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[celin]

Après le dernier Minier, je suis dans la Faille de Thilliez, j’arrive pas à le lâcher (très très bon) ; heureusement, we très pluvieux ici 😂

Modifié 14 mai 2023 par celin

[joelafrite]

Dernières lectures :

Tsubaki, par Aki Shimazaki. Cette auteure explore les secrets de famille, les non-dits et parvient avec sa plume délicate à raconter une histoire horrible. C'est le premier tome d'une tétralogie, j'ai hâte de lire la suite.

Présentation de l'éditeur : Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d'abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d'une vie familiale marquée par les mensonges d'un père qui l'ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n'échappe à son destin.

 

Les origines : pourquoi devient-on qui l'on est, par Gérald Bronner. Un essai de sociologie. Etant transclasse, Bronner s'interroge sur les mécanismes qui construisent notre identité. A l'heure où on revendique son identité, où l'on critique la méritocratie, cet essai a le mérite de poser clairement les choses et de faire réfléchir, y compris contre soi-même et ses préjugés.

Présentation de l'éditeur : « Longtemps, je n’ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j’ai pensé que je venais d’un milieu social aisé. À un moment, j’ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres. »
Les origines : voilà un « grand mot » pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs. Sommes-nous la somme des déterminations biologiques et sociales dont nous avons hérité ? Si, en revanche, l’identité se construit au fil de la vie, quelles places y tiennent le travail et le mérite ?
Gérald Bronner, « transclasse » lui-même, s’interroge et revisite la question sous le double angle du savoir sociologique et de son expérience personnelle.
Une réflexion émouvante, ainsi qu’un plaidoyer en faveur de la complexité qui rend nos origines dignes d’être racontées.

 

Et de la poésie avec Paroles de Jacques Prévert. Un recueil accessible, dans une langue simple, en vers libres. C'est tour à tour engagé, tendre ou amusant.

 

[Kiwichick]

J'ai commencé le dernier Riley vendredi soir, fini samedi soir. Enfin dans la nuit, 00:15. Et depuis, je me dis que c'est tristoune une saga qui se finit. 

Du coup je vais commencer l'assassin royal.... J'aurai de la marge !

Mais je relirai peut être les sept soeurs, j'ai vraiment aimé certains tomes, notamment celui à Grenade

 

[Lulublue2]

il y a 36 minutes, Kiwichick a dit :

J'ai commencé le dernier Riley vendredi soir, fini samedi soir. Enfin dans la nuit, 00:15. Et depuis, je me dis que c'est tristoune une saga qui se finit. 

Du coup je vais commencer l'assassin royal.... J'aurai de la marge !

Mais je relirai peut être les sept soeurs, j'ai vraiment aimé certains tomes, notamment celui à Grenade

 

J'ai envie de continuer cette saga mais je me suis arrêtée sur le tome de 4 de Cécé mais je peine, je n'aime pas trop son histoire. J'avais adoré le 1 et le 3... et on me les a tous offerts à un anniversaire. Il faut que je reprenne ! 😁

Est-ce qu'une bonne âme voudrait bien me raconter la fin du tome 4 en MP ? Je pense que je vais faire l'impasse sur celui-là et commencer directement le 5e.

[Kiwichick]

Je ne me rappelle plus sincèrement, mais tu peux enchaîner directement sur le tome 5. Il est tellement chouette ce tome !

[Kiwichick]

Fred Vargas a sorti un nouveau livre avec Adamsberg

[nellou]

Il y a 6 heures, Kiwichick a dit :

Fred Vargas a sorti un nouveau livre avec Adamsberg

Ah supeeeerrrrrr ! Depuis le temps que je l'attendais !!!!

Je viens de voir qu'il sort demain !!! 6 ans quand même depuis "Quand sort la recluse"

[Kiwichick]

Oui ! C'est un de mes écrivains préférés !

 

[joelafrite]

"Les sources" par Marie-Hélène Lafon. Un livre qui raconte pudiquement l'enfer quotidien d'une femme, dans un bled auvergnat, dans les années 60. Je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

J'ai aimé la sécheresse de l'écriture qui colle parfaitement au sujet. Un livre introspectif et intelligemment construit.

Présentation de l'éditeur : La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l'érable, mais elle n'entre pas dans la maison. Elle n'y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l'après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c'est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu'elle a de la chance avec la lumière d'octobre, la cour de la maison, l'érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu'à elle dans l'air chaud et bleu.
Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans la vallée de la Santoire, avec la mère et le père. La ferme est isolée de tous.

[joelafrite]

Il y a 14 heures, Tide a dit :

Un polar humide et bordelais, bien glauque et sans espérance d'Hervé Le Corre: traverser la nuit.

Le Corre, j'avais beaucoup aimé "L'ombre du brasier"

[chacha76]

J'ai du mal à me remettre dans un livre depuis que j'ai fini L'assassin royal première époque. Je trouve le livre que j'ai commencé complètement fade à côté. ça me fait souvent ça quand j'ai lu un livre que j'ai adoré, j'ai besoin d'un peu de temps pour digérer 

[joelafrite]

De l'Histoire avec Ils l'appelaient Monsieur Hitler, l'histoire méconnue des nazis français, 1920 - 1945, par Christophe Bourseiller.

Un livre précis et intéressant qui montre tout d'abord l'aveuglement inouï des médias et politiciens qui croyaient en la volonté allemande d'une réconciliation après la Première guerre mondiale, alors qu'Hitler ne cachait pas sa haine de la France et sa volonté de revanche. Bourseiller montre ensuite les manipulations mises en place par les nazis avant guerre pour attirer les pacifistes français, là encore, quel aveuglement ! Enfin, la troisième partie évoque la période de l'Occupation et explique le parcours des partis ou mouvements collaborationnistes, avec force détails. Ces hommes étaient plus complexes qu'on ne pourrait le croire, et le livre a le mérite de détailler ces destins.

Présentation de l'éditeur :

De la naissance du parti nazi en 1920 jusqu'à la déclaration de guerre de 1939, on a vu croître en France un courant d'opinion pacifiste, humaniste, européiste et germanophile- "Hitler est un modéré, disaient en substance les défenseurs de l'amitié entre les peuples. Il n'est antisémite que par tactique. Il calmera ses troupe. D'ailleurs, l'Allemagne ne veut pas la guerre"...Parmi les apôtres de cette grande réconciliation, on trouve notamment les figures de Jean Luchaire, Fernand de Brinon et Jacques Benoist-Méchin. En parallèle, l’extrême droite française se construit, à l'exemple du fascisme, puis du nazisme. Le faisceau, la solidarité française, le parti franquiste, le parti populaire français et une myriade de groupements haineux inventent le fascisme à la française et soutiennent ouvertement les dictatures.
Lorsque la guerre éclate, les protagonistes de cette fameuse réconciliation se métamorphosent. Ils s'enfoncent dans une réconciliation toujours plus radicale, en une spirale destructrice qui les mènent à l'apocalypse de 1945. De Pierre Laval à Jacques Doriot en passant pas Alphonse de Chateaubriant, Marcel Déat, Eugène Deloncle et beaucoup d'autres, Christophe Bouseiller brosse avec maestria les parcours inouïs de ces champions de la paix devenu des prêcheurs de haine. Un ouvrage essentiel, sur un sujet jamais traité.
Historien, écrivain, producteur à la radio et à la télévision, Christophe Bouseiller est l'auteur de nombreux ouvrages dont "Les Maoïstes ", "Vie et mort de Guy Debord", "Nouvelle histoire de l'Ultra-gauche ou "La Nouvelle Extrême -Droite" . Il a publié chez Perrin Ombre "Invaincu -La survie de la collaboration dans la France de l'Après-Guerre ".