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Hommage aux victimes de janvier et novembre 2015.


Moustache

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Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a souhaité la création d’une œuvre symbolique et artistique à destination de tous les élèves. Le trompettiste Ibrahim Maalouf a composé la musique de la chanson "Un automne à Paris" sur un poème de l’écrivain et académicien Amin Maalouf. Il s’agit de leur première collaboration, écrite dans le contexte post-attentats du 13 novembre, en hommage à l’ensemble des victimes de janvier et de novembre 2015

sources : http://www.education.gouv.fr/cid97288/des-creations-artistiques-et-un-engagement-citoyen-pour-la-liberte-d-expression-et-les-valeurs-de-la-republique-a-l-ecole.html

http://eduscol.education.fr/cid97065/commemoration-des-attentats-de-2015.html

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Le temps des larmes et de la peine doit être respecté.

Mais cette obstination institutionnelle et généralisée à vouloir nous confiner dans la résignation et la recherche commune d'un amour réchauffant et rassurant, ça ne va pas le faire très longtemps.

Combien d'attentats encore, plus horribles les uns que les autres, faudra-t-il pour que ce peuple attaqué se réveille ?

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qu'un sang impur abreuve nos sillons?

Ce sang impur des soldats de l'An II, symbole du sacrifice qu'ils étaient prêts à faire de leur vie face à l'arrogance du sang bleu des officiers qu'ils ne pouvaient devenir, a déjà fait couler beaucoup d'encre.

En revanche, aux armes citoyens finira par être la réponse au silence de nos élites politiques censées protéger le peuple autrement qu'avec des berceuses.

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Et c'est reparti pour les interventions polémiques.

C'était couru d'avance... ça semble amuser les trois ou quatre mêmes habitués... :closedeyes:

C'est juste lassant, pas bien grave, passons notre chemin.

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Et c'est reparti pour les interventions polémiques.

C'était couru d'avance... ça semble amuser les trois ou quatre mêmes habitués... :closedeyes:

C'est juste lassant, pas bien grave, passons notre chemin.

Dans la mesure où le document que tu présentes propose une attitude très "tranchée" à avoir face aux atrocités que notre pays a connues , il me semble normal de pouvoir avoir une réaction opposée.

Face à la résilience imposée ( le truc est quand même adoubé par le ministère), on peut - et encore une fois, après une période bien normale de stupeur et de chagrin- regretter que l'indignation ne puisse pas se traduire par des actes forts. Lesquels me diras-tu ? Je ne suis pas aux manettes et la politique internationale n'est pas dans mes attributions.

Je suis juste un citoyen qui attend des réponses qui ne viennent pas.

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J'ai supprimé les attaques personnelles dans ce topic : merci de faire preuve de respect pour tous les membres du site.

Dans la mesure où le document que tu présentes propose une attitude très "tranchée" à avoir face aux atrocités que notre pays a connues , il me semble normal de pouvoir avoir une réaction opposée.
Face à la résilience imposée ( le truc est quand même adoubé par le ministère), on peut - et encore une fois, après une période bien normale de stupeur et de chagrin- regretter que l'indignation ne puisse pas se traduire par des actes forts. Lesquels me diras-tu ? Je ne suis pas aux manettes et la politique internationale n'est pas dans mes attributions.
Je suis juste un citoyen qui attend des réponses qui ne viennent pas.


Il n'y a ni résilience, ni rien d'autre qui soit imposé par le ministère de l'Education nationale. Ce qu'ils proposent, ce sont des actions dans les domaines de la création création artistique et un travail sur la liberté d'expression et les valeurs de la République à l'École.

Personnellement, la chanson, le contenu, le ton ne me plaisent pas du tout, mais il y a d'autres ressources que l'on peut utiliser :

Les enseignants qui souhaitent travailler avec leurs classes autour des commémorations trouveront un ensemble de ressources pédagogiques sur le nouveau portail "Valeurs de la République" mis en ligne par le réseau Canopé.
Ils trouveront sur ce portail :


Et, à part des actions dans le domaine éducatif, je ne vois pas ce que le ministère de l'Education nationale pourrait proposer...

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Personnellement, la chanson, le contenu, le ton ne me plaisent pas du tout, mais il y a d'autres ressources que l'on peut utiliser

100% d'accord avec toi (et ce n'est pas polémique de dire ça) :idontno:

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Il n'y a ni résilience, ni rien d'autre qui soit imposé par le ministère de l'Education nationale. Ce qu'ils proposent, ce sont des actions dans les domaines de la création création artistique et un travail sur la liberté d'expression et les valeurs de la République à l'École.

Et, à part des actions dans le domaine éducatif, je ne vois pas ce que le ministère de l'Education nationale pourrait proposer...

Une fois n'est pas coutume sur ce type de sujet "sensible", il me semble en effet que le Ministère a à peu près fait le job, sans trop en rajouter, sur ce coup-là.

Pour autant, je ne suis pas sûr qu'il soit dans son rôle en commanditant ce genre d'hymne. On est toujours dans l'approche "top-down", la décision a priori, d'en haut, de ce qui doit faire symbole, de qui est le mieux à même d'entrer en résonance avec l'esprit du public ou des mômes. Je n'aimais pas non plus beaucoup le slogan «je suis Charlie», mais il avait au moins le mérite d'avoir émergé spontanément, et d'avoir été adopté par le peuple avant d'être instrumentalisé par le pouvoir, "bottom up".

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