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La CLIS devient ULIS


maîcresse-sandrine

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ton groupe cM2 a réellement quel niveau scolaire

 

car mes âges cm2 on un niveau ce1chez moi

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Deux de mes cm2 ont un bon niveau CE2. L'autre élève de CM2 a plutôt un niveau CE1.

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Tu vends du rêve là !

J'ai réussi à inclure tous mes élèves en EPS, 4 en arts visuels et 3 en sciences... + 1 un élève qui est quasiment à 100% en CM1. Mais c'est tout !

Du coup j'ai très souvent plus de 8 élèves dans le dispositif !

 

Mais en même temps, certains élèves ne pourraient pas suivre dans leur classe de référence car en gros décalage. Et certains le paieraient cher au niveau de leur confiance en soi qui est déjà bien faible...

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Si j'ai bien compris, Jenny56198 le groupe cm2 (niveau ce1-ce2) est à 80% inclus en CM2. Là, je me questionne :  comment les mettre en réussite et renforcer l'image de soi si on leur rappelle à chaque instant qu'ils ne comprennent rien comme les autres ? J'aurai vraiment peur qu'ils recommencent à mettre en place des stratégies d'évitement.

 

et que devient le groupe classe ? pour moi, le groupe classe (clis) a un réel effet porteur, rassurant, et structurant. Je n'aimerai pas le perdre.

 

Il est vrai que nos classes ne se ressemblent pas... Cette année (et de plus en plus), j'ai des élèves avec des niveaux très faibles, et dysharmonieux : Par exemple, D a un niveau de langage proche de sa classe d'âge (7 ans), mais des compétences en math niveau PS : il ne reconnaissait aucun chiffre,  aucune lettre en début d'année. il ne peut pas se taire (mes collègues ne pourraient pas l'accueillir, il a encore trop besoin d'un lien et d'une médiation forte.A a s'exprime très difficilement, on la comprend mal, mais elle a un niveau début de CP en math. par contre, elle veut toujours faire la grande et fait semblant de lire, demande du travail de plus grand, qu'elle ne peut achever, car elle "joue" encore à travailler. L a un niveau MS, E un niveau GS. 3 autres entrent dans la lecture et 5 sont lecteurs, mais parmi ces 5,  2 ne comprennent pas ce qu'elles lisent, et en math, la conservation des quantités n'est pas en place.Les 3 autres ont un niveau ce1-ce2.

 

et pour être franche, je n'aime pas l'idée dispositif. j'ai l'impression qu'on va encore avoir des difficultés à se faire comprendre des parents, et qu'on va déstabilisé des enfants déjà bien abimés...

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Alors, comme je le disais, j'ai la chance d'avoir une seule classe par niveau... De ce fait, j'ai constitué des groupes classes... Il arrive parfois que je n'aie que le groupe CE1 ( ils sont 4) , que le groupe CE2/CM1 ( j'en ai 5), ou uniquement le groupe CM2 ( j'en ai 3) et parfois il arrive qu'ils soient dans le dispositif tous en même temps...

Dans ma façon de travailler, j'essaye de partir du même album et j'adapte et différencie à l'intérieur des groupes... Le temps de regroupement est variable selon les élèves, les groupes... Le groupe CM2 par exemple est inclus à 80% en vue d'une orientation en 6ème inclusive... Mon petit nouveau classe d'âge CP est inclus à un peu moins de 50% sur la semaine... 

J'en tire tout de même un bénéfice ultra positif pour mes élèves et pour moi... Parce que l'inclusion est réelle, les élèves font partie de la classe d'âge... Et les groupes n'étant pas toujours en même temps dans le dispositif, je peux davantage intervenir au plus près de leurs besoins...

Le point négatif: le sentiment de compétences est parfois mis à rude épreuve... du coup, je dois davantage le travailler lorsqu'ils sont avec moi... Ce qui se développe un peu moins vite que si je les avais avec moi plus souvent...

De plus, je peux faire de la co-intervention.. ce qui est un bénéfice pour les collègues qui ne connaissent pas toujours le handicap et ses problématiques...

Je ne sais pas si c'est clair...

N'hésitez pas si vous avez des questions...

Bon courage...

comment travailles tu avec eux? 

est-ce que tu arrives encore à faire des projets? fais tu encore des matières comme arts visuels, ddm?

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Alors, effectivement, la mise en oeuvre de projets est plus compliquée mais pas impossible... J'en profite pour en mettre en place lorsque je les ai tous dans le dispositif... 

Et ensuite, j'en mets en place avec mes groupes selon les besoins que j'ai identifiés... C'est par la mise en place de ces projets que je travaille également le sentiment de compétences. Et il est également tout à fait possible de le travailler dans la classe de référence puisque mes outils peuvent être utilisés également dans ces classes... Il existe effectivement des décalages par rapport à la norme mais notre rôle est de proposer des adaptations pour contourner les besoins éducatifs particuliers de nos élèves et leur permettre d'apprendre quand même...

Tous mes élèves sont inclus en sciences, en histoire, en géographie, en histoire de l'art, en EPS, en anglais... Des adaptations ont été élaborées pour chacun de mes élèves... On n'attend pas la même chose que les autres élèves mais ils prennent ce qu'ils peuvent prendre... Au départ, ce dispositif me faisait peur parce qu'effectivement, il y a parfois de tels décalages que l'on se dit que les élèves vont être abîmés par de telles pratiques... Mais je peux vous assurer que ça fonctionne... La condition c'est de travailler en équipe et qu'il y ait une continuité entre ce qui est fait dans les classes et dans le dispositif... Le partenariat est à mon sens essentiel... 

Dans le dispositif, je travaille essentiellement le français et les mathématiques mais selon les projets, je peux y intégrer la découverte du monde ou les arts visuels... 

Je comprends vos réticences parce que la gymnastique n'est pas simple à appliquer et à mettre en oeuvre mais lorsque l'on a l'adhésion de tous, l'élève ne peut que se sentir en confiance... Encore une fois, je ne fais pas de l'inclusion à tout prix, lorsque je sens un élève vraiment fragile, je le garde avec moi dans le dispositif et j'augmente peu à peu le nombre d'inclusions au cours de l'année... Et la co-intervention est une pratique vraiment intéressante dans la mesure où l'on est vraiment une personne ressource au sein de l'école... Cela permet également d'ajuster les adaptations auxquelles il est parfois difficile de réfléchir sans savoir comment travaille le collègue et quels outils il utilise...

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