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"Comment l'école amplifie-t-elle les inégalités sociales et migratoires ?" (Rapport du CNESCO)


Dominique

Messages recommandés

  • 2 semaines plus tard...

"Le désastre scolaire et la gauche"

http://www.marianne.net/desastre-scolaire-gauche-100246856.html

Citation

L'école offre le spectacle d'une catastrophe au ralenti. L'écroulement commence à être reconnu, parfois compris, mais personne ne semble pouvoir l'arrêter. Le dernier rapport du Conseil national d'évaluation du système scolaire (Cnesco) constitue une nouvelle étape de ce paradoxe. Il récuse les explications habituelles de l'inégalité scolaire (la faute de l'enseignement privé, des inégalités sociales ou de la stratégie des parents) au profit d'une terrible conclusion : les réformes éducatives ont renforcé les inégalités de naissance au lieu de les réduire.

Déjà contraint d'admettre la baisse du niveau après l'avoir longtemps masquée, le ministère reconnaît le rôle négatif des zones d'éducation prioritaire (ZEP) lancées en 1981. Le Cnesco montre que les fameux «moyens» supplémentaires accordés (1,3 milliard d'euros annuels) «constituent une fin en soi», l'institution se désintéressant de leur usage. Ils se traduisent souvent par des enseignants débutants, parfois des recalés aux concours recrutés comme ces contractuels auxquels le rectorat de Créteil remettait l'année dernière un «guide pédagogique» de trois pages leur recommandant de «s'exprimer dans un français correcte» (sic).

Les enseignants de ZEP consacrent tant de temps pour «l'instauration et le maintien d'un climat favorable» (se faire entendre au milieu de la foire), qu'il ne leur reste que 2h30 d'enseignement sur les 4 heures de français hebdomadaire en troisième. Cela confirme les enquêtes Pisa établissant que l'autorité du maître est abaissée en France comme nulle part ailleurs, un collégien sur deux se disant «gêné par le bruit» parce que «les élèves n'écoutent pas ce que dit le professeur».

Que l'école n'apporte plus aux nécessiteux ce que les autres trouvent dans leur berceau résulte de trente ans de réformes permanentes.

 

"Pourquoi nos enfants ne savent plus lire"

http://www.liberation.fr/debats/2016/10/04/pourquoi-nos-enfants-ne-savent-plus-lire_1519601

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A (ré)écouter, l'émission "Répliques"  du 8/10/16 sur France Culture présentée par Alain Finkielkraut.

Invités : Philippe Meirieu, spécialiste de la pédagogie, et Robert Redeker, professeur de philosophie.

http://www.franceculture.fr/emissions/repliques/la-crise-de-lecole

Citation

La crise de l'école

De quel mal souffre l'école de la République?

En 1989, dans un livre tonitruand , les sociologues Christian Baudelot et Roger Establet répondaient à ceux qu'ils appelaient dédaigneusement " les pleureuses" l'école française se porte bien le niveau monte".

27 ans ont passé, la querelle scolaire n'est certes pas éteinte. Tout le monde pleure. Le désaccord porte désormais sur la nature de cette crise et sur les remèdes à lui apporter..

Qu'est ce qui ne va pas ? De quel mal souffre l'école de la République?

 

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Pour information, autres réactions au rapport du CNESCO :

"Education prioritaire : le rapport du CNESCO … et après ?" (http://aide-a-l-ecole.blogs.la-croix.com/education-prioritaire-le-rapport-du-cnesco-et-apres/2016/09/29/)

"Quelle lecture du rapport du CNESCO ?" http://blog.educpros.fr/Jean-Michel-Zakhartchouk/2016/10/02/quelle-lecture-du-rapport-du-cnesco/)

"Rapport Cnesco. De nouvelles réactions syndicales. Récapitulatif : Fsu, Sgen-Cfdt, Snes, Snpi, Snuipp, Unsa" (http://www.ozp.fr/spip.php?article19479)

"Education prioritaire : Marc Douaire (OZP) : Cnesco, un rapport destructeur"  (http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2016/09/28092016Article636106436865526651.aspx)

"Cnesco : Trois défis pour un retour aux sources de la refondation"  (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/09/27092016Article636105565889662742.aspx)

"Le CNESCO aux sources d'une école championne des inégalités"  (http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/09/27092016Article636105565886694049.aspx)

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Le 09/10/2016 à 13:23, prof désécol a dit :

A (ré)écouter, l'émission "Répliques"  du 8/10/16 sur France Culture présentée par Alain Finkielkraut.

Invités : Philippe Meirieu, spécialiste de la pédagogie, et Robert Redeker, professeur de philosophie.

http://www.franceculture.fr/emissions/repliques/la-crise-de-lecole

 

Grrr, il ose encore sévir ?

Il porte pourtant une grande part de responsabilités dans la crise de l'école !

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  • 3 mois plus tard...

 

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Non, l’école n’augmente pas les inégalités

26 janvier 2017 - Même si elle privilégie largement les enfants de diplômés, l’école française n’augmente pas les inégalités et n’est pas la plus inégalitaire au monde. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Article extrait du magazine Alternatives Economiques.

L’idée a pris racine et, désormais, c’est comme si elle allait de soi : l’école française « amplifie » les inégalités sociales, comme le dit d’ailleurs le dernier rapport du Conseil national de l’évaluation du système scolaire (Cnesco) [1]. Une affirmation grave. Rares, pourtant, sont ceux qui se sont posé la question de sa signification, même parmi les chercheurs. Or, non seulement cette affirmation est fausse, mais ceux qui défendent une école plus juste n’ont aucun intérêt à forcer le trait de cette manière.

Aucune donnée, dans le rapport du Cnesco comme ailleurs, ne montre que l’école accroît les inégalités. Hormis son titre, rien ne l’étaye. Le texte est beaucoup plus modéré. Il indique notamment : « Si l’école française ségrégue moins les élèves de façon flagrante qu’il y a 50 ans, elle tend cependant à maintenir de nombreuses inégalités sociales et migratoires en son sein, plus cachées, moins observables, mais pourtant bien présentes. » On peut y lire, par exemple, que la part d’enfants d’ouvriers qui sortent de l’école sans diplôme ou avec le brevet est passée de 80 % à 20 % entre 1946 et 2000.

L’école française remplit toujours son rôle, essentiel, d’émancipation des catégories populaires. Chaque année, des centaines de milliers d’enfants sont scolarisés, apprennent à lire, écrire, compter et bien plus, alors que, sans notre système public, ils n’en auraient pas les moyens. Il suffit d’imaginer ce qu’il en serait en matière d’inégalités si l’éducation était livrée au privé. [...]

La suite ici :

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=article&id_article=2252

 

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