Nele Posté(e) 22 juin 2016 Posté(e) 22 juin 2016 Je conseillerais aussi de porter plainte. Chez nous,ça a beaucoup aidé l'élève tabasseur (et les parents maintenant suivis par les services sociaux) que son comportement n'est pas normal. On a encore plusieurs cas dans l'école (des accidents nécessitant une visite médicale), mais les parents refusent de déposer plainte car ne veulent pas faire de vagues ou carrément "c'est à l'école de faire quelque chose" (et oui...). Et après ils nous disent que nous sommes incompétents.
Nao Posté(e) 22 juin 2016 Auteur Posté(e) 22 juin 2016 Il y a 6 heures, Nele a dit : Je conseillerais aussi de porter plainte. Chez nous,ça a beaucoup aidé l'élève tabasseur (et les parents maintenant suivis par les services sociaux) que son comportement n'est pas normal. On a encore plusieurs cas dans l'école (des accidents nécessitant une visite médicale), mais les parents refusent de déposer plainte car ne veulent pas faire de vagues ou carrément "c'est à l'école de faire quelque chose" (et oui...). Et après ils nous disent que nous sommes incompétents. Je n'écarte pas la possibilité de porter plainte. Mais c'est trop tôt pour être pris au sérieux par les autorités compétentes à mon avis et selon mon expérience côté professionnel.
borneo Posté(e) 23 juin 2016 Posté(e) 23 juin 2016 Je pense aussi qu'il faut que tu portes plainte. Ce sera d'une grande aide pour ta fille, car ça lui montrera que tu fais quelque chose pour elle. Car là, elle est victime de harcèlement, et tout le monde la laisse tomber. Ce n'est pas bon, c'est une expérience qu'elle risque de retrouver toute sa vie. Les harceleurs ne choisissent pas les victimes par hasard, il faut absolument que la peur change de camp. Si on lui montre qu'on peut se défendre, elle trouvera en elle les ressources pour ne plus être victime. Dans un premier temps, demande au périscolaire de la changer de table. Tu peux aussi lui montrer des sites sur le harcèlement, où ils donnent des pistes pour se défendre. Si le harceleur la sent déterminée, il la laissera tranquille. Ces gens-là sont des lâches, ils ne s'attaquent qu'à ceux qu'ils sentent faibles.
barbotinne Posté(e) 23 juin 2016 Posté(e) 23 juin 2016 Il y a 23 heures, Nele a dit : Je conseillerais aussi de porter plainte. Chez nous,ça a beaucoup aidé l'élève tabasseur (et les parents maintenant suivis par les services sociaux) que son comportement n'est pas normal. On a encore plusieurs cas dans l'école (des accidents nécessitant une visite médicale), mais les parents refusent de déposer plainte car ne veulent pas faire de vagues ou carrément "c'est à l'école de faire quelque chose" (et oui...). Et après ils nous disent que nous sommes incompétents. D'un autre côté ils n'ont pas complètement tord c'est AUSSI à l'école de faire quelque chose, il y a un protocole maintenant pour les cas de harcellement que les enseignants et directeurs hésitent encore trop à utiliser. C'est aussi à l'école de tout mettre en oeuvre pour que les enfants soient en sécurité sur le temps scolaire. Parce que aller porter plainte, pour que les gendarmes fassent leur boulot et que quand le procureur demande ensuite à l'EN sa version des faits et qu'on lui répond que... y a rien de remonté au sujet de cet enfant... ben coup d'épée dans l'eau... C'est aussi à l'école de montrer l'exemple, de dire aux aprents que l'école a fait remonter, qu'elle a déclenché la cellule d'alerte et que eux parents de leur côté il ne leur reste que à porter plainte pour que tout aboutisse (parce que présenté comme ça les parents se sentent tout de même moins seuls et moins "responsables" de l'action, qui met tout de même en porte à faux leur enfant, alors qu'il est VICTIME )
Nao Posté(e) 23 juin 2016 Auteur Posté(e) 23 juin 2016 Il y a 3 heures, barbotinne a dit : D'un autre côté ils n'ont pas complètement tord c'est AUSSI à l'école de faire quelque chose, il y a un protocole maintenant pour les cas de harcellement que les enseignants et directeurs hésitent encore trop à utiliser. C'est aussi à l'école de tout mettre en oeuvre pour que les enfants soient en sécurité sur le temps scolaire. Parce que aller porter plainte, pour que les gendarmes fassent leur boulot et que quand le procureur demande ensuite à l'EN sa version des faits et qu'on lui répond que... y a rien de remonté au sujet de cet enfant... ben coup d'épée dans l'eau... C'est aussi à l'école de montrer l'exemple, de dire aux aprents que l'école a fait remonter, qu'elle a déclenché la cellule d'alerte et que eux parents de leur côté il ne leur reste que à porter plainte pour que tout aboutisse (parce que présenté comme ça les parents se sentent tout de même moins seuls et moins "responsables" de l'action, qui met tout de même en porte à faux leur enfant, alors qu'il est VICTIME ) Exactement ! Voilà le problème : l'enseignant ne pense pas que ce soit un problème de harcèlement, il est juste "hyper casse pieds" selon lui. Il ne souhaite pas convoquer la maman, il l'a beaucoup fait les mois derniers et soit elle a posé un lapin, soit elle est venue pour se payer la tronche de l'enseignant et lui dire que son fils valait bien mieux que "notre village de cassos". Charmant personnage. Une de mes connaissances fait fonction de CPC dans cette circo dont dépend ma fille. Je lui en ai touché un mot mais elle me dit que si l'enseignant ne veut pas bouger, porter plainte n'aboutira pas car comme tu le dis, Barbotine, il doit lui même lancer une procédure. Niveau nouvelles : une autre maman de la classe a été bien moins délicate que nous. Sa fille subit des brimades constantes de la part du fameux chérubin car selon lui, elle est trop enveloppée. La maman n'a pas fait dans la dentelle, elle l'a interpellé dans la rue, lui a pris son vélo et l'a balancé dans la mare..... Elle attend que la maman de chéridamour vienne lui demander des comptes. Règlement de comptes à OK Corral.
borneo Posté(e) 24 juin 2016 Posté(e) 24 juin 2016 Ne pas porter plainte parce que l'école ne fait rien, c'est une erreur. Au contraire, tant que tu n'auras pas porté plainte, sois certaine que l'école ne fera rien.
Nao Posté(e) 26 juin 2016 Auteur Posté(e) 26 juin 2016 Le 24/06/2016 à 21:58, borneo a dit : Ne pas porter plainte parce que l'école ne fait rien, c'est une erreur. Au contraire, tant que tu n'auras pas porté plainte, sois certaine que l'école ne fera rien. Je pense que l'école ne fera rien que je porte plainte ou pas..... parce que le temps que la machine se mette en route, cet enfant sera au collège et surtout parce qu'il a un suivi MDPH. Et chez nous l'inspectrice ASH fait tout pour couvrir ces enfants, je peux te détailler pourquoi une telle affirmation en MP si tu veux. Et voyant le comportement du loustic, je ne lui donne pas un semestre avant une exclusion de son collège.
borneo Posté(e) 26 juin 2016 Posté(e) 26 juin 2016 Si c'est un enfant de CM2, effectivement, c'est trop tard.
eyod Posté(e) 11 février 2017 Posté(e) 11 février 2017 Chers parents : Je sais. Vous êtes inquiets. Chaque jour, votre enfant rentre à la maison et vous parle de CET enfant. Celui qui est toujours occupé à frapper, pincer, griffer et même parfois mordre les autres enfants. Celui à qui je dois toujours tenir la main dans le couloir. Celui qui a son coin spécial sur le tapis de jeu et préfère s’asseoir sur une chaise plutôt que par terre. Celui qui a du quitter la classe parce qu’on ne jette pas les jouets. Celui qui a grimpé la grille de la cour alors que je lui disais d’arrêter. Celui qui a aspergé le sol avec le lait de son voisin parce qu’il était en colère. Exprès. Alors que je le regardais. Et quand je lui ai demandé de nettoyer, il a vidé le rouleau de sopalin. Exprès. Alors que je le regardais. Celui qui a prononcé le mot en M en cours de gym. Vous êtes inquiet que CET enfant n’empêche le votre d’apprendre. Vous avez peur qu’il me prenne trop de temps et d’énergie pour que le votre ait sa part d’attention. Vous avez peur qu’il ne blesse quelqu’un un jour. Vous avez peur que ce « quelqu’un » soit votre enfant. Vous avez peur que votre enfant ne devienne agressif pour obtenir ce qu’il veut. Vous avez peur que votre enfant ne devienne un cancre parce que je n’aurais pas remarqué qu’il a du mal à écrire. Je sais. Votre enfant, à son âge et dans cette classe, n’est pas CET enfant. Votre enfant n’est pas parfait, mais en général, il obéit. Il partage ses jouets sans problème. Il ne jette pas son matériel. Il lève la main pour parler. Il travaille quand c’est l’heure de travailler, et joue quand c’est l’heure de jouer. On peut le laisser aller seul aux toilettes et en revenir sans craindre une mauvaise blague. Il pense que le mot en P est « purée » et que le mot en M est « mercredi ». Je sais. Je sais, et je m’en inquiète aussi. Vous savez, je m’inquiète tout le temps. Pour TOUS les enfants. Je m’inquiète de l’écriture de votre enfant, de la prononciation d’un autre, de la timidité de celui-ci ou de tel autre qui ne mange pas le midi. J’ai peur que le manteau de Gavin ne soit pas assez chaud et que le père de Talitha ne la gronde parce qu’elle écrit les B à l’envers. Tous mes trajets en voiture et toutes mes douches, je les passe à m’inquiéter. Mais je le sais, vous voulez parler de CET enfant. Parce que les B à l’envers de Talitha ne causeront pas un oeil au beurre noir à votre enfant. Moi aussi je veux parler de CET enfant, mais il y a tellement de choses que je n’aurais pas le droit de vous dire. Je ne ne pourrais pas vous dire qu’il a été adopté dans un orphelinat quand il avait 18 mois. Je ne pourrais pas vous dire qu’il suit un régime spécial à cause de ses allergies alimentaires et qu’il a faim TOUT. LE. TEMPS. Je ne pourrais pas vous dire que ses parents sont en plein divorce et qu’il habite chez sa grand-mère. Je ne pourrais pas vous dire que j’ai peur que sa grand-mère ne commence à boire… Je ne pourrais pas vous dire que son traitement contre l’asthme le rend agité. Je ne pourrais pas vous dire que sa mère est seule, et que cet enfant est à la garderie à la seconde où elle ouvre jusqu’à la seconde où elle ferme le soir. Il a ensuite 40 minutes de trajet pour rentrer chez lui, et dors donc moins que la plupart des adultes. Je ne pourrais pas vous dire qu’il a assisté à des violences domestiques. Vous comprenez. Vous savez que je ne peux pas divulguer d’informations personnelles. Vous voulez juste savoir ce que je FAIS à propos du comportement de CET enfant. J’aimerais vous le dire. Mais je ne peux pas. Je ne peux pas vous die qu’il reçoit des cours d’orthophonie, qu’un examen a révélé retard de langage, et qu’un thérapeute a lié son agressivité à ses difficultés à communiquer. Je ne peux pas vous dire que je rencontre ses parents TOUTES les semaines, et que le plus souvent, ils crient pendant ces rencontres. Je ne peux pas vous dire que cet enfant et moi avons un signal secret avec nos mains quand il veut s’asseoir tout seul dans son coin. Je ne peux pas vous dire qu’il passe le temps de la sieste blotti sur mes genoux parce que sentir mon coeur battre « le fait se sentir bien ». Je ne peux pas vous dire que depuis trois mois, je note chacun de ses accès de colère et que leur nombre a baissé de 5 par jour à 5 par semaine. Je ne peux pas vous dire que le secrétaire de l’école à accepté que je l’envoie dans son bureau quand il a besoin de prendre l’air. - Publicité - Je ne peux pas vous dire qu’à une réunion de professeurs, les larmes aux yeux, j’ai supplié mes collègues de le surveiller de près, de lui prêter attention, même quand ils sont en colère parce qu’il a encore frappé quelqu’un JUSTE DEVANT EUX. Le truc c’est qu’il y a TELLEMENT DE CHOSES que je ne pas dire à propos de cet enfant. Même les bonnes choses je ne peux pas vous les dire. Je ne peux pas vous dire que son travail dans la classe est d’arroser les plantes, et que quand l’une d’elle est morte pendant l’hiver, il a pleuré toutes les larmes de son corps. Je ne peux pas vous dire qu’il embrasse sa petite soeur tous les matins pour lui dire au revoir, et lui murmure « Tu est mon soleil » avant que sa mère n’emporte la poussette. Je ne peux pas vous dire qu’il en sait plus à propos des orages que bien des mététorologues. Je ne peux pas vous dire qu’il me propose souvent d’aider à tailler les crayons pendant les récréations. Je ne peux pas vous dire qu’il coiffe les cheveux de sa meilleure amie pendant la sieste. Je ne peux pas vous dire que lorsqu’un de ses camarades pleure, il se précipite pour lui lire une de ses histoires préférées. Le truc, chers parents, c’est que je ne peux vous parler que de VOTRE enfant. Alors je peux vous dire ceci : Si jamais un jour VOTRE enfant devient CET enfant… Je ne partagerai pas vos histoires de famille avec d’autres parents. Je communiquerai avec vous régulièrement, clairement, et gentiment. Je m’assurerai qu’il y a des mouchoirs sur mon bureau pendant nos rencontres, je vous tiendrai la main si vous pleurez. Je me battrai pour que vous receviez les services des meilleurs spécialistes, et je coopérerai avec eux pour obtenir les meilleurs résultats. Je m’assurerai que votre enfant reçoive le surplus d’amour et d’attention dont il a besoin. Je porterai sa voix auprès du personnel de l’école. Quoiqu’il arrive, je continuerai à chercher tous ses bons côtés, toutes ses qualités et tout ce qui le rend exceptionnel. Je lui rappellerai ces choses, ainsi qu’à vous, encore et encore. Et quand un parent viendra se plaindre de VOTRE enfant… Je lui répèterai tout ça,encore et encore. Avec tout mon amour; La maîtresse.
Pablo Posté(e) 12 février 2017 Posté(e) 12 février 2017 Rho ben alors ce n'est pas grave si il castagne tous les autres alors.... sérieusement je n'arrive pas à croire un seul instant que ce soit écrit par un instit ce genre de truc.
cchampagne Posté(e) 13 février 2017 Posté(e) 13 février 2017 Citation Je n'osais pas le dire. Désolée, mais ce genre de texte m'horripile. C'est niais.
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