retourner dans l'ordinaire? des témoignages?

[loula1102]

J'ai passé le concours de PE pour me spécialiser de suite et travailler en institut. Chose faie jusqu'à un changement de département. Je n'ai pas trouvé de postes en IME/ ITEP ou autre et suis en CLIS. Cela fait 3 ans et force est d'admettre que ça ne me plaît pas plus que ça et encore moins avec le nouveau texte… 

Je rechange de département et suis en attente de la réponse des permutations. Je réfléchis quand même au mouvement et apparemment peu de postes en institut où je vais. Aussi, je me demande si je ne vais pas quitter le spécialisé pour un poste en maternelle...

Connaissez vous des enseignants qui ont fait cette bascule? Quels sont à votre avis les avantages et inconvénients entre enseigner en ulis école ou en mater??!

Même questionnement que toi en ce moment. J'ai passé mon concours pour être enseignante spécialisée et dès que possible je me suis spécialisée. J'ai fait 5 ans d'IME et c'est ma 4ème année d'ulis collège. J'ai appris début janvier que mon poste serait transféré à quasiment 1 heure de chez moi et par conséquent je suis victime d'une mesure de carte. Tous les postes de mon département à une distance qui serait acceptable (je suis maman de deux enfants en bas - âge) sont occupés par des titulaires du capa sh. Il me resterait peut - être un poste en ITEP (je vais aller voir pour me rendre compte de ce que cela est réellement), une unité autiste maternelle (à 40 minutes de chez moi mais cela doit être passionnant) ou par défaut "découvrir l'ordinaire". Cela me fait peur et en même temps, je me dis que cela sera peut - être plus simple en termes de préparation à gérer car du coup j'aurai une progression à l'avance. Mais, c'est vrai que perdre ma liberté pédagogique et le fait de ne plus pouvoir permettre à chaque élève d'avancer à son rythme me déroute.

[Novana]

J'ai testé le "retour" (euh bon "retour" entre guillemets parce que j'ai commencé directement dans le spécialisé, par choix) dans l'ordinaire (suite à une mesure de carte scolaire aussi...) et j'ai tenu 1 jour.... Pourtant j'étais contente de mon affectation (CE1/CE2 dans un village pas loin de chez moi, avec un directeur que je connaissais), et j'avais passé tout l'été à préparer ma classe. Ce premier jour a été la cata.

Ben sérieux, ça fait mal, très mal. Ce n'est pas le même métier. Vraiment. Enfin moi je trouve. Bref, au bout d'un jour, heureusement l'IEN a pu me changer de poste (grâce à une demande de délégation de toute dernière minute) pour une année en tant que surnombre dans le spécialisé (mi temps IME/mi temps dans mon ancien centre, celui dont ils avaient fermé mon poste!), sinon j'étais prête à tout laisser tomber (j'aurais même fait caissière en supermarché plutôt que de remettre les pieds dans cette classe!). 

[barbie14]

 

J'ai passé le concours de PE pour me spécialiser de suite et travailler en institut. Chose faie jusqu'à un changement de département. Je n'ai pas trouvé de postes en IME/ ITEP ou autre et suis en CLIS. Cela fait 3 ans et force est d'admettre que ça ne me plaît pas plus que ça et encore moins avec le nouveau texte… 

Je rechange de département et suis en attente de la réponse des permutations. Je réfléchis quand même au mouvement et apparemment peu de postes en institut où je vais. Aussi, je me demande si je ne vais pas quitter le spécialisé pour un poste en maternelle...

Connaissez vous des enseignants qui ont fait cette bascule? Quels sont à votre avis les avantages et inconvénients entre enseigner en ulis école ou en mater??!

Même questionnement que toi en ce moment. J'ai passé mon concours pour être enseignante spécialisée et dès que possible je me suis spécialisée. J'ai fait 5 ans d'IME et c'est ma 4ème année d'ulis collège. J'ai appris début janvier que mon poste serait transféré à quasiment 1 heure de chez moi et par conséquent je suis victime d'une mesure de carte. Tous les postes de mon département à une distance qui serait acceptable (je suis maman de deux enfants en bas - âge) sont occupés par des titulaires du capa sh. Il me resterait peut - être un poste en ITEP (je vais aller voir pour me rendre compte de ce que cela est réellement), une unité autiste maternelle (à 40 minutes de chez moi mais cela doit être passionnant) ou par défaut "découvrir l'ordinaire". Cela me fait peur et en même temps, je me dis que cela sera peut - être plus simple en termes de préparation à gérer car du coup j'aurai une progression à l'avance. Mais, c'est vrai que perdre ma liberté pédagogique et le fait de ne plus pouvoir permettre à chaque élève d'avancer à son rythme me déroute.

 

Renseigne-toi bien .j'ai travaillé dans le spécialisé. Je n'ai pas le capash mais l'Itep, c'est un autre monde. Rien à voir avec une Ulis école ou un IME. Perso, je n'arrête pas de me faire taper et suis en arrêt pour accident du travail. Je veux continuer dans le spécialisé (je demande à partir en formation) mais plus jamais en Itep. 

[marikikou]

J'ai testé le "retour" (euh bon "retour" entre guillemets parce que j'ai commencé directement dans le spécialisé, par choix) dans l'ordinaire (suite à une mesure de carte scolaire aussi...) et j'ai tenu 1 jour.... Pourtant j'étais contente de mon affectation (CE1/CE2 dans un village pas loin de chez moi, avec un directeur que je connaissais), et j'avais passé tout l'été à préparer ma classe. Ce premier jour a été la cata.

Ben sérieux, ça fait mal, très mal. Ce n'est pas le même métier. Vraiment. Enfin moi je trouve. Bref, au bout d'un jour, heureusement l'IEN a pu me changer de poste (grâce à une demande de délégation de toute dernière minute) pour une année en tant que surnombre dans le spécialisé (mi temps IME/mi temps dans mon ancien centre, celui dont ils avaient fermé mon poste!), sinon j'étais prête à tout laisser tomber (j'aurais même fait caissière en supermarché plutôt que de remettre les pieds dans cette classe!). 

qu'est ce qui t'a fait fuir?

[marikikou]

Pour l'itep, tout dépend de l'institut où tu es, de ses spécificités et du travail en équipe qui y est fait.Perso j'ai du quitter au bout de 4 ans à contre coeur. Ce fût une super expérience et j'y ai fais de belles rencontres en terme professionnel. Tout dépend aussi de notre posture et manière de voir ou aborder les choses. Dans tous les cas, ce n'est pas toujours facile au quotidien, il faut beaucoup prendre sur soi.

[loula1102]

 

J'ai passé le concours de PE pour me spécialiser de suite et travailler en institut. Chose faie jusqu'à un changement de département. Je n'ai pas trouvé de postes en IME/ ITEP ou autre et suis en CLIS. Cela fait 3 ans et force est d'admettre que ça ne me plaît pas plus que ça et encore moins avec le nouveau texte… 

Je rechange de département et suis en attente de la réponse des permutations. Je réfléchis quand même au mouvement et apparemment peu de postes en institut où je vais. Aussi, je me demande si je ne vais pas quitter le spécialisé pour un poste en maternelle...

Connaissez vous des enseignants qui ont fait cette bascule? Quels sont à votre avis les avantages et inconvénients entre enseigner en ulis école ou en mater??!

Même questionnement que toi en ce moment. J'ai passé mon concours pour être enseignante spécialisée et dès que possible je me suis spécialisée. J'ai fait 5 ans d'IME et c'est ma 4ème année d'ulis collège. J'ai appris début janvier que mon poste serait transféré à quasiment 1 heure de chez moi et par conséquent je suis victime d'une mesure de carte. Tous les postes de mon département à une distance qui serait acceptable (je suis maman de deux enfants en bas - âge) sont occupés par des titulaires du capa sh. Il me resterait peut - être un poste en ITEP (je vais aller voir pour me rendre compte de ce que cela est réellement), une unité autiste maternelle (à 40 minutes de chez moi mais cela doit être passionnant) ou par défaut "découvrir l'ordinaire". Cela me fait peur et en même temps, je me dis que cela sera peut - être plus simple en termes de préparation à gérer car du coup j'aurai une progression à l'avance. Mais, c'est vrai que perdre ma liberté pédagogique et le fait de ne plus pouvoir permettre à chaque élève d'avancer à son rythme me déroute.

 

 

 

 

J'ai passé le concours de PE pour me spécialiser de suite et travailler en institut. Chose faie jusqu'à un changement de département. Je n'ai pas trouvé de postes en IME/ ITEP ou autre et suis en CLIS. Cela fait 3 ans et force est d'admettre que ça ne me plaît pas plus que ça et encore moins avec le nouveau texte… 

Je rechange de département et suis en attente de la réponse des permutations. Je réfléchis quand même au mouvement et apparemment peu de postes en institut où je vais. Aussi, je me demande si je ne vais pas quitter le spécialisé pour un poste en maternelle...

Connaissez vous des enseignants qui ont fait cette bascule? Quels sont à votre avis les avantages et inconvénients entre enseigner en ulis école ou en mater??!

Même questionnement que toi en ce moment. J'ai passé mon concours pour être enseignante spécialisée et dès que possible je me suis spécialisée. J'ai fait 5 ans d'IME et c'est ma 4ème année d'ulis collège. J'ai appris début janvier que mon poste serait transféré à quasiment 1 heure de chez moi et par conséquent je suis victime d'une mesure de carte. Tous les postes de mon département à une distance qui serait acceptable (je suis maman de deux enfants en bas - âge) sont occupés par des titulaires du capa sh. Il me resterait peut - être un poste en ITEP (je vais aller voir pour me rendre compte de ce que cela est réellement), une unité autiste maternelle (à 40 minutes de chez moi mais cela doit être passionnant) ou par défaut "découvrir l'ordinaire". Cela me fait peur et en même temps, je me dis que cela sera peut - être plus simple en termes de préparation à gérer car du coup j'aurai une progression à l'avance. Mais, c'est vrai que perdre ma liberté pédagogique et le fait de ne plus pouvoir permettre à chaque élève d'avancer à son rythme me déroute.

 

Renseigne-toi bien .j'ai travaillé dans le spécialisé. Je n'ai pas le capash mais l'Itep, c'est un autre monde. Rien à voir avec une Ulis école ou un IME. Perso, je n'arrête pas de me faire taper et suis en arrêt pour accident du travail. Je veux continuer dans le spécialisé (je demande à partir en formation) mais plus jamais en Itep. 

 

J'ai pris contact avec le coordonateur pédagogique avec qui j'ai déjà eu l'occasion de travailler. Elèves qui étaient inclus sur les ateliers professionnels de mon IME. J'avais visité quand j'étais en formation capa sh et c'est vrai que cela m'avait fait plutôt une bonne impression. Du moins, le sentiment était que ce n'était pas pire que l'IME et certains jeunes que l'on accueillait qui relevait de l'ITEP. Je vais aller visiter et discuter avec les enseignants pour me rendre compte. Car si je mets ce poste, je suis certaine de l'avoir. Donc, il faut bien que je réfléchisse avant, tout en sachant que maintenant je suis maman et mes enfants sont ma priorité.

[loula1102]

Pour l'itep, tout dépend de l'institut où tu es, de ses spécificités et du travail en équipe qui y est fait.Perso j'ai du quitter au bout de 4 ans à contre coeur. Ce fût une super expérience et j'y ai fais de belles rencontres en terme professionnel. Tout dépend aussi de notre posture et manière de voir ou aborder les choses. Dans tous les cas, ce n'est pas toujours facile au quotidien, il faut beaucoup prendre sur soi.

C'est mon questionnement. Je pense que l'ITEP de mon département est plutôt bien. Les deux autres collègues sont spécialisés et sont là depuis plusieurs années. Présence d'un éducateur avec les collègues et j'ai énormément aimé le travail en IME du fait de la richesse des échanges avec les autres professionnels. Mais, en cas de crises, de violences, ou d'insultes, serai - je suffisamment solide et au clair dans ma tête pour prendre du recul et me dire que cela n'a rien à voir avec moi.

[marikikou]

Crises, violences, insultes risquent d'être ton quotidien. Il faut adopter une attitude professionnelle ce qui n'est pas toujours simple. L'"institution" est aussi là pour t'apporter tout cela. Je travaillais en permanence avec une éduc. En cas de crises, elle s'occupait des enfants en souffrance. Il est déjà arrivé que l'on ne s'en sorte pas et dans ce cas on faisait appel à un chef de service ou thérapeute,… Il faut voir comment ils sont structurés en interne car parfois c'est chacun pour soi et dans ces cas là ça ne peut pas marcher… Mais tout ne se résume pas à ça. J'ai souvenir d'avoir visité un ITEP dans lequel certaines enseignantes n'avaient pas du tout des élèves ayant ce profil mais plutôt très inhibés, introvertis...

Dans tous les cas, les moyens y sont plus importants qu'en IME. Les budgets, primes, etc… étaient plus que confortables même si ces dernières années tout cela tend à la baisse… comme partout…. C'est une expérience très enrichissante (en tt cas pour moi!), j'ai pleuré en quittant mais paradoxalement je ne sais pas si j'aurais pu tenir sur la durée, ça reste éprouvant! 

Je change de département, j'ai regardé un peu ce qu'il s'y passe et je m'interroge : ITEP/ Poste G ou maternelle…. Je me dis qu'un retour dans l'ordinaire peut aussi être bénéfique pour ma pratique car je n'y suis jamais passée et je me rends compte que je n'ai plus aucun repère par rapport à la norme… 

[Novana]

 

J'ai testé le "retour" (euh bon "retour" entre guillemets parce que j'ai commencé directement dans le spécialisé, par choix) dans l'ordinaire (suite à une mesure de carte scolaire aussi...) et j'ai tenu 1 jour.... Pourtant j'étais contente de mon affectation (CE1/CE2 dans un village pas loin de chez moi, avec un directeur que je connaissais), et j'avais passé tout l'été à préparer ma classe. Ce premier jour a été la cata.

Ben sérieux, ça fait mal, très mal. Ce n'est pas le même métier. Vraiment. Enfin moi je trouve. Bref, au bout d'un jour, heureusement l'IEN a pu me changer de poste (grâce à une demande de délégation de toute dernière minute) pour une année en tant que surnombre dans le spécialisé (mi temps IME/mi temps dans mon ancien centre, celui dont ils avaient fermé mon poste!), sinon j'étais prête à tout laisser tomber (j'aurais même fait caissière en supermarché plutôt que de remettre les pieds dans cette classe!). 

qu'est ce qui t'a fait fuir?

 

 

Alors:

 

- J'ai passé mon été à travailler, à tout préparer, sans doute trop, en ne me basant que sur mes a priori sur l'ordinaire, sur le programme et ce que je pouvais trouver sur internet. J'ai très certainement visé beaucoup trop haut, ma journée de rentrée a été une vraie cata parce que je leur demandais des choses trop difficiles. Donc en gros ils n'ont rien fait de ce que j'avais prévu, alors que ce n'était "que" la journée de de rentrée et que je n'avais donc pas vraiment commencé les apprentissages! Or j'avais déjà prévu toute la suite (le directeur m'avait dit que l'IEN voulait des programmations par semaine en français/maths, j'avais TOUT préparé pour l'année), et je me suis rendue compte d'un coup que ça n'allait pas du tout du tout coller. Bref, j'aurais dû être beaucoup plus humble et me mettre dans la position d'une vraie débutante, en travaillant au jour le jour et en m'adaptant à la réalité de la classe. C'est hyper déstabilisant.

 

- au niveau du comportement, j'avais préparé mes fiches de comportement et mes permis comme en CLIS, mais en fait je me suis rendue compte que ce serait aussi impossible à gérer. Les CE1 en particulier n'arrivaient pas du tout à se taire, je passais mon temps à mettre des "croix" car je pense que j'étais trop exigeante aussi. Bref, je me sentais dans l'impasse à ce niveau-là aussi. Le nombre d'élèves fait que ce système était impossible à tenir.

 

- J'ai senti toutes les individualités de la classe, sans pouvoir m’adapter à chaque élève. Depuis le départ, j'avais demandé beaucoup de renseignements sur chaque élève, comme dans le spécialisé, mais c'était une erreur. J'avais un élève non lecteur de CE2 que j'avais pris à cœur d'aider (en tant que spécialisée je me sentais vraiment un capacité de le faire), 3 ou 4 autres en grande difficulté. Mais je me suis rendue compte d'un coup que je ne pourrai rien faire pour eux: je n'arrivais déjà pas à m'occuper des autres!!!

 

- D'une manière générale, aucun n’était autonome, et je ne pouvais m'occuper d'eux comme je l'ai toujours fait dans le spécialisé, du coup ils faisaient n'importe quoi/ mettaient le bazar.

 

On se sent vraiment vraiment nulle. J'y ai laissé des plumes. J'ai mis des mois à m'en remettre en fait. Je sais que si l'IEN n'avait rien fait je n'y serais pas retournée le jour suivant. J'aurais été arrêtée puis j'aurais pris une dispo. 

[La Marquise]

J'ai aussi craqué nerveusement en maternelles après 8 ans dans le spécialisé avec des collègues horribles, une directrice qui guettait le moindre geste, une classe regroupant les "pires" caractères pour la "nouvelle". Toutes les atsems me le disaient "en douce". Je commençais dès fin septembre à demander aux syndicats s'il y avait moyen de changer si je finissais par être "trop mal" . Et le rectorat qui m'appelle miraculeusement pour me proposer un poste spécialisé ... L'ordinaire? Je préférerais changer de métier :-)

[borneo]

 

 

J'ai testé le "retour" (euh bon "retour" entre guillemets parce que j'ai commencé directement dans le spécialisé, par choix) dans l'ordinaire (suite à une mesure de carte scolaire aussi...) et j'ai tenu 1 jour.... Pourtant j'étais contente de mon affectation (CE1/CE2 dans un village pas loin de chez moi, avec un directeur que je connaissais), et j'avais passé tout l'été à préparer ma classe. Ce premier jour a été la cata.

Ben sérieux, ça fait mal, très mal. Ce n'est pas le même métier. Vraiment. Enfin moi je trouve. Bref, au bout d'un jour, heureusement l'IEN a pu me changer de poste (grâce à une demande de délégation de toute dernière minute) pour une année en tant que surnombre dans le spécialisé (mi temps IME/mi temps dans mon ancien centre, celui dont ils avaient fermé mon poste!), sinon j'étais prête à tout laisser tomber (j'aurais même fait caissière en supermarché plutôt que de remettre les pieds dans cette classe!). 

qu'est ce qui t'a fait fuir?

 

 

Alors:

 

- J'ai passé mon été à travailler, à tout préparer, sans doute trop, en ne me basant que sur mes a priori sur l'ordinaire, sur le programme et ce que je pouvais trouver sur internet. J'ai très certainement visé beaucoup trop haut, ma journée de rentrée a été une vraie cata parce que je leur demandais des choses trop difficiles.

 

Bonjour,

en "ordinaire", le premier jour, on ne travaille pas. On fait connaissance, on colorie les entêtes des cahiers, on met en place les règles et les responsabilités. On se met au travail quand on a la classe bien "en main".

[Novana]

J'ai aussi craqué nerveusement en maternelles après 8 ans dans le spécialisé avec des collègues horribles, une directrice qui guettait le moindre geste, une classe regroupant les "pires" caractères pour la "nouvelle". Toutes les atsems me le disaient "en douce". Je commençais dès fin septembre à demander aux syndicats s'il y avait moyen de changer si je finissais par être "trop mal" . Et le rectorat qui m'appelle miraculeusement pour me proposer un poste spécialisé ... L'ordinaire? Je préférerais changer de métier :-)

 

Dans mes bras!