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Je viens de lire Le fils du professeur par Luc Chomarat.

Récit d'une enfance et d'une adolescence, un enfant un peu à part, j'ai aimé cette histoire qui se déroule dans la ville où j'ai grandi. Je connais bien les lieux que fréquente le narrateur. Je me suis assez facilement identifié au personnage, j'ai retrouvé un peu de ma propre jeunesse dans ce livre. Touchant et juste, sans pathos, j'ai beaucoup aimé.

Présentation de l'éditeur : « Mes parents, j’avais l’impression de les connaître comme si je les avais faits. Cette jeune femme très nouvelle vague, cinquante de tour de taille, des dents blanches et bien alignées, grande douceur, un peu hébétée, c’était ma maman. L’autre, si grand que la plupart du temps je ne savais pas trop à quoi il ressemblait là-haut, une voix qui descendait d’entre les nuages, c’était le Professeur. Mon papa. »
Dans cette famille se joue l’éternelle aventure de l’enfance. Il y a les combats acharnés contre les copains cow-boys, les stratagèmes habiles pour trouver sa place dans la cour de récré, les questionnements existentiels et les femmes si indéchiffrables. Et pendant ce temps d’autres luttent pour la liberté, tuent des présidents, marchent sur la Lune, mènent une guerre froide…
Des souvenirs vagues de la maternelle aux élans de l’adolescence, Luc Chomarat nous invite à redécouvrir un monde empli de mystères et peuplé d’amis imaginaires. De sa plume impertinente et pleine d’esprit, il propose de cheminer à hauteur d’enfant sur la route faite de rêves et de défis qui mène à l’âge adulte.

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La sacrifiée du Vercors, de François Médeline.

Septembre 1944. Une jeune femme est retrouvée morte sous un arbre, le crâne tondu : elle a été violée et assassinée.

Un commissaire délégué à l'épuration et une jeune photographe de guerre américaine se trouvent sur la scène du crime.

Qui a pu s'en prendre à la fille d'une famille de résistants ?

 

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J'étais le collabo Sadorski, par Romain Slocombe.

Passionnante reconstitution de l'épuration. Collaborationnistes retournant leurs vestes, résistants de la dernière heure, délateurs et profiteurs, une belle galerie d'ordures. Au final, l'inspecteur Sadorski, une belle ordure lui aussi, est loin d'être le pire.
Un livre d'un grand réalisme : toutes les horreurs racontées sont réelles et documentées. Un livre peut-être plus proche du documentaire que du roman.

Présentation de l'éditeur : L'épuration comme vous ne l'avez jamais lue.
Septembre 1944 : partisans de De Gaulle et de Staline rivalisent pour le pouvoir dans Paris fraîchement libéré. C’est à qui rétablira l’ordre le premier, ou plutôt son ordre. Démasqué et menacé d’être fusillé, l’inspecteur Léon Sadorski n’en mène pas large. Le sort en a pourtant décidé autrement. En échange de l’indulgence des cours de justice, l’ex-collaborateur se voit confier par les chefs de l’insurrection une mission semée de pièges : identifier les « taupes » laissées par la police de Vichy au sein du Parti communiste.
Rien ne se passant comme prévu, Sadorski se retrouve séquestré dans un des pires centres de détention et de torture gérés par les FTP. Mais il entend bien échapper à ses geôliers afin de rechercher sa femme, Yvette, disparue dans les purges des premières heures de la Libération. Pour cela, Sadorski aura besoin d’argent, de beaucoup d’argent…

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Je viens de terminer la lecture Les yeux de Mona de Thoma SCHLESSER si vous aimez l'art (pictural essentiellement) foncez! L'histoire des tableaux, des artistes et de l'environnement historique de chaque oeuvre est un vrai cours.

Par contre personnellement je suis passé à côté de l'histoire (celle-ci a failli m'en faire tomber le livre des mains), je ne comprends pas le lien entre les tableaux et les "yeux de Mona", mais peut-être que certains d'entre vous le verront.

Je vous le conseille quand même. 😉 

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Journal d'une femme de chambre d'Octave Mirbeau. J'en suis à la moitié et j'adore ! Par contre je ne m'attendais pas du tout à ce genre de bouquin effectivement très provocant (beaucoup de sexe "déviant" avec ou sans guillemets !) : en fait de charge contre la bourgeoisie, le ton me semble plutôt bien misanthrope ! Pas autant que chez Céline (pas Dion, l'autre !!) mais même les domestiques et autres sont bien gratinés... 

(Sinon pour celles et ceux qui l'ont lu, je me pose une question : Joseph le jardinier soutient-il le Hamas ?? 😬)

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Pas mal lu ces derniers temps :

la trilogie de Nicolas Beuglet 

le train des enfants

Qaanaaq

 

L'enfer du numérique, voyage au bout d'un like. Suite à la lecture de Beuglet justement. Assez effrayant... 

Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l’environnement ? Quel est le bilan carbone du numérique ? Autant de questions que les utilisateurs d’outils connectés en tout genre ne se posent pas. Et pourtant, la légèreté du net pourrait bien s’avérer insoutenable. Trois ans après sa formidable enquête sur les dessous des énergies vertes, "La guerre des métaux rares" (plus de 70.000 exemplaires toutes éditions confondues, traduit en plus de 10 langues), Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel.

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2 livres très différents mais que j'ai aimés:

La langue des choses cachées de Cécile Coulon éd. l'Iconoclaste. Magnifique avec une richesse lexicale qui fait du bien mêlant la force de la nature et la noirceur des hommes (j'aurai aimé qu'il soit plus long).

Ni pleurs ni pardon de Vinvent Quivy éd. L'Observatoire. Roman écrit à la 2e personne du singulier sur la vie et les dérives d'un jeune (puis adulte) fils d'un membre de l'Organisation (OAS). Attention les numéros des chapitres correspondent à l'âge du personnage principal!

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la soeur du soleil de Lucinda riley. c'est le tome 6 de la saga des 7 soeurs.

J'avais peur de ne pas apprécier Electra à cause de la façon dont elle est  dépeinte dans les autres livres. Même Apriori que pour le tome 4 avec CeeCee. Finalement j'ai beaucoup apprécié; Je suis attachée à Electra qui combat ses démons et arrive à se relever. J'ai eu beaucoup d'empathie pour elle. j'ai préféré ce tome au précédent, celui avec Tiggy.

Il me restera à lire les 2 derniers tomes de cette saga.

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Moi, j'attends la sortie du tome 8 en poche...

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L'homme peuplé par Franck Bouysse. Un livre au style très travaillé, j'ai beaucoup aimé cette écriture. Une atmosphère de mystères, de superstitions, très bien rendue. On se croirait vraiment en plein hiver dans ce trou perdu, avec ces habitants étranges. Un peu de poésie, de fantastique, d'humanisme : une belle réussite.

Présentation de l'éditeur :

Harry, romancier à la recherche d’un nouveau souffle, achète sur un coup de tête une ferme à l’écart d’un village perdu. C’est l’hiver. La neige et le silence recouvrent tout. Les conditions semblent idéales pour se remettre au travail. Mais Harry se sent vite épié, en proie à un malaise grandissant devant les événements étranges qui se produisent.

Serait-ce lié à son énigmatique voisin, Caleb, guérisseur et sourcier ? Quel secret cachent les habitants du village ? Quelle blessure porte la discrète Sofia qui tient l’épicerie ? Quel terrible poids fait peser la mère de Caleb sur son fils ? Entre sourcier et sorcier, il n’y a qu’une infime différence.

Au fil d’un récit où se mêlent passé et présent, réalité apparente et paysages intérieurs, Franck Bouysse trame une stupéfiante histoire des fantômes qui nourrissent l’écriture et la création.

 

 

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Le paradis caché de Luca di Fulvio.

Avril 1633, à San Michele, petit village des Alpes italiennes dans le monastère de Santa Ulpizia où Susanna et Daniele ont été élevés l'un et l'autre par les moines ; Susanna y est née ; Daniele y a été placé à l'âge de cinq ans, à la mort de sa mère. Frappés par le destin dès l'enfance, ils sont comme frère et sœur. Devenant femme, Susanna a dû s'installer au couvent Santissima Assunta Maria et cette jeune fille libre découvre sa féminité au pire moment de l'Inquisition italienne et des bûchers pour sorcellerie. Elle est accusée de sorcellerie et  d'avoir tué son mari.
Luca Di Fulvio jette ses personnages au cœur de l'histoire moderne, dans ces années sanglantes où l'humanisme naissant affirme la place centrale de l'individu contre celle de Dieu. Une histoire d'amour chaotique sur fond de révolution copernicienne et de chasse aux sorcières. Un roman historique écrit comme un thriller.

Un roman posthume, un peu dans la lignée du Soleil des Rebelles que j'avais adoré. J'ai été emporté par ce dernier roman, la puissance des personnages, le thriller historique, le plaidoyer contre l'obscurantisme.   

 

Modifié par cyrille1
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