Les absences des enseignants sont moins longues mais plus visibles.

[HappyPomme]

Je connais même des PE qui s'arrêtent aussi au dernier moment pour leur congé mater' ! C'est fou ça ! Elles ne prennent même pas les deux semaines de patho alors que ça pourrait pile poil tomber entre les vacances et le début du congé mater'.

[Goëllette]

 En effet, elles ont un grain !

Encore une fois, il n'y avait pas de jugement dans mon message. Cependant, rien que sur ces forums, les discussions concernant ces congés pathos et-ou l'organisation de ses arrêts de chaque côté de son congé mater' de façon à s'arrêter le plus possible sans perdre d'argent existent. Et tout le monde peut les lire.

[abel27]

Il y a 5 heures, calista06 a dit :

Moi je suis d'accord avec cet argument! Mais si tu as des arguments solides pour me convaincre, je suis prête à les entendre et à changer d'avis!?

Sans jour de carence, mon médecin me propose la semaine pour récupérer de ma méga sinusite double otite surinfectée que j'ai des médocs tellement puissants que sur mon vélo, je suis richard virenque ! Je lui dis, non non, 1 jour, 2 max et je suis sur pied (enfin faiblement et je sais que je passerai mon week-end à être raplapla).

Avec le jour de carence, mon doc me propose la semaine, je la prend histoire de me requinquer correctement et de ne pas retourner au boulot malade.

Donc, au lieu d'être absente 1 ou 2 jours, je suis absente la semaine. On repassera sur l'efficacité du jour de carence.

Après, vu comment l'éduc nat me traite ces dernières années, jour de carence ou non, je vais sans doute prendre soin de moi et écouter mon doc quand il me dit qu'il me faut une semaine de repos.

[abel27]

Pour la grossesse, franchement,  plus je vois de boulots, plus je me dis que les classes de mater, c'est sportif à côté.

[HappyPomme]

D'accord avec tout ce que dit Abel

 

[Pepettebond]

Je me vois il y a quelques semaines en arrière dire à une de mes collègue:

"si tu ne vas pas voir le doc, je téléphone aux pompiers et je fais un signalement par le document hygiène et sécurité. Tu as 40, tu as failli tomber deux fois dans les pommes , tu es en INCAPACITE d'assurer la surveillance et la sécurité de tes élèves."

"oui mais je ne suis pas remplacée, cela va vous retomber dessus "

Son médecin l'a arrêtée 3 semaines ....

 

[calista06]

Il y a 8 heures, PommeD'Api a dit :

Oui, mais c'est partir du principe qu'il y a plus d'abus que de vraies raisons. Et c'est là où je ne te suis pas.

Ben non justement, c'est ce que je disais dans ma dernière phrase...?

Si tu veux mon avis, le problème de fond ce n'est pas "jour de carence" ou "pas de jour de carence". Si les conditions de travail étaient meilleures  (j'entends moins d'élèves par classe, plus de professeurs, plus de remplaçants, de meilleurs salaires, plus de considération de la part de nos supérieurs, de meilleures formations et j'en passe), on n'entendrait même pas ce genre de débat dans les médias.

[HappyPomme]

Ah ça c'est certain !

[nat22]

Personnellement, mes arrêts de travail sont fortement liés à mes conditions de travail. Ainsi, si je regarde dans i-prof, il y a des années scolaires où je ne me suis jamais arrêtée et d'autres un peu plus. Genre quand tu as une classe bien pourrave, avec des élèves qui te ruinent toutes tes séances et qui sucent toute ton énergie, tu es plus fatiguée et tu chopes plus facilement les crobes ( ou bien tu craques plus facilement, nerveusement, aussi). Si en prime, tu tombes dans une école où l'ambiance est pourrie............ le burn-out n'est pas loin du tout! 

 

Cette année, je suis maître + et donc, jamais remplacée. J'ai été longtemps maître E et jamais remplacée. Les maîtres quelque chose ne sont jamais remplacés de toute façon. Les années où j'ai eu une classe, j'ai été peu absente mais peu remplacée aussi. A l'IEN qui m'avait sorti " votre cahier journal ne serait d'aucune utilité à un remplaçant", j'avais envie de lui répondre: "encore faut-il être remplacée......" Hum. 

 

[HappyPomme]

il y a 52 minutes, nat22 a dit :

Personnellement, mes arrêts de travail sont fortement liés à mes conditions de travail. Ainsi, si je regarde dans i-prof, il y a des années scolaires où je ne me suis jamais arrêtée et d'autres un peu plus. Genre quand tu as une classe bien pourrave, avec des élèves qui te ruinent toutes tes séances et qui sucent toute ton énergie, tu es plus fatiguée et tu chopes plus facilement les crobes ( ou bien tu craques plus facilement, nerveusement, aussi). Si en prime, tu tombes dans une école où l'ambiance est pourrie............ le burn-out n'est pas loin du tout! 

 

 

C'est tout à fait vrai aussi.

Je galère depuis 2 ans niveau poste = pas mal d'arrêts (santé physique et mentale)

Ma première année a été un pur bonheur. Je n'ai été arrêtée que 2 jours et demi (et encore, c'est parce que soit les collègues soit le médecin m'y "obligeaient").

[sylvielise]

De toutes façons, la droite libérale qui va nous revenir très bientôt propose, non pas un, mais trois jours de carence.

La plupart d'entre nous ne pourra même pas  se permettre d'être malade à ce tarif. 200 balles la grippe ça fait trop cher pour un instit'.

 

[HappyPomme]

Et quand il y aura des accidents parce qu'on sera incapable de gérer la classe ? Je suis déjà allée à l'école avec angine, rhino ET surtout grippe. Bah heureusement que j'avais une classe plutôt cool. Je ne tenais pas debout et même assise, ça a été très, très, très dur de tenir. Alors avec une classe pénible (ou de maternelle qui demande une énergie folle) ...

Ou je sais pas, une gastro qui nous oblige à aller aux toilettes en urgence, un élève se blesse à ce moment-là, on fait quoi ? On va nous accuser de défaut de surveillance ?

Nan mais sans blague !