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Posté(e)

Dernièrement,  ce qui m'énerve,  c'est ces gamins qui vont mal à cause d'une famille défaillante,  qui ont besoin d'aller en classe adapté car à 6 ans, ils griffent, mordent, ne sont pas dans les apprentissages. 

Et à qui on demande l'autorisation pour aller en clis ou itep ? A ces mêmes parents qui les ont maltraités ! Y a pas comme un problème,  là ?

  • J'adhère 1
Posté(e)

pour participer à ce débat, je pense que l'évolution de notre société y est aussi pour quelque chose.

On est dans une spirale effarante depuis quelques décennies, une course à la performance, à la consommation (mais sans en donner les moyens à tous), on en demande toujours plus aux mêmes (et beaucoup sont les parents de nos élèves) en dégradant leurs conditions de travail, de vie... le chômage ne cesse de monter et touche de plus en plus de monde et de milieux qui étaient plus tranquilles avant , mais aujourd'hui même quand une entreprise fait des bénéfices, elle délocalise et supprime des emplois.

Les adultes sont stressés, anxieux pour leur avenir, acceptent de rentrer dans ces courses folles et forcément les enfants qu'ils ont se prennent ça de plein fouet.

Parents moins présents, plus stressés, moins disponibles...

S'ajoute à tout ça l'invasion du numérique, chacun devant son écran on ne discute plus, on ne partage plus grand chose à part le stress, les engueulades etc...

Je bosse dans un milieu "normal" et je trouve l'attitude de beaucoup de mes élèves inquiétantes, pb d'attention, de concentration, de positionnement par rapport à l'adulte, difficultés à obéir, à travailler (dans le sens gout de l'effort )et j'en passe...

il serait grand temps que la société freine, prenne le temps, redevienne humaine tout simplement.

L'école effectivement doit aussi redevenir plus humaine, bienveillante et offrir une prise en charge plus adaptée à chaque enfant ... mais c'est pas vraiment la direction prise avec le passage des clis, en ulis école, la suppression des 6ème segpa, le manque de place dans les structures spécialisées, l'interdiction des maintiens ...

une vrai belle réflexion qu'il faudrait avoir mais qui aujourd'hui dans nos politiques s'intéresse à cela ....

  • J'adhère 2
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D'accord avec toi. Ce qui est inquiétant, c'est cette nouvelle "normalité".

Posté(e)

On assiste à un désengagement de l'Etat certes, mais surtout à un désengagement des adultes de manière générale, des adultes dépassés et/ou fracassés qui baissent les bras face à leurs enfants.Il faut tout un village pour qu'un enfant grandisse, on en est bien loin !

Plus d'éducation populaire, les subventions aux assos de quartier diminuent comme peau de chagrin (tout comme les mairies communistes qui, entre parenthèse, avaient comme priorité l'éducation..... faudrait p't être pas l'oublier....), sans parler de la casse du code du travail qui oblige (et non pas incite) les gens à travailler le dimanche (super pour la cohésion sociale et familiale). Des momes livrés à eux même, avec des adultes défaillants (et pas seulement les parents, allez faire un tour dans certains clubs sportifs, juste pour voir quelles "valeurs" y sont véhiculées.... Quant aux enseignants dépassés, à côté de la plaque, il y en a aussi.....). Je n'évoque même pas l'Education Nationale, c'est une évidence pour tous que là aussi, c'est la cata.

Nous sommes dans une logique ultra-libérale du chacun pour soi. Les sociétés ont abandonné leurs enfants, et de telles sociétés n'en ont forcément plus pour très longtemps.

  • J'adhère 1
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Dans les rues des villes et des villages, on ne voit plus d'enfants jouer ensemble. Où sont-ils ?

Posté(e)

Dans le quoi de neuf du lundi c'est toujours "j'ai regardé la télé", "j'ai joué à l'ordinateur", "j'ai joué sur mon portable", "j'ai fais les courses avec maman".

Posté(e)

Dans la dernière mairie coco où j'ai bossé, on brandissait bien haut l'intérêt des enfants, dans les faits, c'était comme partout ailleurs avec un poil plus d'hypocrisie. On nous saoulait avec la mixité sociale mais bizarrement, les gens de la mairie n'avaient jamais leurs enfants dans les écoles ghettos, pas plus que les gens habitant les jolies villas qui étaient pourtant plus près de l'école de rep que de l'école bien cotée.

Posté(e)
Il y a 19 heures, abel27 a dit :

Dans la dernière mairie coco où j'ai bossé, on brandissait bien haut l'intérêt des enfants, dans les faits, c'était comme partout ailleurs avec un poil plus d'hypocrisie. On nous saoulait avec la mixité sociale mais bizarrement, les gens de la mairie n'avaient jamais leurs enfants dans les écoles ghettos, pas plus que les gens habitant les jolies villas qui étaient pourtant plus près de l'école de rep que de l'école bien cotée.

L'éducation populaire a au moins le mérite d'exister dans les quelques mairies coco qui subsistent.... Quant aux contournements de cartes scolaires, ça a toujours existé, chez les cocos comme chez les autres. Les ghettos scolaires sont le fruit des politiques d'intégration calamiteuses orchestrées par l'Etat depuis des décennies. Encore un exemple d'abandon d'enfants par l'Etat....

Posté(e)
Le 28 mai 2016 à 14:10, Polythene Pam a dit :

On assiste à un désengagement de l'Etat certes, mais surtout à un désengagement des adultes de manière générale, des adultes dépassés et/ou fracassés qui baissent les bras face à leurs enfants.Il faut tout un village pour qu'un enfant grandisse, on en est bien loin !

Plus d'éducation populaire, les subventions aux assos de quartier diminuent comme peau de chagrin (tout comme les mairies communistes qui, entre parenthèse, avaient comme priorité l'éducation..... faudrait p't être pas l'oublier....), sans parler de la casse du code du travail qui oblige (et non pas incite) les gens à travailler le dimanche (super pour la cohésion sociale et familiale). Des momes livrés à eux même, avec des adultes défaillants (et pas seulement les parents, allez faire un tour dans certains clubs sportifs, juste pour voir quelles "valeurs" y sont véhiculées.... Quant aux enseignants dépassés, à côté de la plaque, il y en a aussi.....). Je n'évoque même pas l'Education Nationale, c'est une évidence pour tous que là aussi, c'est la cata.

Nous sommes dans une logique ultra-libérale du chacun pour soi. Les sociétés ont abandonné leurs enfants, et de telles sociétés n'en ont forcément plus pour très longtemps.

Tellement d'accord avec tout ce que tu dis..

Posté(e)

Citons Margaret Thatcher, papesse du libéralisme et modèle inavoué des socio-libéraux, du New Labour au SPD de Schröder, sans oublier Macron: "La société n'existe pas."

Posté(e)

Retour à la semaine de quatre jours au moins pour les maternelles car ils sont détruits de chez détruits 

Posté(e)
Il y a 1 heure, bab33 a dit :

Retour à la semaine de quatre jours au moins pour les maternelles car ils sont détruits de chez détruits 

Ce serait bien... des maternelles fracassés de fatigue, j'en vois à la pelle (et des parents qui ne mettent pas leur enfant de maternelle à l'école le mercredi aussi... et ils ont raison).

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