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[corazon]

J'ai commencé Je voyage seule de Samuel Bjork

La Norvège tout entière est sous le choc : un promeneur a découvert dans la forêt une petite fille assassinée, pendue à un arbre avec une corde à sauter et portant autour du cou un panonceau où figure la mention : Je voyage seule.
Chargée de l'affaire, le commissaire Holger Munch décide de s'assurer l'aide de son ancienne collègue, Mia Krüger, douée d'une intuition imparable. Il part la chercher sur l'île de Hitra où elle vit recluse. Ce qu'il ignore au sujet de Mia c'est qu'elle s'y est retranchée pour se suicider. Or, quand elle regarde les photos de la fillette, elle remarque un détail qui avait jusque-là échappé à tout le monde et comprend qu'il y aura d'autres victimes...

Je suis mitigée, il y a un nouveau personnage à chaque chapitre ou alors c'est parce que je suis très fatiguée mais j'ai un peu du mal à resituer immédiatement de qui on parle. Sinon , je me laisse quand même embarquer par l'intrigue. Je pense qu'il faut que je le finisse avant la reprise sinon c'est le genre de livres qui va trainer pendant un temps infini et que je vais ensuite lâcher car je n'y comprends plus rien.

[severuspomfresh]

@FennJA J’ai lu un quart et j’aime vraiment beaucoup .

[gab1306]

Je suis en train de lire "j'ai encore menti!" de Gilles Legardinier et je ris beaucoup. Cela fait plaisir de lire un roman qui ne se prend pas au sérieux de temps en temps.

[corazon]

Le 28/08/2020 à 10:56, Keltia a dit :

 

@corazon, dommage ton avis mitigé, le résumé me plaisait bien.

Tente, je l'ai fini ce matin. Je pense que c'était vraiment la fatigue qui faisait que je n'arrivais pas à me souvenir car quand pendant une nuit d'insomnie, j'ai enchaîné 2h de lecture, je me suis bien laissée prendre.

[Mirobolande]

Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine. Pas beaucoup de pages, mais un très beau portrait de femme, arrivée du Maroc dans les années 50, qui a élevé seule ses 5 garçons suite au décès du père, et prise en charge par son fils à la fin de la sa vie, jusqu'à la toilette intime. Très beau, très touchant. A lire, vraiment. 

[coccinutella]

J'avais envie de lire le réseau Corneille de Ken Follett mais je n'arrive pas à le trouver en epub ! 

[Ktrine35]

il y a 7 minutes, coccinutella a dit :

J'avais envie de lire le réseau Corneille de Ken Follett mais je n'arrive pas à le trouver en epub ! 

Je viens de te l'envoyer en MP 😉

[coccinutella]

il y a 2 minutes, Ktrine35 a dit :

Je viens de te l'envoyer en MP 😉

oh trop bien merci !

[Lolita]

Il y a 3 heures, coccinutella a dit :

J'avais envie de lire le réseau Corneille de Ken Follett mais je n'arrive pas à le trouver en epub ! 

J'arrive trop tard !! J'en ai un certain nombre de Ken Follet si envie de les lire . Je les prête volontiers !

[Christine25]

Le 07/09/2020 à 11:49, Mirobolande a dit :

Ainsi parlait ma mère, de Rachid Benzine. Pas beaucoup de pages, mais un très beau portrait de femme, arrivée du Maroc dans les années 50, qui a élevé seule ses 5 garçons suite au décès du père, et prise en charge par son fils à la fin de la sa vie, jusqu'à la toilette intime. Très beau, très touchant. A lire, vraiment. 

J'ai lu du même auteur "Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir", que je recommande :

" Je suis, depuis des mois, travaillé par une question lancinante, qui revient cogner en moi comme une migraine, récurrente, familière. Pourquoi de jeunes hommes et jeunes femmes, nés dans mon pays, issus de ma culture, dont les appartenances semblent recouvrir les miennes, décident-ils de partir dans un pays en guerre et de tuer au nom d'un Dieu qui est aussi le mien ?

Cette question violente a pris une dimension nouvelle le soir du 13 novembre 2015, quand cette évidence effrayante m'a déchiré intérieurement : une partie de moi venait de s'en prendre à une autre partie de moi, d'y semer la mort et la douleur.

Comment vivre avec cette déchirure ? Ainsi a pris forme, peu à peu, ce dialogue épistolaire entre un père et sa fille partie faire le djihad... Ce dialogue impossible, difficile, je l'ai imaginé. "

[cyrille1]

Nickel boys de Colson Whitehead

Dans la Floride ségrégationniste des années 1960, le jeune Elwood Curtis prend très à coeur le message de paix de Martin Luther King. Prêt à intégrer l'université pour y faire de brillantes études, il voit s'évanouir ses rêves d'avenir lorsque, à la suite d'une erreur judiciaire, on l'envoie à la Nickel Academy, une maison de correction qui s'engage à faire des délinquants des « hommes honnêtes et honorables ». Sauf qu'il s'agit en réalité d'un endroit cauchemardesque, où les pensionnaires sont soumis aux pires sévices. Elwood trouve toutefois un allié précieux en la personne de Turner, avec qui il se lie d'amitié. Mais l'idéalisme de l'un et le scepticisme de l'autre auront des conséquences déchirantes.

Après Underdground Railroad qui parlait de la fuite des esclaves par la voie ferrée, l'auteur reçoit à nouveau le prix Pulitzer 2020 avec ce roman. J'avais beaucoup aimé le premier et le deuxième est encore mieux. Les mauvais traitements ne sont pas le cœur du livre et finalement assez peu décrits mais juste suggérés. On suit la vie de ces deux adolescents avec des allers-retours entre passé et présent. Jusqu'au coup de théâtre final auquel je ne m'attendais pas.

Un vrai coup de cœur !

[gab1306]

J'ai beaucoup aimé "les gratitudes" de Delphine de Vigan : une belle histoire qui montre l'importance des mots.