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Décharge signée par les parents pour les toilettes ?


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Le plus simple est en effet de demander aux parents de fournir des vêtements aux changements de taille pour avoir un petit stock à l'école. Le change pour chacun, c'est un peu trop à mon sens en élémentaire. Et selon les familles de votre école, ça peut coincer de laisser une tenue inutilisée toute l'année.

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Ma classe est au 2e étage, et les toilettes sont au rez-de-chaussée. Je ne laisse pas sortir les élèves en classe pour aller aux toilettes car s'ils tombent dans les escaliers, c'est pour moi. Je préviens les parents en début d'année, et les élèves aussi. J'ai eu 3 accidents depuis le début de l'année.

Je précise qu'en fin de récréation, nous avons une sonnerie qui indique aux enfants qu'il faut aller aux WC, et moi même, quand je vais chercher mes élèves dans le rang, je leur demande s'ils sont allés aux toilettes, et si ce n'est pas le cas, ils ont 2 min pour y aller.

Un enfant de CE2 doit pouvoir se retenir pendant 1h30 sans aller faire pipi...( 8h30/10h ou 10h30/12h). Moi-même, je ne vais pas faire pipi sur le temps de classe.

Alors oui, certains parents râlent, mais quand je vois les élèves qui demandent (tjs les mêmes, pas forcément ceux à qui je peux faire confiance...) et qui sautent dans les escaliers(2/3/4 marches...) , c'est hors de question que je les laisse seuls.

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J'ai pensé au post aujourd'hui, j'étais de service à 15h10 et ai envoyé un élève chercher ma directrice pour qu'elle garde la récré 2 minutes le temps de filer aux toilettes...

 

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Pourquoi tu te tortilles ?

J'avais oublié qu'on avait bossé sur les passages aux toilettes avec des infirmières municipales (j'ai quelques trucs en stock, si intéressés, mais plutôt maternelle), à cette occasion,  j'avais récupéré quelques docs, ici ou là... comme celui-ci par exemple, réalisé par des urologues.
http://urofrance.org/fileadmin/medias/semaine-continence/2008/pipizen-pipistress.pdf

Si du personnel de santé lisent ce qu'on peut lire ici, du genre "aller faire pipi est une envie pas un besoin" par exemple, et qu'"il y a des moments pour cela"... en oubliant que ce sont des besoins physiologiques, que si on tarde trop, on multiplie les risques d'infections, etc... etc... je crois qu'ils doivent se dire qu'il se passe de drôles de choses dans les écoles ;)

Et encore une fois, un bras cassé, c'est malheureux, mais ça peut hélas arriver. C'est le genre de pépin qui se produit le plus souvent en récréation, dois-je la supprimer pour autant ? tout est affaire de mesure et de bon sens. A près chacun prend ses responsabilités
Bref on tourne un peu en rond, il y a des arguments que je peux entendre et comprendre, d'autres, comme ceux cités plus haut, vraiment moins. Attitude bienveillante ? nous nous en éloignons...

 

 

 

Posté(e)

Je suis très tranquille avec ça et en ai souvent discuté avec les infirmières et médecins scolaires (Encore cette semaine, en parlant de ce sujet du forum, d'ailleurs !) et ils sont d'accord avec moi : un enfant peut rester une heure 30 sans aller aux wcs, à de très rares exceptions, et dans l'immense majorité des cas, les demandes en classe viennent d'envies et non de besoins, donc cela fait partie de l'éducation et du bon sens que de ne pas y accéder.

Pour ce qui me concerne, mes élèves n'ont jamais besoin d'aller aux wcs pendant la classe car je m'organise de façon à ce qu'on y aille collectivement régulièrement et à ce que les exceptions médicales (rarissimes) soient encadrées par un adulte jusqu'aux toilettes.

Posté(e)

Je suis en maternelle et je n autorise que rarement les élèves à aller aux toilettes pendant la classe . Nous y passons avant la récréation et après.  Deux fois pendant la cantine,  une fois à 13h30 au retour en classe et une fois avant la récréation de l après midi.  Donc je pense que c est largement assez .

Il y a quelques années,  il y a eu une histoire d un enfant qui s était étranglé avec un essuie mains alors qu il était aux toilettes .... Vous n en n avez pas entendu parler ??

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Récemment une gamine a été oubliée toute une journée dans son école alors que les autres élèves étaient partis en balade.
On interdit donc toute les sorties pour éviter les risques ?

On supprime le PQ des toilettes, car on peut aussi y mettre le feu en récré ?...

Edit : en maternelle, il y a justement, enfin, c'est généralement le cas, du personnel pour veiller au bien-être des enfants. Il me semble d'ailleurs qu'à la suite de l'accident évoqué, les torchons sur rouleaux ont été interdits. On devrait d'ailleurs voir partout des essuies-mains à usage unique, car quand on voit la tronche des serviettes en fin de journée... bref, je m'égare, pas le sujet ! Quoique... cela relève aussi de l'accueil "bienveillant" et du bien être de l'enfant.

:happy:

  • J'adhère 1
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L'article de Bruce me semble fort intéressant,  c'est vrai. Cela me permet de réfléchir, de remettre en question mon traditionnel "non sauf urgence". Néanmoins,  je ne goûte pas trop le parallèle moralisateur - et donc accusateur pour ceux qui ne suivent pas le même principe - avec les droits de l'homme et la torture. On voit bien ici que les choses ne peuvent pas être aussi simples ; de nombreux paramètres entrent en ligne de compte (éloignement des locaux, présence d'adultes dispo, hooliganisme + ou - prononcé :lol:. ..). 

 

Pour ma part, en maternelle j'ai toujours autorisé les pipis en dehors des passages obligés, car toujours eu atsem dispo  ou WC à proximité. Et pour les MS et Gs, je demande aussi s'ils pensent pouvoir se retenir jusqu'au prochain passage collectif (si bientôt)

En cycle 3, c'est passage pendant les recrés (et on frappe des mains 2 minutes avant fin récré pour leur rappeler que des toilettes sont miraculeusement apparues !).  Je n'autorise pas les pauses WC dans l'heure qui suit recré ou accueil  (sauf si urgence ou cas médical) et demande toujours si l'éleve se sent capable d'attendre, surtout si récré sous peu. Et je n'ai pas l'impression de torturer mes élèves. On en parle d'ailleurs en conseil des élèves ; ils semblent comprendre et approuver ces règles. 

J'admire ceux qui disent qu'il n'y a pas d'abus parce que moi, surtout cette année, dès que je commence à être plus souple, j'ai le défilé classique des "profiteurs"  !

Posté(e)
Il y a 4 heures, flore49 a dit :

L'article de Bruce me semble fort intéressant,  c'est vrai. Cela me permet de réfléchir, de remettre en question mon traditionnel "non sauf urgence". Néanmoins,  je ne goûte pas trop le parallèle moralisateur - et donc accusateur pour ceux qui ne suivent pas le même principe - avec les droits de l'homme et la torture. On voit bien ici que les choses ne peuvent pas être aussi simples ; de nombreux paramètres entrent en ligne de compte (éloignement des locaux, présence d'adultes dispo, hooliganisme + ou - prononcé :lol:. ..). 

 

Pour ma part, en maternelle j'ai toujours autorisé les pipis en dehors des passages obligés, car toujours eu atsem dispo  ou WC à proximité. Et pour les MS et Gs, je demande aussi s'ils pensent pouvoir se retenir jusqu'au prochain passage collectif (si bientôt)

En cycle 3, c'est passage pendant les recrés (et on frappe des mains 2 minutes avant fin récré pour leur rappeler que des toilettes sont miraculeusement apparues !).  Je n'autorise pas les pauses WC dans l'heure qui suit recré ou accueil  (sauf si urgence ou cas médical) et demande toujours si l'éleve se sent capable d'attendre, surtout si récré sous peu. Et je n'ai pas l'impression de torturer mes élèves. On en parle d'ailleurs en conseil des élèves ; ils semblent comprendre et approuver ces règles. 

J'admire ceux qui disent qu'il n'y a pas d'abus parce que moi, surtout cette année, dès que je commence à être plus souple, j'ai le défilé classique des "profiteurs"  !

Même chose cette année. J'ai voulu à un moment être plus souple. C'était des élèves tous les jours, toujours les mêmes, le matin et l'après-midi... jusqu'à une dizaine par jour. Je suis désolée, je veux bien être bienveillante, mais là, ça devenait n'importe quoi. Après plusieurs semaines comme ça, j'ai râlé un bon coup, vu certains parents qui m'ont dit que non, leur enfant n'avait pas besoin d'aller aux toilettes toutes les heures, et que s'ils abusaient encore, je n'avais qu'à les punir.

Bref, depuis, tout est rentré dans l'ordre. Mes élèves n'ont bizarrement plus d'envie urgente-non-impossible-d'attendre-la-récré... et personne ne se fait dessus. (un seul de mes élèves a un certificat médical... mais heureusement que j'ai une avs -pas pour lui- qui peut l'accompagner, car je l'ai surpris à faire des glissades et roulades dans le couloir en revenant)

Posté(e)

Pour moi, c'est du cas par cas.

C'est non pour les 7-8 qui demandent plusieurs fois par jour pour aller se promener (au mieux) ou faire une ânerie (ils sont terribles). Et c'est oui pour les autres qui demandent deux fois dans l'année. J'ai eu deux accidents pipi depuis le début de l'année avec une lettre agressive du père de l'un d'entre eux. J'ai répondu vertement que nous venions de rentrer de sport et que nous venions de passer tous ensemble aux toilettes 5 minutes avant et que l'élève en question devait obéir aux consignes (élève difficile qui ne travaille pas, n'écoute rien, ne fait pas ses devoirs et n'est pas aidé par ses parents). Alors, la leçon de morale n'était pas la bienvenue.

Mais c'est vrai que que c'est c*** ces questions. Comme gérer les mal-au-ventre-mal-à-la-tête-mal-aux-orteils. J'ai une cohorte de filles comme cela, c'est fatigant.

Posté(e)
Il y a 1 heure, garba a dit :

Même chose cette année. J'ai voulu à un moment être plus souple. C'était des élèves tous les jours, toujours les mêmes, le matin et l'après-midi... jusqu'à une dizaine par jour. Je suis désolée, je veux bien être bienveillante, mais là, ça devenait n'importe quoi.

Pareil, dès que je lâche un peu, c'est le défilé, et impossible de travailler correctement dans ces conditions! Et pas facile de faire au cas par cas car du coup ça fait un peu 2 poids 2 mesures et pas facile à justifier aux parents.

 

il y a une heure, cchampagne a dit :

Comme gérer les mal-au-ventre-mal-à-la-tête-mal-aux-orteils. J'ai une cohorte de filles comme cela, c'est fatigant.

+1

Quand c'est mal au ventre/à la tête et que ça peut être signe d'une maladie, souvent je leur dit d'attendre la récré pour voir si ça va aller mieux. Si l'enfant joue normalement avec ses copains, je considère qu'il n'a rien d'important (ou que c'était du stress / envie qu'on s'occuper de lui). S'il reste abattu dans son coin, là je prends des mesures (température, appel des parents...)

Mais les petits bobos type j'ai mal au doigt - aux yeux - à l'ongle - au coude - aux cheveux - à la gencive... je n'en peux plus... :fear: Quand c'est occasionnel, je prends le temps de compatir sincèrement, de proposer d'aller se passer un peu d'eau (magique, l'eau, ça guérit tout! :closedeyes::lol:). Quand c'est tous les jours, plusieurs fois par jour, et les mêmes filles, je sature... en fonction de mon humeur je plaisante "Alors là, ça m'a l'air super grave, je vais appeler les pompiers de toute urgence / chercher ma scie et on va couper." ou je râle que je suis maîtresse, et pas médecin/dentiste/ophtalmo!!

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