Aller au contenu

Loi de 2005 sur le handicap et l'inclusion


nonau

Messages recommandés

Ceci dit, j'ai fait de gros progrès sur moi même...je ne culpabilise pas.


Je fais au mieux, je passe un peu de temps (le peu de temps que me laisse le cours double...) avec mon clis qui a besoin d'aide (psychologique et pédagogique), avec les autres enfants qui en ont besoin, mais je ne veux pas laisser tomber ceux qui ont besoin d'un coup de pouce, d'être secoués soutenus, ni mes très bons élèves, qui viennent en classe pour apprendre, et qui ont besoin d'être "nourris", et que je ne veux pas passer mon temps à freiner.


Oui, tous les enfants ont des droits, je fais du mieux que je peux, et je n'accepterai pas de critiques culpabilisantes.


  • J'adhère 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ceci dit, j'ai fait de gros progrès sur moi même...je ne culpabilise pas.

Je fais au mieux, je passe un peu de temps (le peu de temps que me laisse le cours double...) avec mon clis qui a besoin d'aide (psychologique et pédagogique), avec les autres enfants qui en ont besoin, mais je ne veux pas laisser tomber ceux qui ont besoin d'un coup de pouce, d'être secoués soutenus, ni mes très bons élèves, qui viennent en classe pour apprendre, et qui ont besoin d'être "nourris", et que je ne veux pas passer mon temps à freiner.

Oui, tous les enfants ont des droits, je fais du mieux que je peux, et je n'accepterai pas de critiques culpabilisantes.

Voilà tout est (très bien) dit. La culpabilité est une technique de management et donc de manipulation. La refuser permet d'avoir l'esprit libre... pour travailler plus efficacement avec les élèves.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout est dans les termes : l'inclusion !!!

On inclut un enfant en situation de handicap sans se soucier de savoir s'il va bien pouvoir progresser (et les autres autour)... Intist et maman d'un enfant diagnostiqué dysexécutif je sais de quoi je parle...

Nous ne sommes pas formée correctement. On ne connaît même pas tous les dys (d'ailleurs les MDPH non plus) et c'est lamentable. On ne nous donne que des clichés, des stéréotypes... Bref, nous n'avons pas d'obligation de résultat (ça c'est pour tenter de nous déculpabiliser) car humainement se sentir impuissant et voir un enfant souffrir de ses difficultés c'est dur (pour les profs et pour les parents)...

Au final, malgré les réunions on se retrouve seul avec nos doutes, nos interrogations et notre envie de bien faire. On s'use, on se décourage, on se fatigue... Quant à l'inspecteur quand il pointe le bout de son nez il ose nous dire : formez vous (mais pour des sujets non essentiels bien sur) ! J'en rigole encore moi qui essaie de me former !

A+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Voilà tu as tout dit. Moi cette année je me sens seule comme l'année dernière et comme l'année d'avant d'ailleurs. Après la REE je peux ajouter que j'ai le sentiment que tout le monde se fiche de la façon dont ça se passe ,l'essentiel étant qu'il soit scolarisé . Je n'ai même plus envie d'y aller quand l avs n'est pas là. On m'a demandé de trouver un moyen de le faire travailler! Oui ben faudrait déjà qu'il reste assis.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Oui, c'est ça.

Le gamin a une place dans une classe, tu as fait le PP truc et la réunion qui va avec. Les parents sont contents. S'ils râlent (légitimement ou pas), l'administration dira que tout est fait. Et voilà...

Et Bibi n'a plus qu'à se débrouiller...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sur un autre fil, le débat porte sur un vrai statut des directeurs.

Il est intéressant de lier cela à la loi sur le handicap qui devait apporter un mieux pour ces enfants.

SAUF que dans la majorité des cas, cela n'apporte que des difficultés tant à ces élèves mis dans des conditions déplorables, qu'aux autres élèves qui doivent eux aussi subir ces conditions, qu'aux enseignants.

Pensez-vous qu'avec des directeurs qui devront obtenir des résultats les conditions vont s'améliorer pour tous ?

NON !

Tout cela n'a qu'un seul et unique objectif : réduire les coûts !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ou nous pousser vers la sortie ou nous fragiliser pour qu'on accepte tout car trop las.?

J'exagère volontairement mais des fois. ..?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Ou nous pousser vers la sortie ou nous fragiliser pour qu'on accepte tout car trop las.

J'exagère volontairement mais des fois. ..

Moins de PE encadrant des intervenants payés au lance-pierre, dont certains d'ailleurs seront compétents (4 millions de chômeurs?), avec un chef ayant des objectifs chiffrés et une prime en fonction des statistiques fournies. Dans un premier temps, ça suffira mais j'ai encore plein d'autres idées, et je suis loin d'être le seul, pour diminuer encore le coût du travail et nous rendre plus compétitifs sur le marché mondialisé de l'éducation.

Les concours me gênent encore (un peu). Je vais réfléchir à ce problème et je vous ferai part de mes solutions, dans l'intérêt des enfants, ça va de soit. :devil:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 4 semaines plus tard...

Se battre pour que la loi soit respectée, ok. Mais c'est n'est pas ça que le texte réclame in fine. C'est que les enfants handicapés soient sortis de l'école.

Et dire que les enfants handicapés sont mieux dans des structures spécialisés, qu'en savez-vous ? Vous parlez des hôpitaux de jour je suppose ? Par ce que non, en France, cette méthode a échoué. Un rappel, de taille: l’accompagnement des enfants avec autisme pendant des décennies a mené plus de 90% des personnes avec autisme vers l’Hôpital Psychiatrique à l’âge adulte ,93,8% des jeunes adultes avec autisme en HP en Aquitaine dans le rapport DRASS de 1998….

Alors que dans le monde entier, les enfants handicapés ont majoritairement accès à l'éducation ordinaire, chez nous c'est l'inverse. En continuant avec l'autisme par ce que c'est ce que je connais le mieux, en France 80 % ne sont pas scolarisés. Ailleurs, c'est l'inverse.

Pour info, je suis instit, j'ai des cm2, j'intègre des enfants handicapés, je suis une chienne en ESS pour demander AVS ou adaptation pédagogique. Je milite activement pour la formation des AVS et profs et ces foutues formations, je les organise moi-même puisque l'EN ne le fait pas.

Mon fils est autiste, on m'a également offert hôpital de jour, et orientation en milieu spé " pour ne pas mettre mon fils en souffrance". J'ai eu la chance d'avoir des collègues motivées qui m'ont dit : ton fils, je le prends. Je me suis battu pour avoir l'AVS et la garder. Soutenue par mes collègues. Mon fils est en 6ème en milieu ordinaire. (un vrai miracle : il était non verbal et considéré déficient mental à 6 ans). C'est un bon élève. Dommage que sa classe soit si bavarde et indisciplinée. Alors que lui, il est très sage et discipliné. J'aimerais bien qu'on vire ces gamins ordinaires de l'école pour que mon fils handicapé aient de meilleures conditions d'enseignement ( mode ironie, hein).

Mon autre fils est TDAH et dys sévère ( pas de bol hein). Là aussi, on a essayé de me le sortir. Parce que l'ITEP c'est bien et la médication c'est mal. Là aussi je résume la jolie pensée de beaucoup de psy scolaires qui aiment tant les suivis psy en CMP si souvent parfaitement inefficaces. Il est en 5ème, un gentil élève que la plupart des profs admirent à part ceux qui pensent que l'ordi c'est un caprice et que vraiment, les fautes d'ortho, c'est le grand Satan et que c'est quoi cette idée de "médicaliser l'échec scolaire"?

Je suis aussi en colère contre les parents qui se contentent de scolariser leur gamin handicapé sans prise en charge adaptés.

Mais bizarrement, je ne vois pas beaucoup d'instit ou de parents quand les AVS manifestent pour leur statut. Pas de demande de formation non plus.

En 2004, 2007, 2008, 2012, 2014, la France a été condamné 5 fois pour discrimination à l'égard des enfants autistes, défaut d'éducation, de scolarisation, et de formation professionnelle. Le reste du monde regarde notre façon de scolariser nos enfants handicapés avec étonnement. Mais pourquoi ces pauvres français n'y arrivent pas ?

La réponse, c'est qu'au lieu de se serrer les coudes et d'exiger que la loi soit respectée, on se contente de gémir.

Alors oui, Nauséeux.

Oui je suis d'accord avec toi ! Moi aussi j'ai un enfant dys (avec AVS) sage mais qui ne rentre pas dans le moule. Moi aussi je veux me battre pour lui (comme pour ces copains). Il a fallu négocier avec la MDPH pour avoir l'AVS. Si je n'avais pas été instit il n'aurait eu aucun diagnostic. Nous avons galéré pour en avoir un (cas peu ordinaire). Maintenant, ça risque de se retourner contre lui. (orientation car on ne sait pas gérer).

Les AVS n'ont pas de véritable statut, pas de formation (j'ai une amie AVS donc je sais de quoi je parle)... Les enseignants ne sont pas formés ou très mal (la preuve le dys de mon enfant personne ne le connaissait avant sauf l'orthophoniste !) En formation on nous a dit que nous n'avions pas d'objectif de réussite pour les enfants en inclusion... Bref, lamentable.

L'inclusion c'est une théorie bidon, qui ressemble plus à de la communication... Accueillir des enfants porteur de handicap moi je dis oui mais il faut aider les enseignants pour que les enfants ne soient pas des touristes en classe. On berne les parents.

Nous on va vouloir nous sucrer l'AVS pour le collège (discours de la MDPH) car une orientation serait mieux en fait celle-ci permettra de faire des économies sur le dos de mon enfant !

Bref, quand on a un enfant différent on est plus ouvert à l'inclusion mais on n'en est pas moins démuni en classe.

A+

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

@Isadax: pas trop d'accord pour jeter la pierre aux "parents qui se contentent de scolariser leur gamin handicapé sans prise en charge".

Quand on voit les difficultés que nous avons, nous professionnels, à naviguer le système pour aider nos élèves handicapés, je ne vois pas comment des familles dont le plus modestes n'osent parfois même pas défendre leurs droits, pourraient s'en tirer facilement.

Le ministère Fillon (Souvenez-vous en en 2017) a fait miroiter monts et merveilles aux parents d'enfants handicapés avec sa si belle loi de 2005 et on allait voir ce qu'on allait voir. Forcément beaucoup de parents sont déçus et reportent sur nous leur frustration.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...