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Posté(e)

Que le constat soit partagé, c'est une chose.

Maintenant, que les EPEP soient une solution en est une autre.

Concrètement, par rapport à ce qui est préconisé dans le rapport (et je répète que ce n'est pas qu'un statut), qu'est-e qui vous fait penser que ça ira mieux? (je m'adresse à Pascal, Dzorkette et Lexdra...)

Jamais dit que les EPEP étaient une solution.

Moi je parlais juste du ressenti du directeur qui bosse dans l'ombre et dont tout le monde se fout.

D'accord avec toi, mais donner du temps de formation initiale et continue en plus, augmenter le salaire, et augmenter les décharges suffiraient à améliorer les conditions de travail du directeur. Pas besoin d'un statut supplémentaire.

Ajoute une hiérarchie qui ne se défausse pas de ses responsabilités sur les lampistes et c'est tout bon, je trouve.

Sur ce point, je pense que c'est aussi un peu de notre faute...Beaucoup de collègues ont peurs de ces gens-là et se laissent un peu trop faire.

Peut-être parce qu'ils n'ont pas un statut clair et donc une reconnaissance qui en découle.

Ou peut-être qu'il y a clairement des iens qui abusent de leur pouvoir que ce soit sur directeur ou adjoint...

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Posté(e)

Que le constat soit partagé, c'est une chose.

Maintenant, que les EPEP soient une solution en est une autre.

Concrètement, par rapport à ce qui est préconisé dans le rapport (et je répète que ce n'est pas qu'un statut), qu'est-e qui vous fait penser que ça ira mieux? (je m'adresse à Pascal, Dzorkette et Lexdra...)

Jamais dit que les EPEP étaient une solution.

Moi je parlais juste du ressenti du directeur qui bosse dans l'ombre et dont tout le monde se fout.

D'accord avec toi, mais donner du temps de formation initiale et continue en plus, augmenter le salaire, et augmenter les décharges suffiraient à améliorer les conditions de travail du directeur. Pas besoin d'un statut supplémentaire.

Ajoute une hiérarchie qui ne se défausse pas de ses responsabilités sur les lampistes et c'est tout bon, je trouve.

Sur ce point, je pense que c'est aussi un peu de notre faute...Beaucoup de collègues ont peurs de ces gens-là et se laissent un peu trop faire.

Peut-être parce qu'ils n'ont pas un statut clair et donc une reconnaissance qui en découle.

Ou peut-être qu'il y a clairement des iens qui abusent de leur pouvoir que ce soit sur directeur ou adjoint...

on en revient toujours à une reconnaissance claire dans un recueil officiel autre qu'un simple référentiel métier qui est une étape mais pas suffisant face à l'attitude de certains ien ou maire.

Posté(e)

Peut-être parce qu'ils n'ont pas un statut clair et donc une reconnaissance qui en découle.

Ou peut-être qu'il y a clairement des iens qui abusent de leur pouvoir que ce soit sur directeur ou adjoint...

on en revient toujours à une reconnaissance claire dans un recueil officiel autre qu'un simple référentiel métier qui est une étape mais pas suffisant face à l'attitude de certains ien ou maire.

Ca n'empêchera pas certaines maires ou iens de harceler des collègues.

Puisqu'il n'y a aucun contrôle sur leurs actes, ni aucune sanction.

Mieux, les pires iens chez nous finissent tous à l'ia.

Donc, cette politique de harcèlement, d'infantilisation est voulue.

Je doute qu'un statut résolve quelque chose.

Posté(e)

Ce statut permettra surtout de définir le directeur comme étant ce maillon qui imposera les choix tant de l'EN que de la municipalité.

Il ne faut pas rêver : le directeur sera avant tout un chef de service exécutant des ordres.

Posté(e)

D'accord avec les deux derniers messages. Le discours managérial culpabilisateur fonctionne très bien dès la formation.

On nous enjoint de nous professionnaliser, mais pas trop tout de même...

Un statut n'empêchera pas le harcèlement par la multiplication et le flou des textes assortis d'injonctions contradictoires. La territorialisation qui viendra avec en rajoutera une couche d'ailleurs.

Posté(e)

J'imagine un directeur supérieur hiérarchique avec son nouveau statut dans le cadre de la territorialisation avec comme donneur d'ordre le maire...Dans une commune comme Bézier ou Fréjus...

Posté(e)

L'importance de la direction dans le climat d'une école n'est contestée par personne. Si la question posée était: "comment aider les directeurs à remplir au mieux leurs fonctions éducatives et pédagogiques?", on pourrait discuter de formation, de décharge, d'aide administrative, d'appui de la hiérarchie. Mais ce n'est pas la question posée par le MEN, non?

Le "bon" vieux temps n'était pas toujours si bon mais les directeurs "à l'ancienne" réussissaient à gérer leur école sans aide administrative. Ils n'étaient pourtant ni plus malins, ni mieux formés que maintenant. Les postes de direction étaient fréquemment occupés par des quinquas. Une sorte de bâton de maréchal. Il faudra bien un jour établir des responsabilités: qui a dégradé et abaissé cette fonction au point que plus personne n'en veuille dans certains départements sauf pour échapper au REP et se rapprocher de la maison sans avoir trop d'ancienneté?

Eluder les questions qui fâchent en poursuivant la fuite en avant via l'empilement de "réformes" technocratiques me parait la pire des options.

sans aide administrative: qui répond au téléphone? qui ouvre la porte aux livreurs? aux parents qui ramènent le gamin de l'orthophoniste??,

je ne parle pas de boulot adminsitratif pur, denquêtes à remplir pour 'inspection... mais vraiment d'une personne en plus

Pascal, je sais combien la fonction de directeur peut être lourde, j'ai quelques heures de vol derrière moi (bien que certainement moins que certains ici).

J'ai la chance d'avoir des adjoints en or. Ceci change probablement cela. Des adjoints comme tu le décris, il y en a, peu, heureusement. Des directeurs chefaillons, il y en a, peu, heureusement.

Non, la crainte principale qui va dans la logique des dernières réformes, c'est la municipalisation de l'école, avec la disparition du statut de fonctionnaire d'état.

Les dernières réformes, derniers accords, dernier rapport vont tous dans ce sens:

- diversité des horaires en fonction des choix municipaux

- signature du PPCR avec en préambule la fusion des trois corps de fonctionnaires d'état

- rapport indiquant la nécessité de supprimer les CAP

- nécessité annoncée de convaincre les intercommunalités de prendre en charge la compétence scolaire

Or, moi, je tiens à la fonction publique d'Etat, qui protège des politiques locales. Il y a des changements à effectuer, c'est certain: le temps de décharge est insuffisant, la valorisation du salaire du directeur est insuffisante.

Par rapport à ta préférence qui, si je comprends bien, irait vers les EPEP, cela voudrait dire que de toute manière, tu ne serais plus directeur de ton école 3 classes, tu serais "référent école", non déchargé. Tu aurais un directeur qui gérerait 10 écoles comme la tienne et qui déciderait de quels moyens tu pourrais disposer. Chouette, vraiment: il ne connaitra ni tes collègues, ni tes élèves... Et il aura autant de pouvoir que l'IEN face à un refus de décloisonnement comme tu nous le relates: aucun...

j'ai exactement la même peur

Posté(e)

A Paris décharge complète des directeurs à partir de 5 classes, à mi-temps sinon, gardien à la porte pour gérer les appels et les entrées et les livraisons, et ... logement à prix très bas (vraiment très bas)+ primes. Pas de statut hierarchique mais... pas de crise de recrutement. Ici il y a trop de candidats pour le nombre de postes! Comme quoi ce n'est pas un problème de statut...

Posté(e)

Peut-être parce qu'ils n'ont pas un statut clair et donc une reconnaissance qui en découle.

Avant j'avais un statut clair : instituteur. Et un certain respect.

Aujourd'hui, j'ai progressé : je suis PE et cadre A. Oui, oui, A !!!

Un très beau statut !

Entre temps, j'ai beaucoup perdu, même le respect.

Mais, je n'ai pas encore tout perdu, car je crois que je vais encore perdre beaucoup dans des années fort proches...

Non, le respect n'est pas qu'une question de statut.

Avant les directeurs étaient respectés par les inspecteurs et les maires, et ce n'est pas le statut qui a changé...

Posté(e)

L'importance de la direction dans le climat d'une école n'est contestée par personne. Si la question posée était: "comment aider les directeurs à remplir au mieux leurs fonctions éducatives et pédagogiques?", on pourrait discuter de formation, de décharge, d'aide administrative, d'appui de la hiérarchie. Mais ce n'est pas la question posée par le MEN, non?

Le "bon" vieux temps n'était pas toujours si bon mais les directeurs "à l'ancienne" réussissaient à gérer leur école sans aide administrative. Ils n'étaient pourtant ni plus malins, ni mieux formés que maintenant. Les postes de direction étaient fréquemment occupés par des quinquas. Une sorte de bâton de maréchal. Il faudra bien un jour établir des responsabilités: qui a dégradé et abaissé cette fonction au point que plus personne n'en veuille dans certains départements sauf pour échapper au REP et se rapprocher de la maison sans avoir trop d'ancienneté?

Eluder les questions qui fâchent en poursuivant la fuite en avant via l'empilement de "réformes" technocratiques me parait la pire des options.

sans aide administrative: qui répond au téléphone? qui ouvre la porte aux livreurs? aux parents qui ramènent le gamin de l'orthophoniste??,

je ne parle pas de boulot adminsitratif pur, denquêtes à remplir pour 'inspection... mais vraiment d'une personne en plus

Personne qui n'est pas présente dans toutes les écoles et dont les postes ont été créés très récemment et pourvus par des contrats précaires, essentiellement pour faire baisser les chiffres du chômage sans que ça coûte trop cher.

Il y a donc bien eu des changements qui rendent de tels postes nécessaires aujourd'hui alors qu'ils ne l'étaient pas il y a encore peu de temps, nous sommes d'accord. Pire, à mon avis, beaucoup d'écoles ne bénéficient pas encore en 2015 d'une telle aide.

Pour avoir pas mal bourlingué, j'ai pu constater que, dans bien des pays, il existe des secrétaires d'écoles, que c'est un métier (comme dans le second degré).

Je suppose qu'au ministère ils devraient réussir à se poser ce genre de questions et peut-être qui sait proposer des solutions autres que yakafokon. Mon côté optimiste qui ressort :)

Posté(e)

L'importance de la direction dans le climat d'une école n'est contestée par personne. Si la question posée était: "comment aider les directeurs à remplir au mieux leurs fonctions éducatives et pédagogiques?", on pourrait discuter de formation, de décharge, d'aide administrative, d'appui de la hiérarchie. Mais ce n'est pas la question posée par le MEN, non?

Le "bon" vieux temps n'était pas toujours si bon mais les directeurs "à l'ancienne" réussissaient à gérer leur école sans aide administrative. Ils n'étaient pourtant ni plus malins, ni mieux formés que maintenant. Les postes de direction étaient fréquemment occupés par des quinquas. Une sorte de bâton de maréchal. Il faudra bien un jour établir des responsabilités: qui a dégradé et abaissé cette fonction au point que plus personne n'en veuille dans certains départements sauf pour échapper au REP et se rapprocher de la maison sans avoir trop d'ancienneté?

Eluder les questions qui fâchent en poursuivant la fuite en avant via l'empilement de "réformes" technocratiques me parait la pire des options.

sans aide administrative: qui répond au téléphone? qui ouvre la porte aux livreurs? aux parents qui ramènent le gamin de l'orthophoniste??,

je ne parle pas de boulot adminsitratif pur, denquêtes à remplir pour 'inspection... mais vraiment d'une personne en plus

Personne qui n'est pas présente dans toutes les écoles et dont les postes ont été créés très récemment et pourvus par des contrats précaires, essentiellement pour faire baisser les chiffres du chômage sans que ça coûte trop cher.

Il y a donc bien eu des changements qui rendent de tels postes nécessaires aujourd'hui alors qu'ils ne l'étaient pas il y a encore peu de temps, nous sommes d'accord. Pire, à mon avis, beaucoup d'écoles ne bénéficient pas encore en 2015 d'une telle aide.

Pour avoir pas mal bourlingué, j'ai pu constater que, dans bien des pays, il existe des secrétaires d'écoles, que c'est un métier (comme dans le second degré).

Je suppose qu'au ministère ils devraient réussir à se poser ce genre de questions et peut-être qui sait proposer des solutions autres que yakafokon. Mon côté optimiste qui ressort :)

alors je n'ai pas dit que ces contrats précaires étaient géniaux , bien au contraire, je milite pour qu'ils aient un vrai statut, comme pour les AVS.

Cela dit je maintiens que sa présence est utile pour ouvrir la porte / la barrière et répondre au téléphone (entre autres)

Posté(e)

A Paris décharge complète des directeurs à partir de 5 classes, à mi-temps sinon, gardien à la porte pour gérer les appels et les entrées et les livraisons, et ... logement à prix très bas (vraiment très bas)+ primes. Pas de statut hierarchique mais... pas de crise de recrutement. Ici il y a trop de candidats pour le nombre de postes! Comme quoi ce n'est pas un problème de statut...

Ouais... C'est clair que si déjà on avait un gardien au moins sur le temps scolaire... ça changerait beaucoup de choses.

Je n'ai jamais compris cette différence de traitement entre Paris et les restes de la France. Si quelqu'un peut m'expliquer ? Le travail de direction est-il différent à Paris ?

J'imagine que les "petites" écoles à 5 classes doivent être rares et que la grande majorité ont 13 classes au moins et donc une décharge complète pour le directeur ?

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