montagny Posté(e) 24 janvier 2016 Auteur Posté(e) 24 janvier 2016 Il est clair que la création, l'évolution du statut du directeur est directement lié à l'avenir juridique de l'école primaire (voir le rapport sur la réorganisation des circos) : soit l'école devient un établissement avec une certaine autonomie et donc un statut pour son directeur soit on passe sous la coupe du collège de secteur et donc avec aussi un statut pour le dirlo mais pas le même. Certains syndicats en faisant l'autruche face ce dilemme font pencher vers la seconde position ; alors que la première permettrait de garder des personnels issus du primaire à la tête des écoles. Dans mon département rural, le DSDEN a indiqué en CAPD que son but était de faire qu'il n'y ait plus d'école avec moins de 4 classes et plus de RPI (sous entendu au départ sur la base du volontariat puis en incitant via le porte-monnaie) et d'après lui des maires sont déjà d'accord pour passer la main à l'intercommunalité pour l'école.
dada Posté(e) 24 janvier 2016 Posté(e) 24 janvier 2016 Je n'ai pas envie de passer sous la direction des collèges, je n'ai rien contre nos collègues du secondaire mais ils sont tellement loin de ce que l'on vit, de nos relations aux familles, de nos petits bouts ( surtout en maternelle) vraiment c'est absurde de penser ainsi l'avenir de l'école primaire...
jeanounette Posté(e) 2 février 2016 Posté(e) 2 février 2016 Il est clair que la création, l'évolution du statut du directeur est directement lié à l'avenir juridique de l'école primaire (voir le rapport sur la réorganisation des circos) : soit l'école devient un établissement avec une certaine autonomie et donc un statut pour son directeur soit on passe sous la coupe du collège de secteur et donc avec aussi un statut pour le dirlo mais pas le même. Certains syndicats en faisant l'autruche face ce dilemme font pencher vers la seconde position ; alors que la première permettrait de garder des personnels issus du primaire à la tête des écoles. Dans mon département rural, le DSDEN a indiqué en CAPD que son but était de faire qu'il n'y ait plus d'école avec moins de 4 classes et plus de RPI (sous entendu au départ sur la base du volontariat puis en incitant via le porte-monnaie) et d'après lui des maires sont déjà d'accord pour passer la main à l'intercommunalité pour l'école. Certains syndicats nous font croire qu'il n'y a que ces 2 solutions ... J'ai plutôt tendance à croire que les tâches des directeurs se sont tellement alourdies , que c'est volontaire et que ça permet de rendre l'évolution du statut indispensable ...
nonau Posté(e) 3 février 2016 Posté(e) 3 février 2016 http://fo-snudi.fr/spip.php?article238 "Les IEN sont des fonctionnaires d’autorité chargés de faire mettre en œuvre les directives ministérielles par les enseignants, qu’ils soient adjoints ou directeurs. Le ministère et ses partenaires voudraient remettre en cause toute l’architecture de l’enseignement du 1er degré. En transformant les directeurs en VRP de la politique ministérielle auprès des adjoints, il bafoue à la fois le décret du 24 février 1989 modifié 2002 définissant les missions des directeurs d‘écoles et la place, le rôle des IEN également fonctionnaires d’Etat. De plus de quels conflits parle-t-on ? De ceux entre les enseignants et les parents, les municipalités ? Mais pour ces conflits, nul besoin de charte. L’application de l’article 11 du statut général de la fonction publique suffit. Alors c’est donc qu’il s’agit de faire « gérer » aux directeurs d’autres conflits, ceux que déclenchent la ministre par ses réformes rejetées par la masse des enseignants qui n’en peuvent plus de la réforme des rythmes scolaires, de l’inclusion à tout-va et de tout le reste."
montagny Posté(e) 3 février 2016 Auteur Posté(e) 3 février 2016 http://fo-snudi.fr/spip.php?article238 "Les IEN sont des fonctionnaires d’autorité chargés de faire mettre en œuvre les directives ministérielles par les enseignants, qu’ils soient adjoints ou directeurs. Le ministère et ses partenaires voudraient remettre en cause toute l’architecture de l’enseignement du 1er degré. En transformant les directeurs en VRP de la politique ministérielle auprès des adjoints, il bafoue à la fois le décret du 24 février 1989 modifié 2002 définissant les missions des directeurs d‘écoles et la place, le rôle des IEN également fonctionnaires d’Etat. De plus de quels conflits parle-t-on ? De ceux entre les enseignants et les parents, les municipalités ? Mais pour ces conflits, nul besoin de charte. L’application de l’article 11 du statut général de la fonction publique suffit. Alors c’est donc qu’il s’agit de faire « gérer » aux directeurs d’autres conflits, ceux que déclenchent la ministre par ses réformes rejetées par la masse des enseignants qui n’en peuvent plus de la réforme des rythmes scolaires, de l’inclusion à tout-va et de tout le reste." Es-tu directeur ? Connais-tu le quotidien des directeurs avec les "partenaires" de l'école ? Voilà tout ce qu'un directeur doit faire ; mettre noir sur blanc les rôles et missions de chacun ainsi que les relations et le respect nécessaires serait aller contre la défense des directeurs ? http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=84362 Préambule Dans l'enseignement primaire, un directeur veille à la bonne marche de chaque école maternelle ou élémentaire. Il prend toute disposition pour que l'école assure sa fonction de service public. La redéfinition des missions du service public d'éducation par la loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'École de la République du 8 juillet 2013, la priorité donnée à l'enseignement primaire dans la refondation, notamment par la nouvelle organisation du temps scolaire des écoles, ainsi que la réorganisation de la formation des enseignants dans le cadre des écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe), conduisent à préciser les attributions du directeur d'école dans les trois domaines de responsabilité que lui confère la réglementation en vigueur, notamment les articles 2 à 4 du décret n° 89-122 du 24 février 1989 : le pilotage pédagogique, le bon fonctionnement de l'école et les relations avec les partenaires. Dans le cadre de ce décret, le présent « référentiel métier » précise les missions des directeurs d'école afin de prendre en compte les enjeux croissants de la fonction de direction dans l'école primaire. Les annexes, mettant en regard des activités propres aux directeurs d'école, les capacités et compétences qu'elles mobilisent ainsi que les connaissances spécifiques qu'elles requièrent, visent à expliciter leurs pratiques professionnelles afin de permettre aux autorités académiques de leur proposer un accompagnement qui prenne en compte la diversité des contextes où elle est susceptible de s'exercer. Les connaissances spécifiques mentionnées dans ces annexes relèvent de la mission particulière du directeur d'école, les compétences professionnelles des métiers du professorat et de l'éducation définies dans l'arrêté du 1er juillet 2013 étant communes à tous les professeurs des écoles. Ce référentiel sert aussi de base pour une redéfinition du cadre et des objectifs de la formation des directeurs d'école, qui font l'objet d'un arrêté et d'une circulaire distincts. I - Responsabilités pédagogiques Il revient au directeur d'école, dans le cadre du projet d'école, d'assurer la coordination nécessaire entre les maîtres, d'animer l'équipe pédagogique et de veiller au bon déroulement des enseignements. Il est aussi membre de l'équipe éducative. Ces attributions requièrent des compétences en matière d'animation, d'impulsion et de pilotage. a - Animation Le directeur d'école assure la coordination nécessaire entre les enseignants de l'école ou ceux qui sont amenés à les remplacer ainsi qu'avec tous ceux qui sont amenés à y intervenir. Il préside le conseil des maîtres qu'il réunit au moins une fois par trimestre et chaque fois qu'il le juge utile ou que la moitié de ses membres en fait la demande. Il consulte ce conseil sur toutes les questions qui relèvent de sa compétence et sur celles qui sont nécessaires à la bonne coordination de l'équipe pédagogique. Il organise les travaux du conseil et en préside les séances, établit le relevé de conclusions, le transmet à l'inspecteur de l'éducation nationale chargé de la circonscription et en assure le suivi. Il veille à la tenue régulière des conseils de cycle. En outre, dans le cadre d'une formation initiale des enseignants fondée sur une entrée progressive dans le métier, il revient au directeur d'école avec le concours de l'équipe pédagogique, de veiller à la bonne intégration des stagiaires et des étudiants de l'ESPE affectés à l'école dans le cadre de leur formation ; il s'assure que toutes les conditions d'organisation sont remplies pour le bon déroulement de leur stage au sein de l'école. b - Impulsion Le directeur d'école veille à la diffusion auprès des maîtres de l'école des instructions et programmes officiels, et des documents d'accompagnement pour la mise en œuvre du socle commun de connaissances de compétences et de culture. Il s'assure des conditions nécessaires à la progression et à l'évaluation des élèves de l'école au plan collectif et individuel, et veille à ce qu'un dispositif de soutien, si nécessaire un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE), soit défini pour les élèves qui n'apparaissent pas en mesure de maîtriser les connaissances et compétences attendues à la fin d'un cycle d'enseignement ; il veille aussi à ce que des actions particulières soient prévues pour les élèves allophones inscrits à l'école ; il détermine et met en œuvre, avec tous les personnels de l'école, les aménagements qui peuvent être nécessaires pour le projet personnel de scolarisation (PPS) des élèves en situation de handicap ou pour le plan d'accompagnement personnalisé (PAP) des élèves dont les difficultés scolaires durables sont la conséquence d'un trouble des apprentissages. Le directeur réunit l'équipe éducative chaque fois que l'examen de la situation d'un élève ou d'un groupe d'élèves l'exige qu'il s'agisse de l'efficience scolaire, de l'assiduité ou du comportement. Le directeur impulse, aussi bien entre les cycles du premier degré qu'avec le collège, les liaisons nécessaires à la continuité des apprentissages ; il assure la participation de l'école aux actions de coopération et aux projets pédagogiques communs émanant du conseil école-collège. Le directeur encourage le travail transversal et les innovations pédagogiques. c - Pilotage Le directeur coordonne l'élaboration du projet d'école. Il veille à ce que ce projet décline les orientations académiques, prenne en compte les spécificités de l'école et prévoie un dispositif d'évaluation. Il assure le suivi du projet d'école et contribue au bon déroulement des expérimentations éventuellement prévues par le projet d'école. Il suscite au sein de l'équipe pédagogique toutes initiatives destinées à améliorer l'efficacité de l'enseignement en cohérence avec le projet d'école. Le directeur sensibilise l'équipe pédagogique à la qualité du climat scolaire. Il suscite si nécessaire, en mobilisant la communauté éducative, toutes initiatives de nature à améliorer le bien-être à l'école. II - Responsabilités relatives au fonctionnement de l'école Il revient au directeur de veiller à la bonne marche de l'école et au respect de la réglementation qui lui est applicable. a - Admission, accueil et surveillance des élèves Le directeur procède à l'admission des élèves inscrits par le maire ; il déclare au maire les enfants qui fréquentent l'école. En cas de changement d'école, il délivre le certificat de radiation et remet le livret scolaire aux parents. Il vérifie et signe les conventions qui peuvent être requises pour la scolarisation des élèves en situation de handicap et des élèves à besoins éducatifs particuliers. En outre, le directeur organise l'accueil et la surveillance des élèves. Le directeur veille au contrôle des présences, s'assure de la fréquentation régulière de l'école par les élèves en intervenant auprès des familles et en rendant compte, si nécessaire, à l'inspecteur d'académie-directeur académique des services de l'éducation nationale (IA-Dasen) des absences irrégulières. Il veille à ce que la commune lui fournisse les informations nécessaires à la transition entre les temps scolaire et périscolaire. b - Présidence du conseil d'école Le directeur réunit et préside le conseil d'école dans les conditions prévues par la réglementation: il établit l'ordre du jour et le communique aux membres du conseil ; il veille à ce que le conseil d'école soit consulté et délibère sur toutes les questions relevant de sa compétence ; il préside ses séances, établit le procès-verbal de chaque séance et en assure la diffusion et l'affichage. c - Règlement intérieur de l'école Le directeur organise l'élaboration du projet de règlement intérieur de l'école en référence au règlement type départemental des écoles et dans le cadre des instructions données par l'IA-Dasen, pour son actualisation ; il soumet pour avis à l'inspecteur de l'éducation nationale de sa circonscription le projet de règlement intérieur ; il soumet le projet de règlement intérieur au vote du conseil d'école, en assure la diffusion et l'affichage ainsi que la présentation aux parents des élèves nouvellement inscrits. Le directeur veille au respect du règlement intérieur par tous les membres de la communauté éducative, avec le concours de tous les personnels de l'école. d - Répartition des moyens et organisation des services Le directeur répartit les moyens d'enseignement, notamment les crédits attribués à l'école par la commune ou l'EPCI compétent, et fixe, après avis du conseil des maîtres, les modalités d'utilisation des locaux scolaires pendant les horaires d'enseignement. Après avis du conseil des maîtres, le directeur répartit les élèves en classes et groupes et arrête le service de tous les enseignants nommés à l'école. Dans le cadre du projet d'école, il organise les éventuels échanges de service ainsi que le service des enseignants relevant du dispositif Plus de maîtres que de classes. Le directeur organise le service et contrôle l'activité des personnels territoriaux, pendant leur temps de service à l'école, ainsi que des personnels contractuels affectés à l'école ; il veille à ce que les agents nommés en contrats aidés au sein de l'école bénéficient pendant leur période de formation de l'aide du tuteur prévu par la réglementation, et établit en tant que de besoin l'« attestation d'expérience professionnelle » prévue par l'article L. 5134-28-1 du code du travail. e - Sécurité de l'école Le directeur d'école est responsable de la mise en œuvre des dispositions relatives à la sécurité contre les risques d'incendie. Il est l'interlocuteur de la commission de sécurité. Il organise les exercices de sécurité obligatoires et actualise le registre de sécurité en lien avec la collectivité propriétaire des bâtiments. Si le même bâtiment abrite deux écoles, un directeur est désigné comme responsable unique de la sécurité. Le directeur, dans le cadre du conseil des maîtres, élabore le plan particulier de mise en sûreté face aux risques majeurs (PPMS). Il veille à ce qu'une information claire soit donnée aux familles sur les dispositions prises pour faire face aux risques majeurs, et à ce qu'une éducation à la sécurité soit prévue par le projet d'école. Le directeur d'école diffuse les consignes de sécurité prévues par le règlement intérieur de l'école et veille à leur mise en œuvre ; en particulier, il doit signaler sans délai au maire de la commune ou au président de l'EPCI compétent ainsi qu'à l'IA-Dasen, les installations ou dégradations des locaux qui pourraient constituer une cause de danger pour les élèves. Il peut, en cas de nécessité, être amené à prendre lui-même toutes mesures d'urgence propres à assurer la sécurité des personnes, avant d'en référer au maire ou au président de l'EPCI compétent, et d'en informer, éventuellement, les représentants du personnel au comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). III - Relations avec les parents et les partenaires de l'école Le directeur est l'interlocuteur de la commune ou de l'EPCI éventuellement compétent pour son école. Il veille à la qualité des relations de l'école avec les parents d'élèves et avec l'ensemble des partenaires de l'action éducatrice. Il contribue à la protection de l'enfance en liaison avec les services compétents. a - Relations avec la commune ou l'EPCI compétent Le directeur représente l'institution scolaire auprès de la commune, notamment pour la définition et le pilotage des politiques éducatives territorialisées (projet éducatif territorial – PEDT – ou volet éducatif des nouveaux contrats de ville, et programmes de réussite éducative – PRE) ; il peut être amené à participer à des commissions ou à des groupes de travail dans le cadre de politiques de sécurité publique et de prévention (conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance – CLSPD –, zone de sécurité prioritaire – ZSP). Si un coordonnateur ou référent des activités périscolaires a été désigné par la commune, le directeur d'école lui présente le projet d'école et entretient avec lui les relations nécessaires pour favoriser la complémentarité de ces activités avec le projet d'école. b - Relations avec les parents d'élèves Le directeur facilite la participation des parents à l'action éducatrice de l'école en leur diffusant l'information nécessaire. Il favorise leur implication dans l'élaboration du projet d'école initié par l'équipe pédagogique. Il veille à ce qu'une réponse soit donnée à leurs demandes d'information et d'entrevues. Le directeur assure l'organisation des élections des représentants de parents d'élèves au conseil d'école. c - Participation à la protection de l'enfance Le directeur d'école contribue à la protection des enfants en liaison avec les services compétents. Il participe au repérage des situations d'élèves en danger ou en risque de l'être et organise la réflexion partagée entre les membres de l'équipe éducative. Il s'assure de l'affichage du numéro du service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger. En lien avec les personnels sociaux et de santé de l'éducation nationale, il est l'interlocuteur des partenaires (services sociaux, éducatifs, de santé) et des autorités locales, le cas échéant. Il assure la transmission des informations préoccupantes au président du conseil général et des signalements concernant les élèves en danger ou en risque de danger, selon la procédure fixée dans le protocole départemental de protection de l'enfance. Il veille à ce que soit préservée la qualité des relations entre l'école et les parents concernés par ces situations.
orime Posté(e) 3 février 2016 Posté(e) 3 février 2016 De plus de quels conflits parle-t-on ? Ceux qui nous pourrissent la vie au quotidien et faire le tampon toute la journée entre tous les "partenaires" extérieurs.
dada Posté(e) 3 février 2016 Posté(e) 3 février 2016 De plus de quels conflits parle-t-on ? Ceux qui nous pourrissent la vie au quotidien et faire le tampon toute la journée entre tous les "partenaires" extérieurs. Et les collègues aussi...
pedro9940 Posté(e) 28 mars 2016 Posté(e) 28 mars 2016 Les signataires de cette charte ont plus qu'un train de retard, en particulier le GIDD qui se cramponne à un statut des directeurs depuis des années et qui n'a que ce mot-là à la bouche. Je ferai les remarques suivantes: 1° cette charte n'a aucune valeur légale ou réglementaire 2° Son contenu laisse songeur, je ne reviendrai pas sur le "gérer les conflits" en particulier 3°Le manque de statut des directeurs actuels ne leur empêche pas d'accomplir leurs missions, telles qu'elles sont définies par le décret dont ils relèvent. Les autres missions qui leur sont ajoutées au fil des ans par circulaires ou par accommodements des textes/pressions des DASEN et IEN ne justifient pas un changement de statut: il suffit d'un mot en trois lettres: "non" . Et c'est réglé. Bon sens, référence aux textes, qualité dans les relations humaines valent largement un pouvoir hiérarchique : le pouvoir sans autorité morale ne sert à rien. Le fait est que bon nombre de directeurs /trices n'ont rien à faire dans cette fonction car ils n'en ont pas les épaules ou les qualités humaines requises. Que beaucoup se rêvent et se prennent au sérieux aussi. 4° Les IEN sont tenus à un devoir de loyauté et agissent par délégation du DASEN. Ce sont donc des acteurs majeurs dans la dégradation actuelle de l'école. Que certains soient très mal est évident. Il n'empêche qu ils sont encore là et que les IEN par leurs agissements et/ou leur silence envers leur propre hiérarchie cautionnent tout ce qui se passe. Ayez toujours à l'esprit qu'ils ont été recrutés non seulement en raison de leurs compétences, indéniables, mais surtout en raison de leur profil: carriérisme, indépendance du champ,servilité, petit soldat de la République. Signer une charte avec les IEN c'est signer dès lors un contrat avec son bourreau. C'est en plus infantilisant . Imaginer qu'on se hisse et qu'on donne une stature à la fonction en tentant de se mettre au niveau de l'IEN est complètement puéril et traduit une certaine arrogance de la part de certains directeurs/trices. Un IEN serait en droit de dire "t'es qui, toi?" "Tas passé un concours sélectif? t as eu une formation digne de ce nom? Tes prétendues compétences ont été validées? T'as pas le courage de me résister quand je te demande de me manger dans la main, tu dis amen à toutes mes demandes aussi infondées soient elles, tu baisses la tête dès que je te regarde et tu veux que je signe une charte avec toi???" Je suis personnellement très ami avec un IEN, ancien collègue PE. C'est mon infiltré dans le système. Je puis vous affirmer que cette charte les a fait mourir de rire dans un département voisin.... Dans l'académie de Bordeaux, depuis l'année dernière, les postes de direction d'écoles de 10 classes et plus sont à profil: lettre de motivation + CV + entretien avec 2 IEN et un directeur (bravo collègue!!!!). L'objectif est clair: placer dans les grosses écoles des IEN bis, des bons petits soldats aux ordres. Allez donc faire signer cette charte au recteur voire à Najat.... 5° Cette charte s'inscrit dans la démarche d'obtention d'un statut pour les directeurs. Qu'on se le dise une fois pour toutes: il n'y aura pas de statut de directeur. Tel que je vois les choses les principaux de collège vont devenir les supérieurs des instits et il faudra juste un relais au niveau des écoles rétribué en prime et points d'indices. Point. De toutes façons un statut ne tombera pas du ciel. Les anciens instits le savent bien. 6° Cette charte tombe comme un cheveu sur la soupe. L'important est ailleurs. Pendant que certains se gaussent sur cette charte on détruit l'école avec la complicité de certains syndicats signataires de la charte. Pfff...... Que du flan tout ça.
montagny Posté(e) 28 mars 2016 Auteur Posté(e) 28 mars 2016 Cette charte vient en complément du référentiel directeur cité plus haut. Ton manque d'objectivité vis à vis de cette charte, c'est ton droit, peut être pris pour du mépris envers les directeurs/trices en poste et surtout cela met en relief ton ignorance du quotidien d'un dirlo : " Bon sens, référence aux textes, qualité dans les relations humaines valent largement un pouvoir hiérarchique : le pouvoir sans autorité morale ne sert à rien. Le fait est que bon nombre de directeurs /trices n'ont rien à faire dans cette fonction car ils n'en ont pas les épaules ou les qualités humaines requises. Que beaucoup se rêvent et se prennent au sérieux aussi. " Si on n'arrive pas à attirer les bonnes personnes sur ces postes de direction c'est bien que la fonction n'est pas valorisée : salaire, reconnaissance par des moyens appropriés, et surtout formation ! Dire que " ils n'en ont pas les épaules ou les qualités humaines requises " montre bien ta propension naturelle à prendre en compte l'autre ; comment gérer des situations pour lesquelles tu n'as pas été formé et pour lesquelles tu n'es pas reconnu ni par des moyens ni un salaire.... " Je puis vous affirmer que cette charte les a fait mourir de rire dans un département voisin.... " on sent ta connaissance du terrain.... ici les IEN se sont emparé du référentiel et de la charte (via iA adjoint) pour en faire la base de travail des réunions de directeurs de l'année prochaine. Ta condescendance n'a d'égal que le mépris pour les dirlos...si tu te sens si fort vas-y, il y a plein de poste au mouvement !
dada Posté(e) 28 mars 2016 Posté(e) 28 mars 2016 J'ai eu ces dernières années deux "bébés IEN" qui sortaient tout juste de leur direction d'école ( pas des écoles de 15 classes hein, des écoles normales ) Je peux t'assurer qu'ils n'ont jamais été morts de rire, ils savaient très bien la réalité de notre fonction et lors des réunions de directeurs ils reviennent fréquemment sur le référentiel du directeur. Par ailleurs les syndicats de notre département ne se gênent pas pour leur rappeler très régulièrement la notion d'allègement des taches , de même que nous, directeurs, en réunion , savons très bien ouvrir notre clapet pour remettre à leur place des ien qui seraient un peu trop exigeants. Tous les directeurs ne sont pas des dictateurs pour leurs équipes ni des moutons pour leurs IEN, faut arrêter ...
pedro9940 Posté(e) 28 mars 2016 Posté(e) 28 mars 2016 Bonjour, Je suis directeur depuis 10 dans dans une école de 10 classes et même 11 pendant 6 ans. Je pense bien connaître la situation des directeurs. Actuellement l'école compte 256 élèves de la TPS au CM2. Mon intervention ne se veut pas condescendante mais à part dans certaines écoles, il faut arrêter de se la raconter. Beaucoup de tâches de direction relèvent d'un niveau CAP administratif et la dame qui est au guichet d'une mairie n'a pas moins de travail. Preuve en est qu'on prétend aider les directeurs/trices en leur attribuant une AVS, personnel dans la majorité des cas non qualifié, non formé souvent en détresse sociale voire personnelle pour qui au regard des tâches qui leur sont confiées se retrouvent en régression professionnelle par rapport à leur précédent emploi.Quand je vois comment ce personnel est employé bien trop souvent - je n'ose dire utilisé- par des directeurs/trices qui leur font faire des photocopies et des tâches à l'avenant qui sortent souvent de leurs missions, toute la journée (surveillance de classes si maître absent, accompagnement de sorties scolaires avec heures en plus, réunions sans leur accord, photocops pour PE...,) je suis scandalisé. Que des directeurs avec mi temps voire même décharge à temps plein aient recours à une AVS me paraît sauf quelques cas particuliers , abusif. Dans l'autre sens, leurs missions et responsabilités ne cessent de s'étendre mais pour beaucoup de fois hors cadre par abus de circulaires et/ou de décisions de DASEN oui IEN qui s'octroient des prérogatives à leur encontre qu'ils n'ont pas ). Je suis sidéré que des directeurs/trices acceptent cette évolution car ils n'osent pas s'opposer et réclament en conséquence un statut alors qu'accepter c'est justement retarder voire rendre inutile tout changement . Je perçois près de 400 euros par mois de plus que ma collègue de CM et je trouve cela plus qu'honorable. Je confirme ce que j'ai dit sur le fait que la charte a bien fait rire les IEN d'un département voisin au mien, désolé pour ton égo. Les IEN qui "s'en emparent" te donnent le change, tu es bien naïf, réveille toi bordel. Nous vivons dans un monde trop différent pour qu'une quelconque compromission au delà d'une simple et courtoise "bonne relation" puisse exister. A eux la loyauté envers l'administration centrale, les directives des DASEN, leur maître dont ils ont délégation, les accommodements avec les textes, les primes frais nouvel échelon d'avancement sur mesure, la pédagogie officielle et à nous la débrouille et le garde à vous, du moins c'est ce qui est attendu et sera exigé avec le statut que tu réclames tant, cette charte n'étant inscrite que dans cette perspective (vois déjà les postes à profils pour direction à 10 classes et plus) Je vois que tu n'a pas répondu à mes points 5° et 6° privilégiant une attaque ad nominem et de réflexe corporatiste . Bon. Chacun ses priorités. Moi en ce qui me concerne vu l'état de l'école, de la déconsidération à tous les niveaux envers les PE que nous sommes y compris quand on est directeurs/trices, cette charte est le cadet de mes soucis. Elle ne résoudra rien et n'apportera rien, ni aux élèves ni aux enseignants ni aux directeurs/trices. Ce n'est que du flan je me répète et dans un an on en parlera plus. Et comme je l'ai dit, ce n'est pas en voulant se hisser au niveau des IEN en se mettant sur la pointe des pieds que la fonction sortira grandie.
montagny Posté(e) 28 mars 2016 Auteur Posté(e) 28 mars 2016 pour le point 5 : bien sûr qu'il n'y aura pas création d'un nouveau statut (dans le sens juridique du terme avec changement de catégorie) mais il reste deux options : - emploi de directeur avec statut fonctionnel qui implique un recrutement au sein des PE, une revalorisation et de nouveaux moyens - dans chaque collège il y aura un adjoint primaire et un adjoint secondaire avec un recrutement comme pour les principaux et proviseurs actuellement et donc pas forcément issus du primaire Pour le point 6 : l'important pour moi n'est pas cette charte mais le référentiel métier qui liste clairement nos tâches et qui lui est un document opposable (encore récemment le Dasen a voulu donner 6h de formation au EVS dispensé par les dirlos (sans rien en plus) et bien le référentiel indique un tutorat et non une formation de la part des dirlos envers les EVS : deux syndicats ont porté cela en CAPD et l'administration a reculé. La charte est un élément d'appui et plusieurs IEN m'ont indiqué que même si cela tombait sous le sens pour beaucoup d'entre eux, elle peut servir face à ceux qui exagèrent...même si cela ne suffit pas toujours. Totalement déchargé, j'apprécie l'EVS à mi-temps pour me libérer de tâches qui nuisent au fonctionnement de l'école quand je suis seul à les assumer. Quant au respect de leurs horaires et de leurs compétences il est clair que certain(e)s dirlos abusent. Si on avait une réelle reconnaissance de notre travail )à travers un statut d'emploi fonctionnel et tout ce qui va avec et bien on pourrait prétendre avoir du personnel de secrétariat formé.
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