joelafrite Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 Je viens de lire "Le trou" de José Giovanni, le livre qui a inspiré l'excellent film de Jacques Becker. @Ljubljana avait parlé du film, cela m'a donné envie de le visionner à nouveau et surtout de découvrir le livre. Il s'agit du récit semi-autobiographique d'une tentative d'évasion. Le livre n'a pas de qualités particulières mais en tant que témoignage c'est intéressant car très crédible, comme un reportage. Après, j'étais mal à l'aise en lisant ce livre car je sais pourquoi l'auteur, de son vrai nom Joseph Damiani, était incarcéré. C'est toujours la même question : faut-il dissocier l'oeuvre de la personnalité de son auteur ? Si je peux apprécier les livres et le travail de cet auteur pour le cinéma, quand on sait quel fut le comportement de Damiani et son frère pendant l'Occupation et après, on a du mal à s'attacher à son personnage ... 1
Ljub Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 Lino Ventura a eu ce dilemme car il était ami avec lui, jusqu'au jour où ce dernier a appris ces faits de collaboration (notamment des actions répressives contre la Résistance). Finalement, Lino Ventura (malgré sa haine du fascisme) lui a conservé son amitié. 1
joelafrite Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 Oui ... c'est Auguste Le Breton (écrivain auteur entre autres du Clan des Siciliens) qui aurait dévoilé le passé trouble de José Giovanni, par jalousie. Le Breton n'avait plus accès au cinéma contrairement à Giovanni, et le vivait mal. J'ai lu ça dans une biographie de Ventura. De vrais gamins ...
joelafrite Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 il y a 16 minutes, Ljubljana a dit : (notamment des actions répressives contre la Résistance ...et des actes odieux contre des Juifs ... 1
Ljub Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 Il y a 6 heures, joelafrite a dit : Oui ... c'est Auguste Le Breton (écrivain auteur entre autres du Clan des Siciliens) qui aurait dévoilé le passé trouble de José Giovanni, par jalousie. Le Breton n'avait plus accès au cinéma contrairement à Giovanni, et le vivait mal. J'ai lu ça dans une biographie de Ventura. De vrais gamins ... Peut-être qu'on a lu la même ! 1
Mirobolande Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 https://www.arte.tv/fr/videos/075776-000-A/lino-ventura-la-part-intime/ @joelafriteet @Ljubljana 2
louloucha Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 J'ai lu Sale Gosse de Mathieu Palain, et j'ai beaucoup aimé. 4ème de couverture : Wilfried naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop perdue, l'abandonne. Il est placé dans une famille d'accueil aimante. A quinze ans, son monde, c'est le foot. Il grandit balle au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui. Wilfried ne sait pas d'où il vient, ni qui il est. Un jour sa rage explose ; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C'est là qu'il rencontre Nina, éducatrice de la PJJ. Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l'engrenage. Si vous avez aimé "Ne t'arrête pas de courir", je vous conseille Sale Gosse. Si vous n'en avez lu aucun, alors je vous conseille les deux ! 😉 2 2
chableu Posté(e) 27 novembre 2022 Posté(e) 27 novembre 2022 Je commence 'la passion selon Juette' de C Dupont Monod.
Mirobolande Posté(e) 1 décembre 2022 Posté(e) 1 décembre 2022 L'âge du fond des verres, de Claire Castillon. Un Gallimard jeunesse. Agréablement surprise. Les affres de l'entrée en sixième, quand on a en plus un père de 70 ans. Mais finalement une famille qui s'aime. J'ai beaucoup aimé. 1 1
Chakana Posté(e) 3 décembre 2022 Posté(e) 3 décembre 2022 Le 01/12/2022 à 22:23, Mirobolande a dit : L'âge du fond des verres, de Claire Castillon. Un Gallimard jeunesse. Agréablement surprise. Les affres de l'entrée en sixième, quand on a en plus un père de 70 ans. Mais finalement une famille qui s'aime. J'ai beaucoup aimé. Lu aussi pendant les vacances de Toussaint (Sélection des Incorruptibles), et bien apprécié aussi. Dans la même sélection, j'ai été très touchée par "La dernière fausse note", qui traite du sujet de la mort, du deuil, d'une façon très directe, sans tabou. 1
louloucha Posté(e) 6 décembre 2022 Posté(e) 6 décembre 2022 Bertrand Belin, Requin - chez P.O.L. C'est depuis le milieu d'un lac artificiel près de Dijon, durant le temps que prendra sa noyade et avec le souffle que lui laisse la dure entreprise de se maintenir en vie, que le narrateur et personnage principal élève, au prix d'efforts de plus en plus pénibles à produire, son chant d'adieu. Une oraison fragmentée, épique, drôle, qui le présente comme l'unique occupant d'un édifice s'affaissant jour après jour. Une belle langue, de belles images et un récit qui vous tient en haleine si je peux le dire ainsi. 1
corazon Posté(e) 26 décembre 2022 Auteur Posté(e) 26 décembre 2022 Ça fait un moment que je ne suis pas passée : Sale gosse de Mathieu Palain : lu en quelques heures. J'ai beaucoup aimé, c'est le genre de livre qui résonne encore après qu'on l'ait fermé. Tu me manques de Coben, lu rapidement mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. Ces mensonges qui nous lient peuvent-ils aussi nous tuer ? Kat Donovan est flic à New York. Comme son père, comme son grand-père avant elle, presque comme une malédiction familiale. Kat est jeune, plutôt mignonne, mais célibataire. Alors, quand la renversante Stacy, sa meilleure amie, l'inscrit sur un site de rencontres, Kat cède, se connecte, surfe... et tombe soudain sur Jeff, son premier amour. Celui qui l'a quittée sans un mot juste après le meurtre de son père, il y a dix-huit ans. Après un premier contact froid, étrange, le doute s'installe. Qui est-il vraiment ? Au même moment, un adolescent vient lui faire des révélations troublantes. Des révélations qui télescopent les apparences, ébranlent les certitudes et font ressurgir un effroyable passé... Le magicien d'Auschwitz, il faut avoir la suite sous la main car le livre de termine de façon assez abrupte. "J'ai lu des centaines de livres sur ce sujet, mais celui-ci est différent. J.R. dos Santos apporte des éléments nouveaux et encore inconnus sur la vie dans les camps d'extermination." Márcio Pitliuk, directeur de l'association pour Yad Vashem au Brésil Prague, 1939. Les Allemands envahissent la Tchécoslovaquie où se sont réfugiés Herbert Levin, sa femme et son fils pour fuir le régime nazi. Le magicien, qui se fait déjà appeler le " Grand Nivelli " est très vite remarqué par les dirigeants SS fascinés par le mysticisme et les sciences occultes. Léningrad, 1943. Le jeune soldat Francisco Latino combat pour Hitler au sein de la Division bleue espagnole. Ce légionnaire réputé pour sa brutalité se fait remarquer durant le siège russe. Les SS décident de l'envoyer en Pologne où les enjeux sont devenus prioritaires. Ni Herbert Levin, ni Francisco Latino ne savent encore que leurs destins vont se croiser à Auschwitz. Un destin qui va dépasser leur propre histoire. Avec son exigence constante de vérité, J.R. dos Santos aborde ici l'un des sujets les plus douloureux de l'histoire contemporaine. C'est grâce aux très précieux, et encore méconnus, manuscrits retrouvés enterrés près des fours crématoires, qu'il arrive à nous amener au plus près de l'histoire et au cœur de l'enfer.
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