nellou Posté(e) 1 septembre Posté(e) 1 septembre Lectures des dernières semaines : -La prof de Freida Mac Fadden : vite lu, vite oublie ! Toujours les mêmes ficelles chez cette autrice... Chaque matin, Eve se lève et embrasse tendrement son mari, Nate. Ils partent au travail ensemble, au lycée où elle enseigne les mathématiques et où Nate est professeur d’anglais. Une vie parfaite, réglée comme du papier à musique. Tranquille. Pourtant, l’année dernière, l’école a été secouée par un scandale. Un professeur a été licencié parce qu’il aurait eu une liaison avec Addie, une élève. Et cette année, cette élève se retrouve dans la classe d’Eve et dans celle de son charmant mari. Comme tout le monde, Eve sait que l’on ne peut pas faire confiance à la jeune fille, une menteuse invétérée qui fait du mal autour d’elle. Et quand la prof commence à comprendre qui est véritablement Addie et ce qu’elle cherche à cacher, il est déjà trop tard… -Les entrailles de la nuit de Marco Pianelli : Policier classique, j'ai assez vite trouvé le coupable. Un polar à la mécanique impitoyable, couronné du prix du roman de la gendarmerie nationale par un jury prestigieux. Lucie, huit ans et demi, vient d'être enlevée. Grâce à sa montre connectée, elle a pu donner l'alerte et le compte à rebours est lancé : dans vingt-quatre heures, les chances de la retrouver vivante seront moins qu'infimes... Devant l'enjeu, le major Victor Tchaïev est dépêché sur place. Coriace et réputé infaillible, il est devenu l'expert des crimes les plus opaques. Mais, cette fois, il ne s'agit pas de confondre un meurtrier : il faut sauver une vie. Et plus l'enquête progresse, plus la vérité devient mirage. Car celui qui joue avec le sablier possède toujours un coup d'avance. Tchaïev va se heurter à un maître dans l'art de manipuler les faits, les êtres et les esprits. -Mémoires d'un expert psychiatre d'Angelina Delcroix : J'ai beaucoup aimé ! L’INTELLIGENCE DU MAL Adam Jacuri est expert psychiatre auprès de la Cour d’appel de Lyon. Arrivant en fin de carrière, il décide de confier ses mémoires à Jessie Maure, auteure de thrillers. Alors qu’il prend la décision de se retirer définitivement du circuit en allant vivre sa retraite en Bretagne près de la forêt de Huelgoat, des disparitions inquiétantes vont commencer à affoler la population locale. Adam soupçonne un ancien patient et craint pour sa propre vie, mais la gendarmerie ne le prend pas au sérieux. Alors, quand les premiers corps sont découverts, il décide d’enquêter seul dans cette région vaste et mystérieuse. Alternant entre souvenirs criminels, maladies mentales, et conséquences personnelles et familiales d’un tel métier, ce thriller nous entraîne dans les coulisses des unités pour malades difficiles et dans les labyrinthes psychiques qu’un expert est censé parcourir. 4
Misca Posté(e) 5 septembre Posté(e) 5 septembre Je suis en train de lire Comment enterrer son mari en toute discrétion, d'Alexia Casale. Sally mène une vie tranquille. Du moins jusqu'à ce qu'elle tue son mari d'un coup de poêle en fonte. Se débarrasser de ce corps qui gît dans sa cuisine ne va pas être une mince affaire, surtout en plein confinement. Le chemin de Sally croise bientôt celui de Ruth, dont le conjoint vient d'être victime d'un accident fatal, puis de Samira et Leila, une mère et sa fille, qui ont aussi un corps à faire disparaître. Les quatre voisines, rejointes par une cinquième comparse, Janey, forment alors un drôle de Club des fossoyeuses confinées pour tenter de sortir ensemble de cette situation inextricable. Ce roman caustique et tendre, mené tambour battant, brosse le portrait de femmes qui se découvrent dans l'adversité, se lient et s'entraident pour être enfin libres. Pour l'instant, j'aime bien !
Kemen Posté(e) 6 septembre Posté(e) 6 septembre Je viens juste de terminer un petit livre (en nombre de pages pas en qualité!) L'homme qui lisait des livres de Rachid Benzine (Julliard Ed°). Un livre sur les livres et sur l'histoire d'un homme à Gaza depuis sa naissance à sa disparition. Pas de parti pris, juste une histoire parmi tant d'autres mais avec la littérature comme fil conducteur et une conclusion "Les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement". 1 2
joelafrite Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre Je viens de lire Nous les moches par Jean Michelin. C'est un très beau roman sur l'autre face du rêve américain, les laissés pour compte. C'est aussi une histoire d'amitié, de résilience, de dignité. C'est un livre très juste que j'ai beaucoup aimé. Présentation de l'éditeur : Norfolk, Virginie. Quatre lycéens, oubliés du rêve américain, s’esquintent les doigts sur des morceaux de thrash metal pour y déverser leur colère. Cheveux filasse et jeans usés, ils se cramponnent à l’existence des laissés-pour-compte, la seule qu’on leur ait offerte et qui ne leur épargne pas les coups. Alors de la colère, ils en ont à revendre. Mais pas assez pour que leur groupe s’écrive un destin… Quand, trente ans plus tard, les aléas de la vie les réunissent, ils ressassent toujours leurs illusions piétinées. Ensemble, ils vont la faire, cette tournée des petits bleds à travers le pays. Et de bars pourris en galères, ils comprendront qu’il n’est jamais trop tard pour être fidèle à leurs rêves de gosse. Nous les moches est une ode magistrale à l’amitié, un roman renversant sur les déclassés et l’Amérique des vides qui font aussi le coeur battant de ce pays paradoxal et fascinant. Alors que défilent les vastes paysages et que les confessions s’égrènent, chacun révèle sa part de tendresse et découvre que cette vie valait le coup malgré tout. 2 1
nonau Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre Il y a 17 heures, Kemen a dit : Je viens juste de terminer un petit livre (en nombre de pages pas en qualité!) L'homme qui lisait des livres de Rachid Benzine (Julliard Ed°). Un livre sur les livres et sur l'histoire d'un homme à Gaza depuis sa naissance à sa disparition. Pas de parti pris, juste une histoire parmi tant d'autres mais avec la littérature comme fil conducteur et une conclusion "Les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement". Un peu d'humanité dans ce monde de fous. Mon prochain livre.
Tide Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre Il y a 8 heures, joelafrite a dit : Je viens de lire Nous les moches par Jean Michelin. C'est un très beau roman sur l'autre face du rêve américain, les laissés pour compte. C'est aussi une histoire d'amitié, de résilience, de dignité. C'est un livre très juste que j'ai beaucoup aimé. J'en ai entendu une féroce critique ce matin. Merci de ton avis contradictoire. Covid aidant, lecture facile. Un polar scandinave " la fille renard" de Maria Grund. Pas mauvais mais ne sort pas du lot. 1
Tide Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre De Rachid Benzine, je recommande le silence des pères.
coccinutella Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre Je viens de finir le dernier Bussi, les ombres du monde sur le Rwanda. J'ai beaucoup aimé. C'est hallucinant ce qui s'est passé là bas ... "Seul celui qui a traversé la nuit peut la raconter". Le roman événement de Michel Bussi. Une œuvre magistrale entre suspense et Histoire. Octobre 1990. Le capitaine français Jorik Arteta, en mission au Rwanda, rencontre Espérance, jeune professeure engagée dans la transition démocratique de son pays. 6 avril 1994. Un éclair déchire le ciel de Kigali. Le Falcon du président rwandais explose en plein vol. Commencent alors cent jours de terreur et de sang. Les auteurs des tirs de missiles ne seront jamais identifiés. Quelqu`un, pourtant, connaît la vérité. Noël 2024. Jorik, sa fille et sa petite-fille s`envolent pour le Rwanda. Tous poursuivent leur propre quête, tourmentée par les fantômes du passé. Dans Les Ombres du monde, Michel Bussi fait entrer l`Histoire dans le roman et le roman dans l`Histoire, articulant, en maître du suspense, la construction romanesque avec les faits historiques. Une fresque éblouissante, à la croisée de trois générations, sur la transmission de la mémoire, et dont les rebondissements sont de puissants révélateurs de l`expérience de la violence, de la perte et du pardon. Une langue où les images poignantes affleurent au cœur du tragique et traversent sur un fil les ombres du monde. 2
celin Posté(e) 7 septembre Posté(e) 7 septembre Moi j’ai fini ce Bussi. J’ai adoré Les assassins de l’aube La Guadeloupe, une île paradisiaque... terre de tous les dangers Sous le soleil des Caraïbes, trois touristes sont retrouvés assassinés, un harpon de plongée planté en plein cœur. Trois meurtres commis à l'aube, accompagnés d'une mise en scène macabre et glaçante. Pourtant, aucun lien n'unit les victimes, qui séjournaient pour la première fois dans l'île... Plus étonnant encore, un étrange vieillard prédit à chaque fois les crimes dans leurs plus imprévisibles détails. Magie noire ou machination diabolique ? S'engage alors pour le commandant Valéric Kancel et ses deux adjoints une course contre la montre, dans une île au bord du chaos. Jusqu'où les entraînera leur enquête vertigineuse ? Avec ce pur thriller, Michel Bussi nous plonge dans les secrets passés de la Guadeloupe. Et nous offre un voyage aussi intense que dépaysant. 2
Chakana Posté(e) 12 septembre Posté(e) 12 septembre Toutes les familles heureuses – Hervé Le Tellier Dans ce livre, l’auteur évoque son enfance, dans une famille « atypique » (toutes les familles ne le sont-elles pas un peu?). Entre un père absent, un beau-père effacé, des non-dits, des mensonges et surtout une mère fragile et tyrannique, il se souvient des étapes et évènements qui ont fait l’homme qu’il est devenu. Le style est fluide, plein d’humour : Hervé Le Tellier parvient avec de petites phrases ciselées, des formules pleines d’ironie, à nous dépeindre sans être larmoyant, son vécu dans une famille dysfonctionnelle. Je retiens la citation de Céline, à la fin : « Je l’avais bien senti, bien des fois, l’amour en réserve. Y’en a énormément. On peut pas dire le contraire. Seulement, c’est malheureux, qu’ils demeurent si vaches avec tant d’amour en réserve, les gens. Ça ne sort pas, voilà tout. C’est pris en dedans, ça reste en dedans, ça leur sert à rien. Ils en crève en dedans, d’amour. » Changer l’eau des fleurs – Valérie Perrin Lecture recommandée par une amie, après ma déception avec « Tata ». Je reconnais que j’ai plus apprécié ce roman, mais je n’ai pas pu m’empêcher de repérer tous les mécanismes et figures de style qui m’avaient incommodée dans Tata : des formules toutes faites, des descriptions et listes qui font « remplissage », du pathos facile, des hasards et coups de patte du destin à toutes les pages, une chronologie qui donne le tournis. Bref, je suis très loin de partager l’engouement de certains lecteurs pour ce livre. Et je pense que mon chemin avec Valérie Perrin va s’arrêter là. La femme de ménage – Freida McFardden Agréablement surprise. Je m’attendais à quelque chose de vraiment bas de gamme. Bien sûr ce n’est pas de la grande littérature, mais c’est plutôt bien fait pour maintenir le lecteur en haleine. Je préfère largement ce genre de livre, consistant, avec « de la mâche », plutôt que les roman feel good. La construction, avec un prologue annonçant une fin tragique, aiguille le lecteur, tout en l’emmenant sur une fausse piste. Les 2 parties offrant le point de vue de 2 narratrices différentes relance l’intrigue de façon intéressante. La tension et le malaise se développent tout au long des pages. Même si on se doute très vite du rôle réel de chaque personnage, c’est efficace, car on est influencé par les doutes et les incertitudes de cette femme de ménage, embauchée dans une famille parfaite, en apparence. J’ai trouvé que les passages érotiques étaient « plaqués » : peut être pour répondre à une logique commerciale ? Par contre, je me demande si l’effet de surprise et l’intérêt se prolonge au-delà de la lecture de ce premier tome (il paraît que oui...) En finir avec Eddy Bellegueule – Édouard Louis Je ne sais pas comment qualifier cet objet littéraire …. Il est écrit « roman » sur la couverture. « Roman autobiographique » serait plus juste. Mais l’ambiguïté du terme témoigne bien de l’originalité de ce texte. Il n’y a pas d’intrigue, au sens habituel du terme. Les chapitres se suivent, abordant chacun un aspect de l’enfance difficile de l’auteur-narrateur. La noirceur, le dénuement, la violence, la solitude, ne laissent la place à aucun moment de joie ou de plaisir. On mesure la force qu’il a fallu à ce jeune homme pour s’extraire de son milieu d’origine. Plus qu’une force, c’est peut-être une nécessité impérieuse qui a été son moteur, tant son mal être à se sentir différent était grand. Cette lecture laisse un sentiment de malaise, autant à cause des détails et la précision dans la description des souffrances endurées, que dans la critique de la famille et de l’entourage. 1
nellou Posté(e) 12 septembre Posté(e) 12 septembre Il y a 3 heures, Chakana a dit : La femme de ménage – Freida McFardden Agré Par contre, je me demande si l’effet de surprise et l’intérêt se prolonge au-delà de la lecture de ce premier tome (il paraît que oui...) Même avis que toi pour le premier ! Par contre pour les suivants, c'est toujours la même mécanique (La femme de ménage, la prof, la psy etc...) et ça n'est pas très bien écrit... Mais ça peut passer quand on a besoin d'une lecture pas prise de tête en période scolaire. 1
Ljub Posté(e) 12 septembre Posté(e) 12 septembre Cette nuit, la mer est noire, de Florence Arthaud. Le 29 octobre 2011, alors qu'elle naviguait seule sur son voilier, Florence Arthaud tombe à l'eau, au large du Cap Corse. Isolée, en pleine nuit, sans gilet se sauvetage, la navigatrice va affronter la mort pendant de longues heures. Elle restera en vie grâce à une série de petits miracles. Quatre ans plus tard, hélas, elle n'aura pas la même chance 😢. 1 1
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