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avenir et orientation d'une élève très performante


Pimouss

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Quelque peu aigrie je suis, je crois, du manque d'ambition pour nos enfants :unsure: .

Lena, question indiscrète et délicate, tu répondras si tu veux et comme tu veux: la déscolarisation, tu y as pensé?

Un temps au moins?

Car le collège peut en effet avoir des impacts désastreux sur des HPI. Et surtout, c'est terriblement long! :ninja:

Au lycée il y a quand même un écrémage (tout relatif certes), les mentalités peuvent bouger un tout petit peu, il y a l'enjeu du bac qui fait que certains commencent à voir l'école différemment... (je parle de la masse des élèves là hein).

Passer une année au CNED, faire un an ou deux à l'école, puis rester ou partir ailleurs ou rebelote au CNED. :idontno: C'est terrible, car il n'y a que des solutions par défaut. Et pour la stimulation, je pense que le net est une mine: par exemple y'a qu'à voir tous les MOOC. Je pense qu'hélas, pour "remonter" le niveau, il faut se nourrir à la maison. Parce que l'école elle, elle fait du sauvetage, c'est pas nouveau non plus hein.

Les profs, c'est pas facile avec eux, mais à leur place on sait bien qu'on pourrait pas non plus faire de miracle; déjà tomber sur un prof principal ouvert au dialogue et un peu au courant, ça soulage.

Pimouss, c'est génial ce que tu fais en tout cas. C'est tout à ton honneur. Gâcher ses talents ou la faire entrer dans un système mieux adapté au risque qu'elle soit déboussolée, dur de savoir ce qui est le mieux; peut-être qu'elle a elle-même un avis là-dessus?

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Léna : on en discutait avec mon mari cette semaine, on trouve que nos ainés (en fin de collège) ont "désappris" pendant le collège, surtout au niveau langage/français que ce soit oral ou écrit.... affligeant!

C'est une vérité depuis longtemps: à la fin de mon cm2 ( il y a plus de 20ans), mon niveau en grammaire/conjugaison était largement meilleur à celui de ma fin de 3ème...J'ai pu le confirmer car j'avais gardé mes cahiers...

Les collègues de collège ( très proches) me le disent : niveau pédagogie, ils ont clairement des carences, différencier, ils ne savent pas vraiment s'y prendre... Donc ils s'adaptent au niveau de la classe... Ils hallucinent quand ils voient ce qu'on accumule en charge de travail pour différencier et individualiser mais pour eux on fait quand même mal notre boulot en leur envoyant en 6eme autant d'enfants qui ne savent pas lire...

Pour mon élève, je m'inquiète justement de ça: qu'à un moment, elle se lasse ( crise d'ado...) et que le potentiel soit gâché: parce qu'au collège, malheureusement, il y a peu de chance pour que quelqu'un rectifie le tir si besoin...

Exactement! ;)

J'allais rajouter une phrase dans mon précédent message, mais c'était pour expliquer la même chose.

Et sinon, pour ton inquiétude en particulier: le collège n'est qu'un paramètre dans l'évolution de ton élève. Dans l'idéal, il faudrait surtout qu'elle soit accompagnée au long cours par un psy spécialisé, pour qu'il lui apprenne à se connaître et à gérer les "crises", être là pour la guider etc. Ca me semble primordial, car même si elle va dans un collège spécialisé ou un internat d'excellence, le décalage restera toujours là par moments, et la période de l'adolescence est en effet super délicate à gérer.

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Galictia: oui, j'ai pensé à la désco.

Pas pour les grandes, que nous avons nourries à l'extérieur (musique, activités manuelles, pâtisserie); au lycée, par le jeu des options, elles se sont retrouvées en 2de avec d'autres "comme elles" dans un énorme bahut à l'ancienne, et la hausse du rythme leur fait du bien (elles sont en 1ère actuellement).

Mais pour le dernier, oui. Surtout dans les périodes de crise, celles où nous étions informés de la violence physique et verbale qui s'exerçaient sur lui (il n'a jamais rien dit de lui-même) . Il se trouve que je suis moi-même trop rigide pour passer au unscholling (une amie confrontée au même contexte a sauté le pas il y a 5 ans, et j'ai suivi sa démarche avec une grande curiosité) , et lui trop cossard pour rester dans le "école, mais à la maison". La principale de son collège est très à l'écoute, et très attentive à ses spécificités, le travail personnel demandé est très limité (ce qui convient à l'oiseau, quoi que je pense pour les "élèves en général") et toujours pertinent. Il bénéficie d'un suivi psy qui lui fait du bien; il est désormais capable de parler de plus de 3 autres collégiens à la maison, et comme il me l'a dit il y a quelques semaines: "cette année, ce n'est plus du harcèlement: ce n'est plus tous les jours" ( :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: ) ... d'ailleurs il ne nie plus lorsque je soupçonne quelque chose, et peut raconter; il en était totalement incapable il y a un an.

Pour le lycée (dans 18 mois seulement!) j'ai déjà repéré un petit établissement, axé sur ses domaines de prédilection (maths, physique, chimie) avec section générale et section technologique. Cerise sur le gâteau... c'est le lycée de secteur. :yahoo:

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