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Posté(e)

Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea :

Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne.

Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ?

Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.

Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Alice Ô Pays des Merveille a dit :

C'est un de mes deux livres préférés. 
Mais ça faisait longtemps, merci ! Je n'y avais même pas pensé !
 

il y a 20 minutes, Lulublue2 a dit :

Les livres de Luca di Fulvio.

Merci, je vais voir ça :)

@Christine25 merci, je vais voir aussi !

Modifié par Kiwichick
Posté(e) (modifié)
Il y a 15 heures, Kiwichick a dit :

J'ai énormément de mal à lire en ce moment. Je cherche un bouquin historique, de préférence en Italie.
Auriez vous des idées ?

Un grand merci :)

L'Idole de Robert Merle :
"
Au XVIe siècle, en Italie, une petite bourgeoise devenue grande dame déchaîne en sa faveur et contre elle les passions.
Aux yeux de tous elle est l'idole au sens puritain qu'il avait à l'époque : un être humain illégitimement adoré comme un Dieu, en l'occurrence comme une déesse.
L'Italie qui apparaît dans L'Idole est celle de Rome, où le massacre de la Saint-Barthélemy fut fêté officiellement par des feux de joie; de Florence où les Medici, par personnes interposées, utilisaient sans remords la dague et le poison, au besoin contre leurs proches; des grands seigneurs qui, faute de pécunes, ne trouvaient pas déshonorant de se faire bandits de grand chemin; de ce bon peuple, réputé si bon catholique, mais qui, dans les occasions, criait « Mort au pape! », s'armait contre lui et prenait des torches pour aller « enfumer le vieux renard dans son Vatican ».
Adorant, ou tout aussi bien haïssant l'idole, les acteurs de ce drame en sont aussi les narrateurs.
En laissant la parole à ces témoins peu objectifs, et parfois peu recommandables, l'auteur a introduit dans son récit une foule bigarrée où Monsignori, grands seigneurs, esclaves mauresques, truands, ambassadeurs, joailliers juifs et grandes dames se coudoient et parfois s'acoquinent : société paradoxale où une éthique austère, comportant, y compris sur terre, des sanctions terrifiantes - par exemple, le meurtre coutumier de la femme adultère - s'accommode, dans le quotidien, de moeurs qui ne surprennent plus personne, sauf un moraliste conséquent et un grand réformateur: le pape Sixte Quint.
Si plus de vingt témoins parlent d'elle, l'idole, en revanche, se tait. Elle garde ainsi son mystère de femme trop aimée, qui n'était aucunement « fatale », mais dont le destin le devint. Et comment ne pas sentir aussi que ce silence est le symbole de sa condition en ce siècle - en ces siècles, devrait-on dire - de domination masculine?
Un mari, un frère, un confesseur, un cardinal, deux papes et un baron-brigand ont décidé pour l'idole des voies de plus en plus resserrées où elle a cheminé, sans qu'elle ait jamais pu prendre en main sa propre vie.
Avec compassion, mais aussi avec tendresse, l'auteur a dressé cette stèle sur la tombe de l'idole, si « exemplaire » à tant d'égards."
J'avais beaucoup aimé ce roman ... mais sui-je objective avec l'écriture de Robert Merle ? Je l'ai en epub...😉

Modifié par cajou
  • Haha 1
Posté(e)

Objective je sais pas, mais en attendant tu donnes envie !

  • Merci 1
Posté(e)
Le 16/10/2023 à 23:11, Alice Ô Pays des Merveille a dit :

@cajou ,  9 parfaits étrangers,  mais c'est très personnel. Je ne l'ai pas trouvé à la hauteur de la promesse qui semble être faite au début du roman, pas à la hauteur d'autres romans de Liane Moriarty. Tu me diras ce que tu en penses.

Bon, je rejoins le club des déçues ... le dénouement est bâclé, pas à la hauteur de la tension installée dans les 3 premiers quarts du roman...
Là, j'attaque un Barbara Abel : Et les vivants autour ...

Posté(e)

Les chemins de Katmandou, de Barjavel. J'en suis au début, l'écriture est superbe... 

  • J'aime 2
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Je viens de terminer Le magicien d'Auschwitz. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et finalement j'ai eu du mal à le lâcher.

Quelqu'un a-t-il lu la suite le manuscrit de Birkenau ?

Posté(e)
Il y a 6 heures, Alice Ô Pays des Merveille a dit :

Fini L'Amour et les Forêts

Ce sera le seul ouvrage d'Eric Reinhardt que je lirai.

 

Je suis en train de le terminer. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre et pfff c'est bouleversant !

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Posté(e)
Le 22/10/2023 à 21:23, jisket a dit :

Je viens de terminer Le magicien d'Auschwitz. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans et finalement j'ai eu du mal à le lâcher.

Quelqu'un a-t-il lu la suite le manuscrit de Birkenau ?

Oui ! Dur, très dur... Et pourtant, je lis énormément de romans / témoignages qui se passent dans les camps, mais ce livre m'a bouleversé. Difficile à lâcher... Comme toi, j'avais eu du mal à rentrer dans Le magicien d'Auschwitz, mais je ne pouvais plus le lâcher, ensuite.

  • J'adhère 1
Posté(e) (modifié)

Fini "Et les vivants autour" de Barbara Abel ... pas mal mais sans plus ... l'intrigue est assez improbable (l'histoire d'une famille qui se déchire autour d'une jeune femme plongée dans le coma depuis 4 ans suite à un accident ...). La psychologie des personnages est assez détaillée mais avec pour chacun une inconstance qui donne un sentiment étrange de flou ...

Je vais maintenant alterner entre un essai "Terre silencieuse" de Dave Goulson, sur l'extinction des insectes et "Lété où tout a fondu" de Tiffany Daniels (dont j'ai lu et bien aimé récemment 'Betty") ...

Modifié par cajou
Posté(e)

Lu "La louve et l'enfant", tome 1 de la triologie "La Moïra" de Henri Loevenbruck :

Citation

Âgée de treize ans, Aléa est une orpheline solitaire vivant de menus larcins. Mais, en dérobant un jour un anneau, elle hérite de pouvoirs étranges. Serait-elle appelée à devenir le Samildanach, l'élu des druides à qui revient la charge de façonner l'avenir du monde ? Chassée par des hommes qui la craignent ou la vénèrent, Aléa doit d'abord apprendre à maîtriser ses nouveaux pouvoirs au plus vite... Pendant ce temps, dans la forêt, Imala erre, seule. Rejetée par les siens, mise au ban de sa meute, cette louve blanche cherche aussi sa place dans le monde. L'espoir de triompher d'un futur incertain réunira la louve et l'enfant. Car c'est à une destinée de légende que sont promis ces deux parias...

Ça se laisse lire, par moment on est dedans, mais dans l'ensemble c'est un peu longuet. On est loin de Robin Hobb.

Dans un autre style, je suis en train de lire "Cher connard" de Virginie Despentes.

Citation

C'est une suite de lettres entre amis qui se sauvent la vie. Dans ce roman épistolaire, Virginie Despentes revient sur le thème qui unit tous ses livres - comment l'amitié peut naître entre personnes qui n'ont à priori rien à faire ensemble.
Rebecca a dépassé la cinquantaine, elle est actrice, elle est toujours aussi séduisante. Oscar a quarante-trois ans, il est un auteur un peu connu, il écoute du rap en essayant d'écrire un nouveau livre. Ils sont des transfuges de classe que la bourgeoisie n'épate guère. Ils ont l'un comme l'autre grandi et vieilli dans la culture de l'artiste défoncé tourmenté et sont experts en polytoxicomanie, mais pressentent qu'il faudrait changer leurs habitudes. Zoé n'a pas trente ans, elle est féministe, elle ne veut ni oublier ni pardonner, elle ne veut pas se protéger, elle ne veut pas aller bien. Elle est accro aux réseaux sociaux - ça lui prend tout son temps.
Ces trois-là ne sont pas fiables. Ils ont de grandes gueules et sont vulnérables, jusqu'à ce que l'amitié leur tombe dessus et les oblige à baisser les armes.
Il est question de violence des rapports humains, de postures idéologiques auxquelles on s'accroche quand elles échouent depuis longtemps à saisir la réalité, de la rapidité et de l'irréversibilité du changement. Roman de rage et de consolation, de colère et d'acceptation, Cher connard présente une galerie de portraits d'êtres humains condamnés à bricoler comme ils peuvent avec leurs angoisses, leurs névroses, leurs addictions aux conflits de tous ordres, l'héritage de la guerre, leurs complexes, leurs hontes, leurs peurs intimes et finalement - ce moment où l'amitié est plus forte que la faiblesse humaine.

Ça se veut une correspondance, mais finalement, c'est presque plus la juxtaposition de deux monologues (Rebecca et Oscar), les deux personnages ne se répondent pas vraiment (en même temps, dans une conversation c'est souvent ça aussi, les gens s'écoutent plus qu'ils n'écoutent...). le personnage homme est imbuvable, caricatural. L'écriture est fluide, mais on ne croit pas à l'histoire je trouve. D'ailleurs pour l'instant (j'en suis au tiers) il n'y a pas franchement d'histoire, chacun des personnages est dans l'auto-contemplation de son nombril... A voir si je change d'avis !

 

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