Argon Posté(e) 12 mars 2016 Posté(e) 12 mars 2016 . Si ça reste dans le ressenti, c'est moins évident : au mieux, ça aboutira à un rappel à la loi, avec toutes les chances de remonter encore un peu plus les parents. Cet argument ne me convainc pas du tout. Le rappel à la loi peut tout à fait les calmer, bien au contraire. J'ai bien précisé : si ça reste dans le ressenti. Lever la main sur un prof est intolérable. Faire peur... si c'est dans le cadre d'une menace objective, c'est intolérable aussi ; mais pas forcément si ça relève de la surinterprétation d'un geste sans intention particulièrement violente. Or, ici, je lis surtout "j'ai cru que..." – pas de menaces explicites, pas d'insultes, pas d'agression verbale bien claire (un reproche n'est pas une agression !). Si c'était le cas, c'est ça qu'il faudrait documenter, et rapporter...
Lolita Posté(e) 12 mars 2016 Posté(e) 12 mars 2016 Je trouve que tu as raison de donner des détails et surtout d'avoir noté les paroles avant d'oublier. Va à la gendarmerie (mêmes conseils que donnés plus haut). Il ne faut pas laisser passer ce genre de chose. Tu es fonctionnaire, dans l'exercice de tes fonctions.ça s'est passé devant les élèves et devant témoin : c'est grave. Tiens nous au courant.
El Popo Posté(e) 12 mars 2016 Posté(e) 12 mars 2016 Un conseil : évite de te perdre dans les détails annexes. C'est normal quand on est sous le coup de l'émotion, mais il faut te distancier par rapport à ça, éventuellement en te faisant conseiller par une personne extérieure (autonome ?). Dans tous les cas, ton IEN voudra pouvoir identifier en moins d'une minute l'incident qui a justifié ce courrier (insulte ? Voie de fait ? Propos diffamatoires ?). De plus, cela t'aidera lorsque tu iras déposer plainte (car vu les gestes que tu décris, il y a eu menace explicite, et c'est inacceptable) car les gendarmes se moquent éperdument de savoir si tu es une bonne maîtresse, si tu as raison ou tort : ils voudront des faits pour qualifier la plainte, pas un récit personnel. Courage car ce n'est pas facile.
Pablo Posté(e) 12 mars 2016 Posté(e) 12 mars 2016 Un conseil : évite de te perdre dans les détails annexes. C'est normal quand on est sous le coup de l'émotion, mais il faut te distancier par rapport à ça, éventuellement en te faisant conseiller par une personne extérieure (autonome ?). Dans tous les cas, ton IEN voudra pouvoir identifier en moins d'une minute l'incident qui a justifié ce courrier (insulte ? Voie de fait ? Propos diffamatoires ?). De plus, cela t'aidera lorsque tu iras déposer plainte (car vu les gestes que tu décris, il y a eu menace explicite, et c'est inacceptable) car les gendarmes se moquent éperdument de savoir si tu es une bonne maîtresse, si tu as raison ou tort : ils voudront des faits pour qualifier la plainte, pas un récit personnel. Courage car ce n'est pas facile. Voilà c'est ça, on n'a pas besoin que tu justifies tes pratiques pédagogiques en fait, comme les jokers.. "ils qualifient de "harcèlement" quand je reprends leur enfant pour insolence (il souffle et lève les yeux au ciel dès que je lui adresse la parole) ou prises de parole inappropriée en plein milieu d'une activité, ils n'apprécient visiblement pas non plus que je lui demande de terminer un travail".
matsanpat Posté(e) 12 mars 2016 Posté(e) 12 mars 2016 Un conseil : évite de te perdre dans les détails annexes. C'est normal quand on est sous le coup de l'émotion, mais il faut te distancier par rapport à ça, éventuellement en te faisant conseiller par une personne extérieure (autonome ?). Dans tous les cas, ton IEN voudra pouvoir identifier en moins d'une minute l'incident qui a justifié ce courrier (insulte ? Voie de fait ? Propos diffamatoires ?). De plus, cela t'aidera lorsque tu iras déposer plainte (car vu les gestes que tu décris, il y a eu menace explicite, et c'est inacceptable) car les gendarmes se moquent éperdument de savoir si tu es une bonne maîtresse, si tu as raison ou tort : ils voudront des faits pour qualifier la plainte, pas un récit personnel. Courage car ce n'est pas facile. Voilà c'est ça, on n'a pas besoin que tu justifies tes pratiques pédagogiques en fait, comme les jokers.. "ils qualifient de "harcèlement" quand je reprends leur enfant pour insolence (il souffle et lève les yeux au ciel dès que je lui adresse la parole) ou prises de parole inappropriée en plein milieu d'une activité, ils n'apprécient visiblement pas non plus que je lui demande de terminer un travail". D'accord avec ca. Je trouvais aussi qu'il y avait trop de détails dans ton courrier ... Bon courage... Essaie de te faire entourer par tes proches ce we si possible ...
Pepettebond Posté(e) 13 mars 2016 Posté(e) 13 mars 2016 Autonome desuite demander Plainte pour menaces et outrage demander protection des fonctionnaires cela c'est passé devant les élèves pas dans un bureau pas dans la rue .... Il n'y a pas de raison d'attendre que les faits soient plus graves pour porter plainte.
muralth Posté(e) 13 mars 2016 Posté(e) 13 mars 2016 Je me suis faite agresser violemment par un couple de parents hier midi , j'ai cru que le père allait me frapper , il a commencé à lever le bras et sa femme lui a demandé de se calmer ... Finalement ils sont partis en embarquant leur môme . Le pire c'est qu'ils ont fait ça devant tous mes élèves et ils pleuraient tous, terrorisés ... Main courante au minimum, assurément. Pour une plainte en bonne et due forme, ça dépend un peu de ce que tu entends par "agression violente". Tu "as cru" qu'on allait te frapper. Si ça suit une menace explicite, ça justifie assurément une plainte. Si ça reste dans le ressenti, c'est moins évident : au mieux, ça aboutira à un rappel à la loi, avec toutes les chances de remonter encore un peu plus les parents. J'ai vécu la même situation, mais devant ma fille de 8 ans et une collègue, et pas devant des élèves. J'ai porté plainte dès le lendemain + demande de protection juridique du fonctionnaire + Autonome pour me défendre. Ils ont été de très bons conseils et mon IEN m'a soutenue à 100%. Monsieur a finalement été reconnu coupable et condamné, et non à un simple rappel à la loi. 1 euro symbolique de dommage et intérêt mais maintenant, il a un casier judiciaire et a compris que son acte était inadmissible.
Invité Posté(e) 13 mars 2016 Posté(e) 13 mars 2016 juste un petit conseil: je ne pense pas que tu devrais écrire que tu as " caliné" les élèves l'après-midi. J eme doute qu'ils ont du être choqués, mais il ne faudrait pas que ce terme se retourne contre toi, " rassuré" serait mieux. Bon courage, en tout cas en cas d'agression l'ien a l'obligation de te fournirla protection juridique du fonctionnaire, mais uniquement si tu portes plainte. Dans un cas un tout petit peu similaire, j'avais déposé une main courante, ( l'adutle a été auditionné et a eu un rappel à la loi) et contacté l'autonome de solidarité ( qui a envoyé un courrier rapellant les textes de loi). Pour l'inspection , j'avais rapporté les faits très factuellement: " A telle heure madame untel est entrée dans l'école sans autorisation et a tenu tels propos devant telles personnes:...." A savoir que les policiers ont bien précisé que rentrer dans l'école constituait déjà une première infraction, et les propos tenus une deuxième, aggravés par le fait que nous sommes fonctionnaire dans l'exercice de nos fonctions. Ca a bien calmé les choses.
natoo Posté(e) 3 janvier 2017 Posté(e) 3 janvier 2017 Un petit up de début d'année ! Alors je résume notre cas : altercation entre 2 familles avec menaces de représailles physique de l'une à l'encontre de l'autre. Remontée d'incident à l'ien faite dans la journée par l'équipe, courriers de la famille victime des menaces envoyé également à l'inspection, réunion de conciliation ( qui n'a rien donné d'autre que de nouvelles menaces ), dépôt d'une main courante par cette même famille, échanges de mails entre la famille et les "hautes" instances du coin.....on en est là en ce début d'année. Rien ne semble trop bouger, les communications de la famille vers l'institution se font de plus en plus pressantes, voire injonctives....... L'équipe n'est mise en cause à aucun moment. Contacter l'autonome vous semble t-il judicieux, histoire d'ouvrir notre parapluie si les "hautes" instances étaient tentées de nous faire des misères ?????
dada Posté(e) 3 janvier 2017 Posté(e) 3 janvier 2017 Il y a 3 heures, natoo a dit : Un petit up de début d'année ! Alors je résume notre cas : altercation entre 2 familles avec menaces de représailles physique de l'une à l'encontre de l'autre. Remontée d'incident à l'ien faite dans la journée par l'équipe, courriers de la famille victime des menaces envoyé également à l'inspection, réunion de conciliation ( qui n'a rien donné d'autre que de nouvelles menaces ), dépôt d'une main courante par cette même famille, échanges de mails entre la famille et les "hautes" instances du coin.....on en est là en ce début d'année. Rien ne semble trop bouger, les communications de la famille vers l'institution se font de plus en plus pressantes, voire injonctives....... L'équipe n'est mise en cause à aucun moment. Contacter l'autonome vous semble t-il judicieux, histoire d'ouvrir notre parapluie si les "hautes" instances étaient tentées de nous faire des misères ????? Oui et les représentants du personnel aussi.
natoo Posté(e) 3 janvier 2017 Posté(e) 3 janvier 2017 Merci Dada pour ta réponse j'en cause à mes collègues demain. Je ne suis pas très sûre de notre hiérarchie directe, je ne voudrais pas qu'il nous arrive des choses désagréables.....
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