nichris Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 (modifié) Message supprimé. Modifié 3 décembre 2015 par nichris
pimouss26 Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 tout d'abord je te souhaite bon courage pour toute la gestion (que ce soit le problème évoqué, mais aussi être jeune directrice/teur dans une école) je pense qu'effectivement avant d'appeler l'IEN tu dois rencontrer le collègue concerné (je ne sais pas si je demanderais au brigade d'être présent lors de ce 1er entretien). Ensuite as-tu eu d'autres remarques avant de maltraitance de cet enseignant? Pour moi non seulement il y a maltraitance physique mais aussi psychologique: on peut éventuellement dire à un élève qu'il doit arrêter de se comporter comme un bébé/petit , qu'il faut arrêter de manger les crayons (c'est très énervant et peu hygiénique c'est clair) mais de là à mettre une tétine dans la bouche d'un gamin et de l'humilier volontairement il y a un grand fossé. à long terme, tu peux aussi décider de changer les affectations des classes, si vraiment tu considères que le collègue fait preuve d'une autorité déplacée sur des jeunes élèves, qu'il n'arrive pas réellement travailler avec l'atsem (et que ça met celle-ci dans une position délicate) une collègue directrice a dit à une collègue qui avait les CP depuis 5 ans qu'elle passerait au C3 à la rentrée suivante car elle était peu compatissante, donnait des tonnes de devoirs, ne savait pas réellement amener les enfants à la lecture (même si bien sûr les directeurs n'ont pas à se mêler de la pédagogie je le sais) ... (il y avait d'autres soucis je donne les principales) ce n'a pas été facile mais ça a été fait et depuis les CP vont bien mieux, en C3 elle est parfois un peu débordée par les programmes mais les dégâts sont moindres (je sais c'est horrible de dire ça) 1
ema95 Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Bonjour Complémentement d accord avec le post précédent, tu ne peux pas faire l impasse d annoncer à ton collègue de qui a été observé, je le verrai seul de un premier temps puis avec le brigade di il nie tout en bloque, ensuite ce n est pas de ton ressort, son supérieur c'est l ien, et raison de plus si il n a pas correctement fait don job la première fois.... Il ne faut pas tolérer ce type de derive de certain collègue, qui dont certainement personnellement en souffrance. Mais ce n est pas aux élèves de les soigner... Bon courage, ne reste pas seule...
Lady Oscar Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Sérieux, il a une tétine dans son placard!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! si il ose faire ça, devant un collègue, on peut se poser la question de ce qu'il ose dire aux élèves quand il n'y a pas de témoin... Pour moi il y a urgence: tu dois déjà te protéger toi en alertant l'IEN dès maintenant par un mail et dès lundi matin par téléphone de ce que t'as dit le brigade et ta fille. Ensuite tu dois parler à ce collègue pour lui dire que tu a le devoir d'être vigilante et de prévenir l'IEN dans ce type de situation et que tu as alerté dans le doute que la situation fasse partie des choses à signaler. Tu dois lui dire que cette situation ne doit pas se reproduire et qu'il est responsable des élèves et de lui-même, qu'il doit être en mesure de les mettre dans un climat serein d'apprentissage, que s'il rencontre des problèmes qu’il ne parvient pas à gérer professionnellement, il a le devoir de se faire aider et de dire qu'il a besoin d'aide. 1
nichris Posté(e) 21 novembre 2015 Auteur Posté(e) 21 novembre 2015 (modifié) Merci encore à vous. Modifié 3 décembre 2015 par nichris
Didou88 Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 En plus de ce qui t'a déjà été dit, peut être envisager de prendre contact avec un syndicat, car vu le personnage que tu décris, et l'ambiance, tu auras peut être besoin d'autres appuis. Bravo en tout cas pour ton courage!
Moustache Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Peut-être aussi prendre conseil auprès de l'autonome ?..
dada Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Courage tout d'abord Ensuite dans l'ordre : - Rencontrer le "collègue" et lui faire part que tu es au courant de ses agissements, l'avertir que si de nouveaux faits du même genre te sont rapportés tu devras en référer à l'IEN ( note le jour où tu lui dis et ce que tu lui dis) -Note ce que t'a rapporté le ZIL -Préviens l'autonome et tes représentants du personnel - Au moindre soupçons , appelle ton IEN Juste pour info, le directeur est responsable de la sécurité des élèves, si tu es informée et que tu ne fais rien, tu seras mise en cause.Oui oui ça sent le vécu.... 1
borneo Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Je suppose que c'est un collègue d'un certain âge. Autrefois, ce genre de brimade était courant, personne ne s'en étonnait. Mais les temps ont changé. Comment fait-il pour lutter contre le harcèlement, alors qu'il harcèle lui-même ? Ce qui me choque le plus, c'est que les enfants ne trouvent pas ça injuste. C'est la porte ouverte à toutes les dérives.
Sayan Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 - Rencontrer le "collègue" et lui faire part que tu es au courant de ses agissements, l'avertir que si de nouveaux faits du même genre te sont rapportés tu devras en référer à l'IEN ( note le jour où tu lui dis et ce que tu lui dis) -Note ce que t'a rapporté le ZIL -Préviens l'autonome et tes représentants du personnel - Au moindre soupçons , appelle ton IEN Il faudrait donc attendre un nouveau témoignage pour informer l'IEN ? Les faits ont été connus parce que, de façon exceptionnelle, il y avait un témoin adulte en mesure de les rapporter. Ils ne sont apparemment pas un acte isolé, puisque même la fille de la directrice confirme. On peut même penser qu'ils se sont répétés depuis plusieurs années (la tétine dans le placard n'y est pas que depuis septembre...). Et pourtant tu suggères d'attendre un nouvel incident pour en référer au supérieur hiérarchique ? Il faut donc s'en remettre au hasard d'un autre signalement hypothétique pour enclencher l'alerte ? Ou les faits sont avérés et graves, et ils doivent être dénoncés sans délai. Ou ils ne le sont pas et dans ce cas toutes les autres actions conseillées (rencontrer le collègue, saisir l'autonome et les syndicats) n'ont pas lieu d'être car seraient assimilées à de la dénonciation calomnieuse. Autre étonnement de ma part : tu suggères de prévenir l'autonome (responsabilité professionnelle individuelle) et les représentants du personnel (défense professionnelle individuelle), mais de différer l'alerte à son IEN (supérieur hiérarchique). Je suis mal à l'aise avec cette répartition de l'alerte. Ou on alerte, et on le fait complètement, ou on n'alerte pas. 2
orime Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 Je suis dirlo aussi et un peu dans un cas similaire avec une collègue "en fin de carrière mais pas tellement". Clairement, c'est une situation compliquée mais TRES fréquente. Je ne compte plus les écoles avec des collègues qui dysfonctionnent, tapent les gosses ou font régner la terreur en faisant de grands sourires aux parents à la sortie. Dans mon cas, je n'ai rien fait sans en avertir la collègue : compte rendu de chaque réunion, de chaque coup de fil...j'essayais d'apaiser avant tout et de garder une position la plus transparente et neutre possible. L'IEN étant déja au courant, l'a laissée en place alors qu'elle connaissait le dossier de cette collègue. J'ai été considéré par la collègue (et l'inspection !) comme le délateur. Donc attention aux fameux IEN et leur discours "on est une équipe", leur objectif a eux est de ne pas faire de vague et de toucher la prime de fin d'année. Les seuls capables de faire bouger les choses sont les parents. Mon IEN m'appelle plus pour demander aux parents d'arrêter de se plaindre (coups de fil et courriers quotidiens) que pour faire bouger les choses dans l'école, car clairement cette collègue n'a plus sa place devant les enfants et l'a même avoué aux parents d'élèves dans la réunion de rentrée... Merci de ne pas citer.
dada Posté(e) 21 novembre 2015 Posté(e) 21 novembre 2015 - Rencontrer le "collègue" et lui faire part que tu es au courant de ses agissements, l'avertir que si de nouveaux faits du même genre te sont rapportés tu devras en référer à l'IEN ( note le jour où tu lui dis et ce que tu lui dis) -Note ce que t'a rapporté le ZIL -Préviens l'autonome et tes représentants du personnel - Au moindre soupçons , appelle ton IEN Il faudrait donc attendre un nouveau témoignage pour informer l'IEN ? Les faits ont été connus parce que, de façon exceptionnelle, il y avait un témoin adulte en mesure de les rapporter. Ils ne sont apparemment pas un acte isolé, puisque même la fille de la directrice confirme. On peut même penser qu'ils se sont répétés depuis plusieurs années (la tétine dans le placard n'y est pas que depuis septembre...). Et pourtant tu suggères d'attendre un nouvel incident pour en référer au supérieur hiérarchique ? Il faut donc s'en remettre au hasard d'un autre signalement hypothétique pour enclencher l'alerte ? Ou les faits sont avérés et graves, et ils doivent être dénoncés sans délai. Ou ils ne le sont pas et dans ce cas toutes les autres actions conseillées (rencontrer le collègue, saisir l'autonome et les syndicats) n'ont pas lieu d'être car seraient assimilées à de la dénonciation calomnieuse. Autre étonnement de ma part : tu suggères de prévenir l'autonome (responsabilité professionnelle individuelle) et les représentants du personnel (défense professionnelle individuelle), mais de différer l'alerte à son IEN (supérieur hiérarchique). Je suis mal à l'aise avec cette répartition de l'alerte. Ou on alerte, et on le fait complètement, ou on n'alerte pas. Je vais te répondre clairement, dans mon cas ( et pour une collègue plus jeune que moi donc...) j'ai prévenu directement l'IEN et reproche m'a été fait par la collègue de ne pas l'avoir prévenu de façon officielle ( ça l'avait été informellement) c'est pour cela que je conseille de voir le collègue en question. Après c'est aussi à l'appréciation de chacun et des faits rapporter, de l'age des enfants aussi, à 2 ans, difficile de dire les choses... Bref , on peut prévenir le collègue et informer directement l'IEN aussi. Après pour l'autonome et les représentants du personnel, cela permet, oui d'être couvert , mais aussi et surtout d'avoir des personnes pour nous écouter car quoi qu'il advienne, le dirlo qui fait ce genre de démarche est un délateur aux yeux de tous, c'est bien pour cela que la loi du silence règne dans l'EN... Et je sais de quoi je parle....
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