sylvielise Posté(e) 31 janvier 2016 Posté(e) 31 janvier 2016 Et oui, j'ai connu ça aussi cher vieux schnock. Il y a une" Ulis école" dans notre école, mais pour le moment elle fonctionne encore comme avant : c'est une classe à part entière et les enfants qui le peuvent sont inclus dans d'autres cours. ça ne devrait pas durer bien longtemps. Le plus gênant je trouve, ce ne sont pas les problèmes d'apprentissage mais bien les troubles du comportement. Certains élèves explosent littéralement ,normal, ils ont de sévères pathologies et ils devraient être en IME, mais pas de place... Le mieux, c'est quand ils vont être en âge de passer au collège : ceux qui relèvent de l'IME, mais qui n'auront pas de place iront....en 6e ordinaire. Parce que la SEGPA ce n'est pas pour eux et l'ULIS non plus puisqu'ils relèvent de l'IME. Donc, 6eme. ça devient tellement glauque ce manque de soins que je ne comprends pas pourquoi le système n'implose pas. En attendant, c'est nous qui allons imploser.
Polythene Pam Posté(e) 31 janvier 2016 Posté(e) 31 janvier 2016 Cette année , nous vivons l'année glorieuse où la classe ULIS pro n'existe plus, puisqu'il s'agit d'un.... dispositif... Résultat : les mômes explosent, ne peuvent pas suivre dans les classes auxquelles ils sont officiellement affectés et sont donc... dans une classe ULIS pro qui n'existe pas. Quant à ceux qui sont sortis du fameux dispositif, ils sont donc considérés comme des élèves lambda.... alors qu'ils galèrent et qu'ils n'auront jamais leur CAP parce que l'institution n'a visiblement pas compris qu'un handicap, c'est souvent pour la vie, et que ce n'est pas un coup de baguette magique qui fait disparaitre les difficultés. Ou comment la loi de 2005 dilue comme par magie, le handicap dans la pédagogie. Honteux.
Sarri Posté(e) 31 janvier 2016 Posté(e) 31 janvier 2016 La pédagogie n'a jamais soigné quiconque et pourtant depuis 2005 certains gros cerveaux essaient de nous le faire croire à nous professionnels et le font malheureusement croire à des parents qui sont bien évidemment déroutés par le handicap de leur enfant. Le seul objectif de tout ça est de faire quelques menues économies. On est bien loin de l'humain et très proche de la maltraitance...
Nao Posté(e) 1 février 2016 Posté(e) 1 février 2016 La pédagogie n'a jamais soigné quiconque et pourtant depuis 2005 certains gros cerveaux essaient de nous le faire croire à nous professionnels et le font malheureusement croire à des parents qui sont bien évidemment déroutés par le handicap de leur enfant. Le seul objectif de tout ça est de faire quelques menues économies. On est bien loin de l'humain et très proche de la maltraitance... Ce que je trouve également inquiétant, c'est que quelques enseignants croient réellement que leur pédagogie peut soigner un élève ou y contribuer très fortement. Ces collègues là, une fois devant le principe de réalité, frisent le burn-out. 1
nola Posté(e) 1 février 2016 Posté(e) 1 février 2016 La pédagogie n'a jamais soigné quiconque et pourtant depuis 2005 certains gros cerveaux essaient de nous le faire croire à nous professionnels et le font malheureusement croire à des parents qui sont bien évidemment déroutés par le handicap de leur enfant. Le seul objectif de tout ça est de faire quelques menues économies. On est bien loin de l'humain et très proche de la maltraitance... Ce que je trouve également inquiétant, c'est que quelques enseignants croient réellement que leur pédagogie peut soigner un élève ou y contribuer très fortement. Ces collègues là, une fois devant le principe de réalité, frisent le burn-out. Le travail pédagogique peut avoir des vertus thérapeutiques. De là à se croire tout-puissant, il y a effectivement un problème. Le lavage de cerveau institutionnel a été un peu trop efficace sur certains collègues fragiles.
fantomex Posté(e) 1 février 2016 Posté(e) 1 février 2016 Ok mais bon, à un moment donné, ils vont avoir à gérer un personnel vieillissant qu'ils ne vont pas pouvoir jeter à la poubelle comme ça sans faire de vagues. Il va forcement y avoir des problèmes qu'il faudra résoudre. Ce qui m'inquiète, c'est que rien n'est anticipé alors que le souci arrive vitesse grand V. Ceci doit être débattu, la question ne s'est jamais posée auparavant quand les personnels partaient à la retraite à 55 ans ou 57 ans. A 65 ans ou plus, nous ne pouvons pas raisonnablement rester au front devant un jeune public et continuer à faire tampon entre l'EN et la société. C'est trop et cela va se voir assez vite. Je compte poser cette question au CHSTC prochainement et j'engage ceux qui ont passé 55 ans et qui ne voient plus le bout du tunnel à faire de même. Malheureusement d'accord avec toi, on fonce dans le mur.
montagny Posté(e) 1 février 2016 Posté(e) 1 février 2016 La pédagogie n'a jamais soigné quiconque et pourtant depuis 2005 certains gros cerveaux essaient de nous le faire croire à nous professionnels et le font malheureusement croire à des parents qui sont bien évidemment déroutés par le handicap de leur enfant. Le seul objectif de tout ça est de faire quelques menues économies. On est bien loin de l'humain et très proche de la maltraitance... Ce que je trouve également inquiétant, c'est que quelques enseignants croient réellement que leur pédagogie peut soigner un élève ou y contribuer très fortement. Ces collègues là, une fois devant le principe de réalité, frisent le burn-out. +1 Quand j'entends des collègues formateurs régulièrement prôner la remise en question, je leur dis, ainsi qu'aux jeunes collègues, que certaines fois, il faut arrêter de se remettre en question car nous sommes face à des situations qui dépassent nos compétences. Sans tomber dans la médicalisation à tout rompre, il est vital de savoir quand nos compétences de professionnel de l'enseignement s'arrêtent afin de ne pas se griller ; il est nécessaire de regarder les 24 autres gamins qui ont besoin de nous et que nous sommes en capacité d'aider. Reconnaître ses limites est une compétence professionnelle.
bab33 Posté(e) 2 février 2016 Posté(e) 2 février 2016 (modifié) L'unsa sur son site réclame la prime annuelle de 500 euros pour les conseillers pédagogiques accordées aux ien depuis'peu en rep et rep+ pour accompagner la réforme école college .....On croit rêver Modifié 7 février 2016 par André Jorge
tiniouu Posté(e) 2 février 2016 Posté(e) 2 février 2016 La pédagogie n'a jamais soigné quiconque et pourtant depuis 2005 certains gros cerveaux essaient de nous le faire croire à nous professionnels et le font malheureusement croire à des parents qui sont bien évidemment déroutés par le handicap de leur enfant. Le seul objectif de tout ça est de faire quelques menues économies. On est bien loin de l'humain et très proche de la maltraitance... Ce que je trouve également inquiétant, c'est que quelques enseignants croient réellement que leur pédagogie peut soigner un élève ou y contribuer très fortement. Ces collègues là, une fois devant le principe de réalité, frisent le burn-out. +1 Quand j'entends des collègues formateurs régulièrement prôner la remise en question, je leur dis, ainsi qu'aux jeunes collègues, que certaines fois, il faut arrêter de se remettre en question car nous sommes face à des situations qui dépassent nos compétences. Sans tomber dans la médicalisation à tout rompre, il est vital de savoir quand nos compétences de professionnel de l'enseignement s'arrêtent afin de ne pas se griller ; il est nécessaire de regarder les 24 autres gamins qui ont besoin de nous et que nous sommes en capacité d'aider. Reconnaître ses limites est une compétence professionnelle. C'est mon questionnement du moment... Je voudrais MIEUX faire, TOUT faire...et je ne PEUX pas... Cours double en cycle 3, un élève de clis, un qui aurait dû redoubler....j'aimerais faire plus.....mais à l'impossible nul n'est tenu. C'est un grand travail sur soi que de savoir ce que l'on peut vraiment faire, et où il est sage de s'arrêter.... Je m'arrête, et m'en vais bouquiner, tiens!
nonau Posté(e) 3 février 2016 Posté(e) 3 février 2016 Pour rappel: http://snudifo84.fr/chrono_upload/chrono116_1.pdf Document intéressant permettant de se rappeler qui a voté cette Loi de droite (Fillon) et de rappeler également les coûts de scolarisation dans le spécialisé et dans le milieu classique.... Cette Loi Montchamp est d'une perversité sans nom, car sous son aspect humaniste et donc en apparence inattaquable, elle permet la scolarisation d'enfants dans un milieu normal sans soins spécifiques et sans rythmes spécifiques!! Et tout ça pour une histoire d'économies! Dans cette affaire tout le monde se retrouve en souffrance!
nonau Posté(e) 3 février 2016 Posté(e) 3 février 2016 Le pire dans cette histoire c'est de s'apercevoir que ces politiques mangent dans la main des lobbys des pesticides, qu'ils les soutiennent autour d'un bon repas! Pesticides qui provoquent une augmentation exponentielle des troubles autistiques chez l'enfant, l'hyper activité et autres troubles du comportements liés à l'absorption de perturbateurs endocriniens... Et ces gens-là se permettent de faire voter la Loi Montchamp pour faire des économies...La perversité jusqu'au bout!
cat99 Posté(e) 5 février 2016 Posté(e) 5 février 2016 Cette année , nous vivons l'année glorieuse où la classe ULIS pro n'existe plus, puisqu'il s'agit d'un.... dispositif... Résultat : les mômes explosent, ne peuvent pas suivre dans les classes auxquelles ils sont officiellement affectés et sont donc... dans une classe ULIS pro qui n'existe pas. Quant à ceux qui sont sortis du fameux dispositif, ils sont donc considérés comme des élèves lambda.... alors qu'ils galèrent et qu'ils n'auront jamais leur CAP parce que l'institution n'a visiblement pas compris qu'un handicap, c'est souvent pour la vie, et que ce n'est pas un coup de baguette magique qui fait disparaitre les difficultés. Ou comment la loi de 2005 dilue comme par magie, le handicap dans la pédagogie. Honteux. +1
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