Que lisez-vous en ce moment ?

[Nînien]

Il y a 7 heures, nellou a dit :

Par contre Juste une ombre reste un des thrillers que j’ai préférés tous auteurs confondus.

Je l'ai lu, et je confirme. J'en garde un bon souvenir. C'est le seul de Giebel que j'ai lu avant Glen Affric. J'en suis maintenant à 65%, et ça ne décolle toujours pas... Ça tourne en rond. 

Eh oui @fararden, j'ai déjà lu un Giebel il y a quelques années. 

[Mirobolande]

Le vol des cigognes, le premier livre de Jean Christophe Grangé. 

Invraisemblable, mais on se laisse vraiment emporter. Entre trafic de diamants et greffes de cœur, on se balade sur la route des cigognes. Gore à souhait. 

[cyrille1]

Je ne sais pas si vous avez lu des Michel Bussi mais j'en ai lu trois (Rien ne t'efface, N'oubliez jamais, Ne lâche pas ma main) et décidemment je n'accroche pas, je trouve ses livres totalement improbables, très tirés par les cheveux, pour tout dire pas du tout crédibles. 

[Rafale]

Pour ma part, je viens de relire avec plaisir Les hauts de Hurlevent de Brontë. C'est son bicentenaire!

Et sinon j'ai découvert il y a peu Russel Banks.... notamment De beaux lendemains qui m'a vraiment touché.

[Rafale]

Il y a 10 heures, joelafrite a dit :

Je viens de terminer "Aux animaux la guerre", le premier livre de Nicolas Mathieu. Dans un coin paumé des Vosges, une usine va fermer. Martel, délégué syndical, a déconné avec la gestion du budget du CE. Il faut qu'il trouve de l'argent pour rembourser, il va donc se mettre en rapport avec des types dangereux.

On voit que c'est le premier livre de Nicolas Mathieu, qui a trouvé son style "social" avec les romans suivants. Ici, l'intrigue policière passe carrément au second plan. Ce qui est intéressant, c'est la description du monde ouvrier en train de mourir : la sociologie des ouvriers, les syndicalistes, les DRH, les petites frappes. J'ai beaucoup aimé.

Oui j'e l'ai trouvé vraiment intéressant aussi. Par contre assez mitigé Par Connemara, un peu déçue même.

[joelafrite]

il y a 28 minutes, Rafale a dit :

Par contre assez mitigé Par Connemara, un peu déçue même.

Ah oui ? J'ai bien aimé. On retrouve bien le style de Nicolas Mathieu dans ce livre. Peut-être un livre qui ne change pas trop des précédents ?

[audad]

Il y a 22 heures, Rafale a dit :

Oui j'e l'ai trouvé vraiment intéressant aussi. Par contre assez mitigé Par Connemara, un peu déçue même.

Je n'ai pas du tout aimé alors que j'avais apprécié les précédents.

[Rafale]

il y a une heure, audad a dit :

Je n'ai pas du tout aimé alors que j'avais apprécié les précédents.

Oui et j'avoue l'avoir écouté à la radio et sans être désagréable j'ai trouvé que j'en avais fait le tour. Mais... il reste l'un des auteurs préférés de ma grande "presque adulte" et la personne de l'auteur n'est pas forcément ce que le lecteur ressent de son écriture. Pour ma part, je me souviens encore du choc littéraire à la lecture de Voyage au bout de la nuit. Pourtant on ne peut pas dire que Céline soit perçu comme sympathique.

[Rafale]

Le 01/05/2022 à 09:59, fararden a dit :

Seul Lemaitre m’a bluffée dans sa capacité à changer de style et de genre . 

Je rajouterai Jean Hegland. Bien que ce soit deux romans Dans la forêt et Apaiser nos tempêtes, j'ai été frappée de la différence de style. Marlen Haushofer faisait également très bien ces sauts stylistiques.

Je n'ai jamais lu Lemaître, je vais peut être essayer alors 🙂

[Mylène67]

Je venais justement évoquer "dans la forêt" de Jean Hegland. J'ai beaucoup aimé ! 

Grâce à vous j'ai plein d'idées de livres à lire, merci.

[borneo]

Le 01/05/2022 à 07:17, Bountygong a dit :

Tu as aimé ?

Oui, beaucoup.

Pour apprécier, je pense qu'il faut déjà connaître les lieux et les personnages. J'y ai retrouvé beaucoup de gens que certains de mes ancêtres avaient côtoyés. Pour un lecteur qui arrive en terrain inconnu, j'imagine que c'est plus compliqué.

C'est un document exceptionnel sur cette période. J'aimerais lire la totalité du journal, car ce qui est publié est un abrégé.

 

[borneo]

J'ai une AAA grande tante qui a vécu au même moment le même genre de vie, le livre m'a donc beaucoup touchée. J'y ai retrouvé Julie Angélique L, enseignante célibataire dans un monde où seules les femmes bien mariées ont une place. 

La présentation de ce livre n'est d'ailleurs pas vraiment fidèle à ce que j'en ai lu. Amélie n'est pas amère d'être restée célibataire, mais de la vie ingrate des femmes non mariées de son temps. Elle a eu de nombreuses occasions de se marier, même à un âge avancé pour l'époque. C'était une féministe avant l'heure. 

Je suis contente que ses talents littéraires aient été reconnus, même très tardivement.