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Posté(e)

Le saut de classe peut très bien passer en primaire et au collège, et poser des problèmes au lycée et à la fac. Cet enfant a la possibilité d'être un excellent élève, et de faire de bonnes études. C'est dommage de prendre des risques juste parce qu'il termine son travail avant les autres.

C'est à nous de nous adapter aux enfants différents. On le fait bien pour les enfants en retard, alors pourquoi pas pour ceux en avance ?

Posté(e)
il y a 1 minute, prune2007 a dit :

Oui, mais il est aussi, a priori, immature. Les enfants ont aussi besoin de jouer, ils apprennent tout autant d'ailleurs.

De plus, a quoi cela sert il de travailler vite et bien si c'est pour se coltiner du travail en plus ? Cet enfant serait peut être tout aussi content qu'on lui propose du temps de jeu ou de lecture libre. 

oui enfin il est en CM1 quand même, donc le laisser jouer ou lire seul dans son coin je trouve ça un peu léger. Et puis pourquoi voir le travail supplémentaire comme forcément quelque chose de pénible, tout dépend comment c'est amené...

Posté(e)
il y a 10 minutes, Melle a dit :

Je te trouve un peu agressif... 

 

Tu as raison, je le suis. A l'époque les enseignants de ma fille ont essayé de nous faire le même coup. Je n'en dis pas plus, je ne veux pas démarrer une polémique.

Posté(e)

Je n'ai jamais connu de saut de classe sans l'opinion des parents et il me semble qu'il y a plus souvent des cas de parents qui font "le forcing" auprès des enseignants que l'inverse.

Posté(e)
il y a 8 minutes, borneo a dit :

Le saut de classe peut très bien passer en primaire et au collège, et poser des problèmes au lycée et à la fac. Cet enfant a la possibilité d'être un excellent élève, et de faire de bonnes études. C'est dommage de prendre des risques juste parce qu'il termine son travail avant les autres.

C'est à nous de nous adapter aux enfants différents. On le fait bien pour les enfants en retard, alors pourquoi pas pour ceux en avance ?

voilà, précisément!

Posté(e)

C'est quand même de moins en moins possible avec des programmes aussi peu ambitieux et des classes de plus en plus hétérogènes.

Posté(e)

Attention....ce qui peut être vu par des adultes comme de l"immaturité" n'en est pas chez un enfant précoce. A vérifier donc...

Et oui, c'est à nous de nous adapter.

Posté(e)
Il y a 15 heures, Goëllette a dit :

Je n'ai jamais connu de saut de classe sans l'opinion des parents et il me semble qu'il y a plus souvent des cas de parents qui font "le forcing" auprès des enseignants que l'inverse.

 

Dans mon cas, c'est l'école qui a fait le forcing, alors que ni les parents ni l'enfant n'étaient demandeurs. Un enfant de famille cultivée qui sait lire en début de GS, ça n'a rien d'anormal. Ma fille était si malheureuse en CP (alors qu'elle lisait mieux que la plupart des élèves) que j'ai dû exiger au bout de 15 jours qu'ils la remettent en maternelle. Elle m'en a depuis remerciée. Elle n'aurait pas pu faire les études brillantes qu'elle a faites avec le handicap d'un an d'avance.

Merci de ne pas citer.

Posté(e)

Il ne faut pas parler de handicap d'avoir une année d'avance, car à mon avis, c'est au contraire un avantage, surtout quand il est consenti, mais je te comprends et suis sidérée qu'on puisse agir de la sorte contre l'avis des parents sachant qu'à côté, on chamboule des classes entières en devant garder un élève car ses parents ont refusé l'orientation en CLIS ou IME.

Posté(e)

Quand tu arrives dans des filières très sélectives, comme médecine ou les prépas aux grandes écoles, les jeunes bossent à 100% de leurs possibilités. Dans ce cas, avoir un an de moins peut être un handicap, ne serait-ce parce qu'aller vivre loin de chez soi à 16 ans et demi, avec une énorme pression, c'est difficile.

C'est ce que j'explique aux parents qui pensent que c'est une chance d'avoir un an d'avance. Souvent, ça les calme.

Posté(e)

Et pourtant, j'ai été remerciée, justement pour avoir favorisé cette année d'avance, par des anciens élèves et leurs parents, justement dans le cas des filières sélectives, car elle leur a, d'une part, permis d'avoir une priorité pour être interne, d'un joker en cas d'échec, et parfois aussi, cette année d'avance a fait la différence pour qu'ils soient acceptés dans les écoles en question (je pense aux prépas des grandes écoles notamment).

Et dans ces écoles, je doute que la pression soit beaucoup moins grande à 17 ans 1/2 qu'à 16 ans 1/2.

Le niveau scolaire a tellement baissé, durant ces trois dernières décennies, qu'un simple très bon élève de mes débuts (sans être précoce) est à des années lumières du niveau de l'élève moyen de son âge de 2016. C'est donc souvent une torture que de subir le rabâchage permanent que nous sommes obligés de faire ! "Aujourd'hui, c'est mardi, et demain, on sera quel jour ?" ; "B-A-BA" ; "1+1= ?", etc ...

Et il est illusoire de croire qu'on peut faire le grand écart efficace entre les besoin du plus en difficultés et ceux de l'enfant précoce sans année de retard, sans oublier "le ventre mou" ! On se ment ou on leur ment.

 

Posté(e)
Le 04/10/2016 à 17:13, borneo a dit :

Quand tu arrives dans des filières très sélectives, comme médecine ou les prépas aux grandes écoles, les jeunes bossent à 100% de leurs possibilités. Dans ce cas, avoir un an de moins peut être un handicap, ne serait-ce parce qu'aller vivre loin de chez soi à 16 ans et demi, avec une énorme pression, c'est difficile.

C'est ce que j'explique aux parents qui pensent que c'est une chance d'avoir un an d'avance. Souvent, ça les calme.

Et bien moi j'ai vécu la situation totalement inverse. Je suis passée directement de la MS au CP, contre l'avis de la psychologue scolaire, à la demande de mes parents car j'étais déjà lectrice et j'ai toujours très bien vécu cette année d'avance. Elle m'a d'ailleurs plutôt servie, j'ai été formée très tôt et je portais déjà un soutien-gorge en CM2...J'ai toujours eu des amis plus âgés que moi, et souvent eu des profs qui à la rentrée, me croyaient redoublante parce que je faisais plus âgée. J'ai fait une prépa  aussi, avec la pression qui va bien et l'âge n'avait aucune importance dans cette histoire. Par contre, la maturité, oui.

A l'inverse, mon mari, dont les parents ont refusé un saut de classe proposé par son enseignant de CE2 a connu des années scolaires très douloureuses (en opposition avec ses enseignants), un parcours dans le supérieur difficile (il a quitté au bout d'un an la grande école dans laquelle il avait été admis), avant de trouver son bonheur à la fac, dans un environnement suffisamment libre pour qu'il puisse s'épanouir comme il le souhaitait.

Bref, tout ça pour dire que le saut de classe n'est ni bon ni mauvais en soit. C'est un outil qu'il faut savoir proposer aux enfants pour lesquels il est adapté.

Je suis confrontée à mon tour à cette difficulté du côté "parent". Ma fille est EIP (détectée en CP) et actuellement en CE1. En CP, la maîtresse différenciait tout le temps, du coup la question du saut de classe ne s'est pas posée pour nous. Notre fille travaillait avec plaisir et apprenait plein de choses. Cette année, il n'y a aucune différenciation. Nous avons rencontré l'enseignante, et malgré nos échanges, elle ne lui propose rien d'autre que de lire en plus. Sauf que... pendant ce temps là notre fille n'apprend pas à travailler, à surmonter des difficultés, à réfléchir, à développer des procédures. Elle n'est pas du tout stimulée et commence à devenir bavarde et à bâcler son travail (au niveau de l'écriture ça saute aux yeux). Du coup, la question du saut de classe commence à se poser pour nous et pour la psy qui la suit.

A chaque enfant sa situation et sa progression...

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