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Contractuels enseignants : le ministère entend recruter massivement des contractuels dans le 1er et 2nd degré en lieu et place de fonctionnaires !


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Posté(e)

Un autre point sur les dangers de l'emploi de contractuels m'est venu à l'esprit en discutant avec des "non enseignants" : 

Les contractuels sont-ils payés en cas d'arrêt maladie ?

Car si tel n'est pas le cas, ils s'absenteront sûrement le moins possible et un parallèle risque de se faire naturellement entre eux et les titulaires.

Posté(e)

Tout cela est un jeu de dupes.
L'objectif à terme est de sortir l'école du cadre national.
L'objectif immédiat est de démontrer que l'école actuelle ne remplit pas sa fonction malgré tout l'argent injecté. La faute est celle d'agent fonctionnaires ingérables et qui refusent toutes les réformes. Il faut donc créer les conditions pour que les usagers perçoivent bien les dysfonctionnements. Et cela fonctionne plutôt bien malgré tous les efforts sur le terrain des fourmis de base pour tenter de maintenir le navire à flot.

Posté(e)

C'est bien ce que j'écris ... sauf que ... à quand une grève ou une action majeure nationale pour dénoncer cela ?

Parce qu'hormis sur ce site ou sur le terrain, je ne l'ai entendu dénoncer nulle part !

Posté(e)

Goêllette cette institution est noyautée par des syndicats majoritaires aux ordres, tant qu'il y aura la gauche au pouvoir il n'y aura hélas aucune initiative d'envergure!

 

Posté(e)

Tout a été bien orchestré !
Tout d'abord s'assurer que les cadres feront exactement ce qui est attendu : une bonne prime suffit. Il faut créer les conditions du désordre. L'important est de donner à quelques uns en prenant aux autres, le but est d'avoir une balance "positive" : je donne un poste ici, j'en prends deux là (par exemple 1 remplaçant, 1 maître E en moins, c'est discret). L'objectif est petit à petit de mettre en difficulté sans que cela donne cette impression. Ces cadres essaiment petit à petit en recrutant des CPC, des directeurs qui auront le bon profil. Pas tous, là encore, l'important est de créer des inégalités, de créer des insatisfactions locales variées, différentes pour ne pas générer un mouvement global. Il faut aussi isoler les enseignants, permettre le moins d'échanges directs possibles et leur dire qu'ailleurs eux ils bossent. Il faut les obliger au contraire à se réunir de manière inutile pour parler de sujets éloignés de leur quotidien, de leurs difficultés. Il faut les user petit à petit.
Pour cela, il faut aussi des syndicats partenaires, dont on est sûr, qui vont faire le nécessaire pour trouver dans chaque réforme le beau, qui vont noyauter les mouvements, qui vont faire semblant d'en lancer pour montrer que cela ne marche pas. Il faut aussi quelques syndicats vraiment opposants mais dont on sait qu'il ne pourront rien faire.
L'un dans l'autre tout fonctionne à merveille. Les enseignants sombrent un à un dans ce magma (vous vous souvenez de la grenouille de Polythene Pam !).

Tout est bien fait, parfaitement fait pour détruire l'EN et aller vers un système à deux vitesses.

Posté(e)

Ah tiens, ça me fait penser au mouvement par chez moi, des affectations sur zone incompréhensibles où les t2 se retrouvent sur des postes que presque t10, je n'obtiens pas, où les situations medicales et sociales se multiplient, donc des zones sont inatteignables sans ces fameux points et la suspicion entre collègues,  bien sûr, qui enfle. Et chacun qui espère dans son coin qu'il gagnera à la loterie... et comme on est épuisé,  ben, on a forcément moins envie de se révolter.

Posté(e)
Il y a 2 heures, ColdTurkey a dit :

Tout a été bien orchestré !
Tout d'abord s'assurer que les cadres feront exactement ce qui est attendu : une bonne prime suffit. Il faut créer les conditions du désordre. L'important est de donner à quelques uns en prenant aux autres, le but est d'avoir une balance "positive" : je donne un poste ici, j'en prends deux là (par exemple 1 remplaçant, 1 maître E en moins, c'est discret). L'objectif est petit à petit de mettre en difficulté sans que cela donne cette impression. Ces cadres essaiment petit à petit en recrutant des CPC, des directeurs qui auront le bon profil. Pas tous, là encore, l'important est de créer des inégalités, de créer des insatisfactions locales variées, différentes pour ne pas générer un mouvement global. Il faut aussi isoler les enseignants, permettre le moins d'échanges directs possibles et leur dire qu'ailleurs eux ils bossent. Il faut les obliger au contraire à se réunir de manière inutile pour parler de sujets éloignés de leur quotidien, de leurs difficultés. Il faut les user petit à petit.
Pour cela, il faut aussi des syndicats partenaires, dont on est sûr, qui vont faire le nécessaire pour trouver dans chaque réforme le beau, qui vont noyauter les mouvements, qui vont faire semblant d'en lancer pour montrer que cela ne marche pas. Il faut aussi quelques syndicats vraiment opposants mais dont on sait qu'il ne pourront rien faire.
L'un dans l'autre tout fonctionne à merveille. Les enseignants sombrent un à un dans ce magma (vous vous souvenez de la grenouille de Polythene Pam !).

Tout est bien fait, parfaitement fait pour détruire l'EN et aller vers un système à deux vitesses.

Quelle clairvoyance !

Tellement vrai et tellement triste ! :-(

Posté(e)
Il y a 14 heures, jeanounette a dit :

Quelle clairvoyance !

Tellement vrai et tellement triste ! :-(

+1

Posté(e)
Il y a 22 heures, ColdTurkey a dit :

Tout a été bien orchestré !
Tout d'abord s'assurer que les cadres feront exactement ce qui est attendu : une bonne prime suffit. Il faut créer les conditions du désordre. L'important est de donner à quelques uns en prenant aux autres, le but est d'avoir une balance "positive" : je donne un poste ici, j'en prends deux là (par exemple 1 remplaçant, 1 maître E en moins, c'est discret). L'objectif est petit à petit de mettre en difficulté sans que cela donne cette impression. Ces cadres essaiment petit à petit en recrutant des CPC, des directeurs qui auront le bon profil. Pas tous, là encore, l'important est de créer des inégalités, de créer des insatisfactions locales variées, différentes pour ne pas générer un mouvement global. Il faut aussi isoler les enseignants, permettre le moins d'échanges directs possibles et leur dire qu'ailleurs eux ils bossent. Il faut les obliger au contraire à se réunir de manière inutile pour parler de sujets éloignés de leur quotidien, de leurs difficultés. Il faut les user petit à petit.
Pour cela, il faut aussi des syndicats partenaires, dont on est sûr, qui vont faire le nécessaire pour trouver dans chaque réforme le beau, qui vont noyauter les mouvements, qui vont faire semblant d'en lancer pour montrer que cela ne marche pas. Il faut aussi quelques syndicats vraiment opposants mais dont on sait qu'il ne pourront rien faire.
L'un dans l'autre tout fonctionne à merveille. Les enseignants sombrent un à un dans ce magma (vous vous souvenez de la grenouille de Polythene Pam !).

Tout est bien fait, parfaitement fait pour détruire l'EN et aller vers un système à deux vitesses.

Tout à fait d'accord avec ton analyse.

Posté(e)

Il est clair que si on devait énumérer tout ce qu'on a perdu, tout ce que les élèves et leurs familles ont perdu en 30 ans en terme d'accueil bienveillant pour les uns et en salaire et autres avantages pour les autres, certains, surtout les jeunes déchanteraient!

Où sont passées les classes adapts, perfs, Clin, clad...? Ces classes permettaient à des enfants "pas comme les autres" de suivre une scolarité apaisée, à leur ryhme dans des classes à effectifs réduits.

De notre côté dans les années 80 un instituteur commençait avec un salaire 1,8 fois plus élevé que le SMIC. Actuellement c'est 1,1 fois le SMIC...Et en plus sans le logement qu'on a supprimé au début des années 90! Notre traitement et celui des enfants en dit long sur l'importance qu'accorde la France à sa jeunesse et à son instruction! Elle est le pays d'Europe qui accorde le moins de crédits pour l'école primaire, son investissement au regard du PIB est dérisoire comparé à d'autres grands pays!

Alors quand on me parle PPCR (passé en force par Valls), de réforme de notre évaluation, de modifier nos ORS, d'école inclusive, de rythmes scolaires...Je me dis qu'on nous prend (à juste titre sans doute) pour des dindons!

 

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Posté(e)

Bravo les collègues pour vos commentaires! Vous avez entièrement raison. Je poussoir, hélas ! 

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