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Contractuels enseignants : le ministère entend recruter massivement des contractuels dans le 1er et 2nd degré en lieu et place de fonctionnaires !


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Posté(e)

Pour les rappels de grammaire tu écriras directement au Journal Officiel car j'ai fait un copier-coller.

Pour le secret médical, il n'est même pas évoqué en CAPD puisque personne n'a accès au dossier administratif, seules les conséquences de ce qui s'y trouve sont publiques.

Publier un barème nominatif revient à rendre publique une bonification due à une secret médicale.

De toute manière cela ne se fait pas et c'est tant mieux !

Posté(e)
il y a 2 minutes, montagny a dit :

Pour les rappels de grammaire tu écriras directement au Journal Officiel car j'ai fait un copier-coller.

Pour le secret médical, il n'est même pas évoqué en CAPD

Evidemment. Nous sommes tous d'accord là-dessus. J'en venais seulement à me demander si tu avais lu et compris ce que tu citais, tant c'était orthogonal avec le débat et tes arguments.

il y a 2 minutes, montagny a dit :

Publier un barème nominatif revient à rendre publique une bonification due à une secret médicale.

Cette phrase ne veut strictement rien dire. Une bonification peut dériver d'un état de santé dont le détail relève du secret médical, en aucun cas être "due à un secret médical".

Quoi qu'il en soit, le débat portait en effet sur la possibilité de rendre les bonifications publiques. C'est toi-même qui y as introduit la notion de secret médical, en citant à l'appui des textes précisant que les données en relevant n'apparaissaient en aucun cas dans le dossier administratif ou en CAPD. Cela étant acquis, sur quoi nous sommes tous d'accord, la question des bonifications, informations purement administratives (sinon, ni les CAPD, ni les représentants syndicaux n'auraient à en connaître !) et de l'éventuel monopole syndical sur celles-ci reste entière.

Posté(e)
il y a une heure, Argon a dit :

Evidemment. Nous sommes tous d'accord là-dessus. J'en venais seulement à me demander si tu avais lu et compris ce que tu citais, tant c'était orthogonal avec le débat et tes arguments.

Cette phrase ne veut strictement rien dire. Une bonification peut dériver d'un état de santé dont le détail relève du secret médical, en aucun cas être "due à un secret médical".

Quoi qu'il en soit, le débat portait en effet sur la possibilité de rendre les bonifications publiques. C'est toi-même qui y as introduit la notion de secret médical, en citant à l'appui des textes précisant que les données en relevant n'apparaissaient en aucun cas dans le dossier administratif ou en CAPD. Cela étant acquis, sur quoi nous sommes tous d'accord, la question des bonifications, informations purement administratives (sinon, ni les CAPD, ni les représentants syndicaux n'auraient à en connaître !) et de l'éventuel monopole syndical sur celles-ci reste entière.

ben oui vu que c'est la règle de la représentation au sein des instances paritaires !

Petite question, est-ce qu'argumenter en prenant les autres pour des c... avec un air de supériorité est naturel ou volontaire ?:ninja:

Posté(e)
il y a 24 minutes, montagny a dit :

[la question des bonifications et de l'éventuel monopole syndical sur celles-ci reste entière.]

ben oui vu que c'est la règle de la représentation au sein des instances paritaires !

A supposer que la règle actuelle cautionne à la fois les privilèges (justifiés ou pas) et les abus (ça arrive aussi) syndicaux, il n'est pas encore interdit de la discuter et de la remettre en cause, ainsi que son interprétation à géométrie variable selon les syndicats et les départements.  Le conservatisme a ses limites !

il y a 24 minutes, montagny a dit :

Petite question, est-ce qu'argumenter en prenant les autres pour des c... avec un air de supériorité est naturel ou volontaire ?:ninja:

Une réponse honnête ? On me le reproche de temps en temps et c'est souvent involontaire : ma rhétorique naturelle est sans doute un peu démodée ; mais là, c'était parfaitement délibéré, en réaction à ton rouge agressif, pas spécialement courtois non plus à mon sens, ni en termes de nétiquette, ni dans un contexte enseignant.

 

Posté(e)
Il y a 23 heures, montagny a dit :

les personnes qui ont des bonifications médicales et/ou personnelles n'ont pas toujours envie que tout le monde le sache...cela s'appelle le droit à la vie privée.

 

Tu ne radoterais pas des fois ? :D

Posté(e)
il y a 45 minutes, Goëllette a dit :

Tu ne radoterais pas des fois ? :D

bien obligé quand quelqu'un n'a pas l'air de vouloir comprendre....:angel_not:

C'est comme en classe, il faut répéter 7 fois la consigne...

Posté(e)

Tu inverses les rôles, là. Je t'ai parfaitement compris mais, bien que je suppute que tu m'as également très bien comprise, tu fais mine de ne pas me comprendre ... :D

 

Posté(e)
Le 14 septembre 2016 à 23:17, Argon a dit :

Non. Le respect de la vie privée d'autrui, c'est le fait de ne pas aller fourrer notre  nez dans ce qui ne nous regarde pas. Si quelqu'un est malade, ou a un enfant handicapé, et ne désire pas que ça sorte de son cercle intime, c'est en effet son droit le plus strict.

Mais à partir du moment où il s'en prévaut pour obtenir quelque chose de la communauté — par exemple l'acquiescement de ses collègues à ce qu'il leur grille la priorité pour un poste ou une promotion —, ça cesse de ne regarder que lui : ceux à qui il demande de s'effacer sont du coup également concernés et ont aussi le droit de demander des comptes. 

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, afficher ses problèmes quand il y a quelque chose à y gagner mais se retrancher derrière son droit à la confidentialité en cas de contestation...

 

Personnellement la priorité médicale que j'ai obtenu pour ma fille n'est ni beurre ni argent du beurre. Vous croyez quoi ? qu'on fait la fête quand on a une bonification handicap, qu'on fait la demande en disant "bisque bisque bisque je vais leur passer devant", on a rien à y "gagner", l'administration a à y gagner qu'on soit moins absent, moins exténué... je n'ai rien gagné avec la situation médicale de ma fille, j'ai plutot l'impression d'avoir perdu d'ailleurs, et ce n'est pas une fleur que je demande à mes collègues du département, que d'avoir une bonification mais juste la possibilité de pouvoir vivre un peu plus décemment et moins difficilement, et dans mon département ils publient les listes avec les noms, avant même que j'arrive tout le secteur savait que j'avais une priorité médicale... et non je ne vois pas en quoi celà regarde la terre entière ( puisque c'est publié sur des sites internet visibles de tous ), ma fille est assez mise au banc comme ça, merci.

 

Je ne me prévaut de rien du tout, je demande juste à pouvoir continuer de travailler pour nourrir ( assez difficilement pour le coup ) mes enfants et ne pas m'exténuer et craquer complètement. Savoir que quelqu'un a eu une priorité médicale pour un poste que l'on convoitait devrait suffir, que son nom soit publié ( et sans son autorisation en plus ) je ne vois pas en quoi celà regarde qui que ce soit, ou alors c'est que l'aptitude professionnelle du médecin référent de l'EN qui tranche les priorités ( et est présent à la capd ) est à remettre en cause

Et si on fait la démarche de demander une priorité ( il m'a fallu 3 ans pour accepter de le faire ) c'est que les "ressources humaines" de l'EN n'ont rien d'humaines et qu'aucune autre solution n'a été trouvée, ce n'est pas une démarche que l'on fait de gaité de coeur

Posté(e)
Il y a 10 heures, barbotinne a dit :

 Savoir que quelqu'un a eu une priorité médicale pour un poste que l'on convoitait devrait suffir

Tout le monde est d'accord là-dessus. Dans un monde idéal, ça devrait suffire — ou simplement dans un système reposant sur la confiance dans le désintéressement et l'équité des "représentants du personnel" et délégués en tout genre.

Or c'est justement cette confiance qui est mise en question dans ces quelques échanges, qui n'ont absolument rien à voir avec la question de la légitimité des bonifications pour d'authentiques problèmes médicaux, que tout le monde ici comprend et auxquels tout le monde compatit

 

Il y a 10 heures, barbotinne a dit :

Personnellement la priorité médicale que j'ai obtenu pour ma fille n'est ni beurre ni argent du beurre. Vous croyez quoi ? qu'on fait la fête quand on a une bonification handicap,

Personne ne dit cela. Désolé si la métaphore t'a choquée (elle portait dans mon esprit sur la problématique confidentialité/publicité, évidemment pas sur handicap/bonification), même si le lien entre beurre et fête m'échappe un peu aussi.

 

Posté(e)

C'est le mot qui revient : CONFIANCE.
Comment en est-on arrivé à un tel manque de confiance ?
Majoritairement, les gens ne font plus confiance ni à leurs politiques, ni à leurs syndicats. Pourquoi ?
 

Posté(e)
Il y a 3 heures, ColdTurkey a dit :

C'est le mot qui revient : CONFIANCE.
Comment en est-on arrivé à un tel manque de confiance ?
Majoritairement, les gens ne font plus confiance ni à leurs politiques, ni à leurs syndicats. Pourquoi ?

Deux raisons majeures à mon sens : la systématisation du déni de réalité et le conservatisme forcené.

Voici bien longtemps que la majorité des politiciens et des (hauts) dirigeants syndicaux ne croient plus vraiment en l'action politique : il se sont persuadés que les véritables forces qui gouvernent le monde sont financières et globales, qu'il n'y a au fond qu'une seule politique possible (la mondialisation libérale et la dérégulation), et que leur rôle consiste à la vendre à leurs troupeaux respectifs, au mieux en grignotant quelques avantages à la marge. Leur rêve ultime est de conserver le plus longtemps possible les avantages acquis, tout en sachant pertinemment qu'à moyen ou long terme, l'issue inévitable est la paupérisation généralisée au bénéfice de quelques-uns. Or il se trouve que les peuples apprécient de moins en moins et croient encore, eux, qu'un autre monde est possible. (Dans le cadre spécifique de l'EN, une manifestation spécifique de ce conservatisme est la prime systématique à l'ancienneté, quitte à envoyer au casse-pipe, sur les jobs les plus durs, des débutants totalement désarmés et impréparés...)

D'autre part, les problèmes concrets, à l'échelle humaine, sont traités par le déni. On établit un maximum de plafonds de verre pour bloquer la remontée des informations et permettre aux dirigeants de soutenir, en cas d'incident, qu'ils ne "savaient pas" (les américains, qui s'assument mieux que nous, ont même théorisé ça sous le nom de deniability...), et on laisse les besogneux se démerder avec des contraintes impossibles, et assumer seuls la responsabilité de l'échec. Le résultat est un décalage total entre le discours et la réalité, la disqualification du discours des élites et le triomphe des malins qui font mine de "parler vrai", façon Trump ou Le Pen.

La réaction de Marigny me semble assez caractéristique : quelqu'un souligne un problème concret et, plutôt que d'en discuter posément, la réponse est sur le mode "non, aucun problème, c'est la seule façon possible, circulez y'a rien à voir !"

Posté(e)

au lieu de penser à la place des autres Argon et de te sentir supérieur relis ce que j'écris...

Le système en place est tel que les élus représentent la ^protection de la vie privée pour le calcul du barème. A aucun moment je ne dis que c'est la panacée mais pour protéger le vie privée que proposes-tu concrètement et non pas à travers la théorie? Il n'y pas que toi qui lis Sciences Humaines...

Au bout d'un moment il faut savoir passer de la branlette intellectuelle au concret c'est à dire un système qui gère des milliers de personnes avec des problématiques individuelles...

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