par exemple, par des enseignants spécialisés formés à la prise en charge des enfants allophones. Enfin, il faudrait que les écoles s'ouvrent d'avantage à la société civile, en laissant entrer des bénévoles qui viendraient soutenir les équipes enseignantes sur le temps scolaire.....

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Je me réjouis à l'avance de pouvoir aider ces enfants. Et cela me fait mal au cœur de me sentir obligée de préciser que ce n'est pas du sarcasme.

Alors oui, bien sûr on va devoir se démerder tout seul. Ceux qui ont l'habitude des allophones ne vont pas se sentir perturbés, ceux qui n'en en jamais eu vont en faire l'expérience.

On fera ce qu'on pourra avec ce qu'on aura, mais ils seront toujours mieux dans nos classes que sous les bombes ou en liberté dans la nature.

Mais on ne te dit pas qu'on est malheureux de les recevoir mais qu'on NE POURRA PAS LES AIDER réellement, et nous, on le sait, puisqu'on ne peut déjà pas aider les autres, vu que nous-mêmes ne sommes pas aidés.

C'est très différent et c'est contre le gouvernent qui ne donne pas les moyens et en plus, laisse supposer qu'on les a déjà donc trompe l'opinion, que tu dois te fâcher !

Tu n'as pas à te sentir visée par mes propos, ni personne en particulier d'ailleurs. Seulement quand je vois le déferlement de haine qu'il y a à l'encontre de ces gens, je préfère commencer par dire que je suis contente de pouvoir leur venir en aide à ma façon.

Tous ces discours de rejet de l'étranger me révoltent bien plus que la fausse vitrine du gouvernement dont on a l'habitude depuis le temps.

Et quant à penser que tu ne pourras pas leur venir en aide, je trouve cela bien dommage. On ne fera pas de miracle, mais on leur apportera un minimum de sécurité, de stabilité et d'instruction. On pourrait faire bien plus si l'argent public n'était pas distribué n'importe comment.

On pourrait aussi trouver du boulot pour tout le monde en répartissant mieux le temps de travail, ce qui nous éviterait le désagréable constat que nous formons de futurs chômeurs..

On pourrait sauver la planète avec une révolution énergétique, et éviter à des millions de personnes un futur exode climatique.

Mais comme tout ça ne dépend pas vraiment de nous, on peut juste se contenter d'agir à notre échelle en serrant les tables pour faire de la place aux petits Syriens.

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Qui a entendu ce matin Najat VB sur France-Infos interrogée sur la scolarisation des migrants..

Question : l'éducation nationale est-elle prête à scolariser les enfants de réfugiés non-francophones ?

Réponse : (d'un ton qui se veut rassurant) ah, il n'y a pas mieux armé que l'éducation nationale pour accueillir les élèves allophones ! Nous avons des organismes spécialisés pour suivre ce genre d'enfants...etc, etc.

Najat, les enseignants ne t'aiment pas !

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Je me réjouis à l'avance de pouvoir aider ces enfants. Et cela me fait mal au cœur de me sentir obligée de préciser que ce n'est pas du sarcasme.

Alors oui, bien sûr on va devoir se démerder tout seul. Ceux qui ont l'habitude des allophones ne vont pas se sentir perturbés, ceux qui n'en en jamais eu vont en faire l'expérience.

On fera ce qu'on pourra avec ce qu'on aura, mais ils seront toujours mieux dans nos classes que sous les bombes ou en liberté dans la nature.

Mais on ne te dit pas qu'on est malheureux de les recevoir mais qu'on NE POURRA PAS LES AIDER réellement, et nous, on le sait, puisqu'on ne peut déjà pas aider les autres, vu que nous-mêmes ne sommes pas aidés.

C'est très différent et c'est contre le gouvernent qui ne donne pas les moyens et en plus, laisse supposer qu'on les a déjà donc trompe l'opinion, que tu dois te fâcher !

Tu n'as pas à te sentir visée par mes propos, ni personne en particulier d'ailleurs. Seulement quand je vois le déferlement de haine qu'il y a à l'encontre de ces gens, je préfère commencer par dire que je suis contente de pouvoir leur venir en aide à ma façon.

Tous ces discours de rejet de l'étranger me révoltent bien plus que la fausse vitrine du gouvernement dont on a l'habitude depuis le temps.

Et quant à penser que tu ne pourras pas leur venir en aide, je trouve cela bien dommage. On ne fera pas de miracle, mais on leur apportera un minimum de sécurité, de stabilité et d'instruction. On pourrait faire bien plus si l'argent public n'était pas distribué n'importe comment.

On pourrait aussi trouver du boulot pour tout le monde en répartissant mieux le temps de travail, ce qui nous éviterait le désagréable constat que nous formons de futurs chômeurs..

On pourrait sauver la planète avec une révolution énergétique, et éviter à des millions de personnes un futur exode climatique.

Mais comme tout ça ne dépend pas vraiment de nous, on peut juste se contenter d'agir à notre échelle en serrant les tables pour faire de la place aux petits Syriens.

Tout à fait d'accord !

Mais il n'empêche qu'il faut quand même faire remonter les écarts entre la réalité du terrain et les annonces ministérielles .

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Mais on ne te dit pas qu'on est malheureux de les recevoir mais qu'on NE POURRA PAS LES AIDER réellement, et nous, on le sait, puisqu'on ne peut déjà pas aider les autres, vu que nous-mêmes ne sommes pas aidés.

C'est très différent et c'est contre le gouvernent qui ne donne pas les moyens et en plus, laisse supposer qu'on les a déjà donc trompe l'opinion, que tu dois te fâcher !

On sait par exemple par les différents travaux de recherche qu'il faut absolument continuer à soutenir la langue d'origine des enfants réfugiés pour qu'ils puissent mieux acquérir la langue du pays d'accueil. Ainsi en Allemagne, les enfants réfugiés sont systématiquement accompagnés par des enseignants qui parlent leur langue d'origine.
Yep.
En l'occurrence, dans la mesure où l'on a affaire à un afflux exceptionnel de réfugiés assez homogène culturellement, en provenance en particulier de Syrie et d'Irak, je ne suis pas sûr que l'inclusion dans des classes traditionnelles soit la meilleure solution.
Une alternative serait la mise en place de structures provisoires (sur 2-3 ans, j'entends — chaque enfant n'y restant idéalement que quelques mois) dédiées, avec des classes significativement allégées, une grande flexibilité réglementaire et programmatique (tout sur la langue et sur une ICM adaptée, pour commencer), associant des profs français chevronnés et des collègues eux-même réfugiés et arabophones. C'est un effort, administratif et budgétaire, mais il faut savoir ce que l'on veut. (une "bombe intelligente", comme ils disent, c'est au bas mot 100 000 € l'unité. On en paye, des profs, avec ce genre de budget !)

Qui a entendu ce matin Najat VB sur France-Infos interrogée sur la scolarisation des migrants..

Même réaction que toi.

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