maiden Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 il y a 10 minutes, Nyméria a dit : Et dire qu'il faut accorder avec le complément du verbe s'il est avant plutôt que COD, ça peut marcher aussi je pense. Les COI avant le verbe ne doivent pas être si nombreux. Et les phrases construites ainsi par des élèves de CM encore moins... Mais le but c'est justement qu'elles le deviennent, nombreuses ! Lucien a dit à sa maman qu'il voulait un vaisseau star wars. Elle lui a répondu qu'elle lui en offrirait un à Noël. C'est un attendu de CM, sacrebleu ! (bon, pas de début CM1, certes, c'est un travail de longue haleine)
bicette Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 il y a une heure, Maethina a dit : Ce n'est pas étonnant qu'on en arrive là : ce gouvernement a depuis le début réussi le tour de force de monter les uns contre les autres , en opposant riches et pauvres, en prenant à Pierre pour habiller Paul. Cette réforme nous a été imposée après une mascarade qui voulait nous laisser croire que nous avions été "invités" à donner notre avis, alors que notre avis, ils s'en contrefichent. A force de subir des injonctions venues d'en haut toutes plus tordues que les unes que les autres, à force d'avoir le sentiment que nous sommes corvéables à merci sans aucune espèce de reconnaissance pour notre travail, alors oui, ça ne m'étonne pas que certains collègues fassent de la "résistance" passive envers ces nouveaux programmes, après tout, la résistance c'est tout ce qui nous reste.... C'est une T1 qui vous parle, vous noterez qu'il ne m'a pas fallu très longtemps au sein de l'EN pour être déjà totalement désabusée. Je te rassure, on entend ça à chaque consultation sur les programmes; pour les programmes de 2008 c'était déjà la rengaine du "On nous demande notre avis pour rien, tout est déjà fait..." Je trouve qu'en nous laissant plus de temps pour la littérature et la rédaction, on nous a écoutés. On se plaint toujours de ne pas avoir le temps de tout boucler et là, on nous en laisse du temps. Faudra pas se plaindre après. Après, j'ai quelques collègues pour qui il est plus simple (pour eux) de balancer un exercice d'analyses de fonctions dans la phrase plutôt que de construire, mener et corriger une séance de rédaction . Le boulot n'est largement pas le même surtout en CM mais là ils vont devoir s'y coller et ça grince des dents... Après, je pense qu'il va y avoir une nécessaire période d'adaptation à ces nouveaux programmes. Il va m'être difficile de laisser complètement tomber la terminologie l'an prochain, avec des élèves de CM2 qui en ont entendu parler pendant 2 ans . A moi d'ajuster sans trop les perturber.
rhâââ Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 D'année en année j'ai de plus en plus de retard sur le programme, alors qu'avec l'expérience ça devrait être le contraire. Laisser plus de temps aux élèves pour acquérir les bases, c'est une bonne chose à mon avis. On peut le déplorer mais c'est une réalité que beaucoup de collègues rencontrent sur le terrain : les élèves et leurs parents sont de moins en moins portés sur les apprentissages scolaires.
Pablo Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 il y a 39 minutes, maiden a dit : Comment les faire bien écrire sans parler de grammaire ? Dans ce cas comment abordes-tu la pronominalisation des sujets ou compléments d'objet pour éviter les répétitions en CM1 ? Je travaille justement sur des squelettes grammaticaux pour faire écrire mes élèves et les distinctions COD / COI et autres sont indispensables (je n'aborde le COS qu'en fin de CM2 au cas où on leur en parlerait au collège.) Si tous les mercredi de l'année tu leur fais écrire des phrases sur un thème en devant suivre une structure de natures ou de fonctions, je t'assure qu'à la fin de l'année tu vois peu de syntaxes abracadabrantesques en rédaction. Ex : D + N, PPS + PPC + Vtr(ansitif) + D + NC Le matin, je me lave les mains. ou : CCL, S + Vint + CCM Dans le jardin, le chat dort tranquillement. Et comment bien enseigner les accords dans ce type de cas : Je les mange, Je lui donne sans expliquer que le pronom est un COD ou un COI, soit un complément du verbe et non son sujet ? Et le "je vous voyEZ"? J'adore le VOUS devant le verbe C'est tellement plus simple de leur dire que JE/TU/IL sont toujours sujets mais que VOUS et NOUS peuvent eux être COD ou COI que je me vois mal faire une phrase avec le mot prédicat pour les aider Et que l'on ne me sorte pas l'argument des élèves en difficultés j'ai un élève qui est en RASED depuis la PS et il arrive à très bien analyser les phrases, la régularité et la technicité de l'"exercice" le rassurent
Pablo Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 il y a 2 minutes, rhâââ a dit : D'année en année j'ai de plus en plus de retard sur le programme, alors qu'avec l'expérience ça devrait être le contraire. Laisser plus de temps aux élèves pour acquérir les bases, c'est une bonne chose à mon avis. On peut le déplorer mais c'est une réalité que beaucoup de collègues rencontrent sur le terrain : les élèves et leurs parents sont de moins en moins portés sur les apprentissages scolaires. Beaucoup de collègues continuent aussi à se battre et ont des résultats.. pourquoi niveler par le bas à tout prix? L'égalité des chances ne doit pas se résumer à ce que tous les élèves sachent lire Oui-oui va à la piscine à la fin du CM2 On doit mettre plus de moyens sur la table pour aider les élèves en difficulté, leur faire bénéficier d'un vrai réseau et non partir du principe que comme certains n'y arriveront pas autant ne pas le permettre aux autres. Parce que il ne faut pas se leurrer, ceux qui sont encore portés sur les apprentissages scolaires continueront à bosser comme des dingues à côté et ceux qui ne le sont pas n'iront pas plus loin. On augmente la fracture au lieu de la réparer. 2
maiden Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Tout à fait, et c'est justement extrêmement compatible avec le travail de rédaction, puisque c'est complémentaire. Je me rappelle qu'en début de carrière je suivais les "enseignements" de l'IUFM en rédaction, avec des grilles à la mords-moi le noeud "construites" avec les élèves, des corrections et relectures interminables qui épuisaient tout le monde et au final ne donnait pas grand-chose; et en effet, j'avais mis la rédaction de côté, jusqu'à ce que j'apprenne à revenir à des choses simples et indispensables, qu'on retrouve en effet dans les nouveaux programmes. Mais pour bien écrire, il faut aller de la phrase au texte (même si en lecture on voit très tôt les types de texte), et pour bien écrire des phrases ... on ne peut pas faire l'impasse sur de la grammaire, qui peut avoir des aspects ludiques sans renier ses ambitions J'en profite pour mettre un lien vers Loustics dont je vais piquer les ateliers auto-correctifs pour mes élèves en difficulté : http://www.loustics.eu/atelier-autocorrectif-fonction-dans-la-phrase-a113061960
bicette Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 il y a 3 minutes, Pablo a dit : Beaucoup de collègues continuent aussi à se battre et ont des résultats.. pourquoi niveler par le bas à tout prix? L'égalité des chances ne doit pas se résumer à ce que tous les élèves sachent lire Oui-oui va à la piscine à la fin du CM2 On doit mettre plus de moyens sur la table pour aider les élèves en difficulté, leur faire bénéficier d'un vrai réseau et non partir du principe que comme certains n'y arriveront pas autant ne pas le permettre aux autres. Parce que il ne faut pas se leurrer, ceux qui sont encore portés sur les apprentissages scolaires continueront à bosser comme des dingues à côté et ceux qui ne le sont pas n'iront pas plus loin. On augmente la fracture au lieu de la réparer. Ah, tiens, dans les programmes j'ai vu : mythologie, textes classiques, théâtre mais pas "Oui-oui va à la piscine"...
Nyméria Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Je pense qu'on a tous le même but, mais pas la même vision des choses pour y arriver. Pour moi il ne s'agit pas de niveler par le bas, il s'agit de dégager du temps en allégeant le programme de grammaire pour permettre d'en consacrer plus en rédaction et en lecture, ce qui sera vraiment utile à tous, quel que soit ensuite leur parcours scolaire. Je vais pouvoir recommencer le cahier d'écrivain, faire une séance de lecture offerte supplémentaire et ne pas alterner rédaction / atelier de lecture mais faire les deux chaque semaine. Partant de ce constat, franchement, les COS ne me manqueront pas. Ce qui me chiffonne et rend sans doute mon ton un peu sec parfois c'est que je lis " on ne peut pas faire l'impasse sur de la grammaire " : je trouve cette accusation injuste, porteuse d'un jugement moralisateur. Il ne s'agit pas de faire l'impasse sur la grammaire, mais de ne plus distinguer les CO entre eux, ni les CC entre eux. Les CO sont nommés compléments de verbe, les CC compléments de phrase. ça va vraiment changer la face du monde ? Les collègues qui font des exercices de systématisation pour différencier les uns des autres chaque jour durant 10 minutes pourront utiliser ce temps pour faire écrire les élèves, ou les faire lire. 10 minutes par jour, ça donne 50 minutes sur la semaine, une grosse séance de littérature chez moi. Et d'une manière plus générale, on pourrait débattre de ça, être d'accord, pas d'accord, mais sur le principe je suis désolée, on peut le tourner comme on veut, on a un programme à appliquer et on est tenu de le faire. Qu'on ne le fasse pas est une chose, mais qu'on se mette d'accord en groupe et qu'on l'affirme haut et fort, je le répète, ça me dépasse. Les collègues qui sont contre les nouveaux rythmes vont quand même bosser le mercredi, parce qu'ils savent qu'ils vont se faire taper sur les doigts. Là sur les programmes évidemment les choses sont différentes et j'ai le sentiment que certains (pas forcément ici, mais de ce que j'entends parfois irl) vont s'en donner à cœur joie, comme c'est le cas pour les APC qui sont régulièrement zappées. Il y a 3 heures, maiden a dit : Comment les faire bien écrire sans parler de grammaire ? Dans ce cas comment abordes-tu la pronominalisation des sujets ou compléments d'objet pour éviter les répétitions en CM1 ? Je travaille justement sur des squelettes grammaticaux pour faire écrire mes élèves et les distinctions COD / COI et autres sont indispensables (je n'aborde le COS qu'en fin de CM2 au cas où on leur en parlerait au collège.) Et comment bien enseigner les accords dans ce type de cas : Je les mange, Je lui donne sans expliquer que le pronom est un COD ou un COI, soit un complément du verbe et non son sujet ? La pronominalisation, on n'a pas besoin de distinguer COI de COD pour la faire. On pronominalise le complément de verbe. Travailler les squelettes sert pour moi à s'entrainer à distinguer les différents CC et CO, pas à écrire des phrases correctes. C'est de la grammaire pas de la rédaction à mon sens. Pour rédiger des phrases correctes, je trouvais bien ce qu'on voyait dans les évaluations nationales de CM2, un exercice avec plusieurs informations à caser dans une seule phrase. Quand à enseigner les accords dans "je les mange", j'ai du mal à voir l'intérêt de distinguer COD de COI étant donné que ça s'accorde avec le sujet. Donc non, ça ne s'accorde pas avec "les" parce que le sujet est "je" et pas "les". D'autant que lors de ces erreurs généralement on a "manges" et pas "mangent". Donc là, il y a aussi confusion sur la nature verbe / nom au niveau des accords. Et pour reprendre les thèmes cités, moi qui adore la mythologie, je suis contente de me dire que je vais justement faire pouvoir lire à mes meilleurs élèves des textes plus ambitieux sur ce thème, ce que je n'avais pas le temps de faire jusque là.
maiden Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Je répondrai bien point par point, mais en fait je crois qu'on tourne en rond et qu'on ne sera de toute façon pas d'accord, ni sur l'utilisation de la grammaire, ni sur un devoir d'obéissance aveugle aux programmes. Bon, au moins on n'est pas dans la même équipe, et je préfère ne pas être d'accord avec toi sur un forum et au final m'enrichir d'un autre point de vue plutôt que de se friter en salle des maîtres toute la cinquième période sur notre progression à la rentrée
Nyméria Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Non effectivement. Tu évoques encore l'utilisation de "la grammaire" quand il ne s'agit pour moi que d'un point de la grammaire, et d’obéissance aveugle parce que je trouve anormal de ne pas respecter les programmes auxquels on est tenus. Mais tu sais, tous mes collègues irl n'ont pas forcément mon avis non plus, ce n'est pas pour autant qu'on se fâche et qu'il y a une guerre des clans dans mon école. Chacun fait comme il veut dans sa classe.
Pablo Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Il y a 2 heures, Nyméria a dit : Je pense qu'on a tous le même but, mais pas la même vision des choses pour y arriver. Pour moi il ne s'agit pas de niveler par le bas, il s'agit de dégager du temps en allégeant le programme de grammaire pour permettre d'en consacrer plus en rédaction et en lecture, ce qui sera vraiment utile à tous, quel que soit ensuite leur parcours scolaire. Je vais pouvoir recommencer le cahier d'écrivain, faire une séance de lecture offerte supplémentaire et ne pas alterner rédaction / atelier de lecture mais faire les deux chaque semaine. Partant de ce constat, franchement, les COS ne me manqueront pas. Ce qui me chiffonne et rend sans doute mon ton un peu sec parfois c'est que je lis " on ne peut pas faire l'impasse sur de la grammaire " : je trouve cette accusation injuste, porteuse d'un jugement moralisateur. Il ne s'agit pas de faire l'impasse sur la grammaire, mais de ne plus distinguer les CO entre eux, ni les CC entre eux. Les CO sont nommés compléments de verbe, les CC compléments de phrase. ça va vraiment changer la face du monde ? Les collègues qui font des exercices de systématisation pour différencier les uns des autres chaque jour durant 10 minutes pourront utiliser ce temps pour faire écrire les élèves, ou les faire lire. 10 minutes par jour, ça donne 50 minutes sur la semaine, une grosse séance de littérature chez moi. Et d'une manière plus générale, on pourrait débattre de ça, être d'accord, pas d'accord, mais sur le principe je suis désolée, on peut le tourner comme on veut, on a un programme à appliquer et on est tenu de le faire. Qu'on ne le fasse pas est une chose, mais qu'on se mette d'accord en groupe et qu'on l'affirme haut et fort, je le répète, ça me dépasse. Les collègues qui sont contre les nouveaux rythmes vont quand même bosser le mercredi, parce qu'ils savent qu'ils vont se faire taper sur les doigts. Là sur les programmes évidemment les choses sont différentes et j'ai le sentiment que certains (pas forcément ici, mais de ce que j'entends parfois irl) vont s'en donner à cœur joie, comme c'est le cas pour les APC qui sont régulièrement zappées. La pronominalisation, on n'a pas besoin de distinguer COI de COD pour la faire. On pronominalise le complément de verbe. Travailler les squelettes sert pour moi à s'entrainer à distinguer les différents CC et CO, pas à écrire des phrases correctes. C'est de la grammaire pas de la rédaction à mon sens. Pour rédiger des phrases correctes, je trouvais bien ce qu'on voyait dans les évaluations nationales de CM2, un exercice avec plusieurs informations à caser dans une seule phrase. Quand à enseigner les accords dans "je les mange", j'ai du mal à voir l'intérêt de distinguer COD de COI étant donné que ça s'accorde avec le sujet. Donc non, ça ne s'accorde pas avec "les" parce que le sujet est "je" et pas "les". D'autant que lors de ces erreurs généralement on a "manges" et pas "mangent". Donc là, il y a aussi confusion sur la nature verbe / nom au niveau des accords. Et pour reprendre les thèmes cités, moi qui adore la mythologie, je suis contente de me dire que je vais justement faire pouvoir lire à mes meilleurs élèves des textes plus ambitieux sur ce thème, ce que je n'avais pas le temps de faire jusque là. Franchement je ne vois pas comment leur apprendre pourquoi "je les ai mangés" et "je leur ai parlé" sans distinguer COD et COI je sais je suis tenace mais si vous avez des astuces......... Quant à la mythologie je ne comprends pas le problème, je l'ai toujours faite et depuis le temps qu'elle existe je trouve curieux que deux PE au moins voient son apparition dans les programmes comme révolutionnaires, si Le feuilleton d'Hermès a autant de succès c'est bien grâce aux instits
cyrille1 Posté(e) 30 avril 2016 Posté(e) 30 avril 2016 Il y a 6 heures, Pablo a dit : j'adore le ton... d'autant que c'est un faux argument puisque si on suit ton raisonnement ça ne me gênera pas de continuer à le faire .. bref décidément je ne comprendrais jamais ce côté "doigt sur la couture du pantalon" Il n'empêche on en revient donc à mon principal problème.. Comment faites-vous pour corriger les erreurs de vos élèves en production d'écrit sans leur expliquer.. j'ai parlé de l’accord du PP quand la question s'est posée dans leurs textes, on a un problème on y répond, alors non je ne regarde pas forcément dans le programme si j'ai le droit de répondre à leurs interrogations Les élèves corrigent uniquement ce qu'ils peuvent corriger sinon il faudrait apprendre toutes les leçons de grammaire et d'orthographe avant de commencer à pratiquer la production d'écrits. Actuellement mes CE2 peuvent corriger l'orthographe lexicale d'un mot (grâce au dictionnaire normal, mais je n'aime pas trop ou mieux dictionnaire phonologique), l'accord dans le groupe nominal (masculin/féminin; singulier/pluriel), l'accord sujet/verbe mais uniquement avec des temps appris. L'accord du participe passé avec être n'étant pas à leur programme, ils ne corrigent pas ;de même l'accord avec l'attribut. soit je corrige directement, soit si c'est un enfant performant je lui explique. Les CM1 peuvent corriger ces deux derniers points mais pas encore quelques homophones grammaticaux. Là encore je corrige directement. On ne peut pas tout leur expliquer dès qu'il y a une erreur grammaticale ou orthographique. Ils sont déjà à gérer les erreurs qu'ils peuvent corriger. C'est déjà bien suffisant. Sinon, on les freine dans leurs productions d'écrits. Pour les sujets et pour éviter les répétitions, ils listent avant d'écrire une série de pronoms ou de groupes nominaux qui leur éviteront de répéter il, elle ou le prénom du personnage.
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