Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

http://www.lci.fr/france/tremblay-en-france-seine-saint-denis-un-cocktail-molotov-lance-dans-un-lycee-2008096.html

Citation

DÉBORDEMENTS - En début de matinée, lundi 17 octobre, une proviseure a été agressée devant son lycée de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis). Un cocktail molotov a également été jeté au sein de l'établissement.

Le lycée Hélène-Boucher, à Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis), a une nouvelle fois été victime de violences. Selon nos informations, vers 8h du matin, le 17 octobre, une demi-douzaine d'individus sont arrivées devant la grille. L’un d’eux a alors "jeté un cocktail Molotov qui a atterri dans l’enceinte du lycée", souligne une source policière, confirmant une information du Parisien. Un mortier a par ailleurs été tiré.

Troisième épisode de violences en dix jours

Au moment des faits, la proviseure de l'établissement a souhaité s'expliquer avec les indvidus. Mais cette dernière a été "agressée" et a reçu des "coups au visage et sur le corps", nous précise une source de l'Education nationale. Au total, deux personnes légèrement blessées ont été transportées à l'hôpital. Une cellule psychologique a été mise en place. 

"Ces individus ne sont pas scolarisés dans cet établissement. Ils en sont étrangers", relève-t-on au rectorat de Créteil. Le lycée a subi trois faits de violences en à peine dix jours. Au début du mois, plusieurs personnes s'en étaient pris  à l'établissement à l'aide de barres de fer notamment. Des voitures avaient également été brûlées. L'établissement avait alors dû fermer provisoirement.

 

Posté(e)

http://www.liberation.fr/france/2016/10/17/agression-d-une-proviseure-a-tremblay-en-france-le-climat-est-tendu-depuis-la-rentree_1522514

 

Citation

Maxime Besselièvre, du syndicat CGT Educ'action (minoritaire), revient sur les récents épisodes dans plusieurs établissements en Seine-Saint-Denis.

«Je suis arrivé à 8h10, la proviseure était à la grille du lycée comme tous les matins. Peu de temps après, on a entendu des cris, on a tout de suite compris. Notre lycée a déjà été attaqué il y a dix jours», raconte un enseignant du lycée Hélène-Boucher à Tremblay-en-France (93), encore sous le coup de l’émotion. Il ne veut pas que son nom apparaisse dans l’article. Le personnel, dit-il, est parti se réfugier dans le réfectoire, «on est resté confiné en attendant que les secours arrivent.»

L’académie de Créteil confirme: «Un cocktail Molotov a été lancé dans l’enceinte de l’établissement, entre la grille et le bâtiment. La proviseure a été victime de coups de pied et de poing». La rectrice s’est rendue sur place et les «équipes mobiles de sécurité ont été immédiatement déployées», indique encore le rectorat. Cet événement s’ajoute à d’autres actes de violences qui ont émaillé ces dernières semaines la Seine-Saint-Denis. Le rectorat met en garde: «Les situations ne sont pas comparables. Il faut distinguer les violences commises par des élèves, de celles venant de l’extérieur, qui relèvent des violences urbaines dont l’Education nationale ne peut pas grand-chose

 

Maxime Besselièvre, du syndicat CGT Educ’action (minoritaire) n’est pas de cet avis. Vendredi, il a adressé un courrier à la ministre de l’Education, cosigné avec le représentant du Snes (majoritaire), pour alerter sur ces faits de violence.

Vous avez envoyé un courrier vendredi, avant cette agression ce lundi donc…

Oui, le climat est vraiment tendu depuis la rentrée. Je rappelle qu’un surveillant a été agressé au lycée Suger (Saint-Denis) début septembre, entraînant un mouvement de grève des enseignants de quinze jours. Au Jean-Moulin (Le Blanc-Mesnil), une enseignante a été agressée. La semaine dernière, ce sont un proviseur et son adjoint qui ont été touchés, au lycée l’Enna de Saint-Denis. Et aujourd’hui, ce nouvel épisode de violence, à Tremblay-en-France.

Le rectorat souligne que ces agressions n’ont pas de rapport les unes avec les autres…

Il y a une volonté de minimiser la situation. A chaque agression, le rectorat dépêche un agent dans l’établissement pour la gestion de crise. En soit, c’est une bonne chose. Sauf que par gestion de crise, ils entendent d’abord gestion de la communication, avec rappel du devoir de réserve des professeurs, entendu de manière très stricte. L’épisode de grève des enseignants du lycée Suger, très médiatisé, a déplu au rectorat. Depuis, il y a une pression encore plus forte que d’habitude mise sur les collègues. Pour être plus clair, le ministère veut normaliser la situation de Seine-Saint-Denis. Il répète que des moyens importants ont été déployés pendant ce quinquennat et qu’il n’y a donc plus de problèmes. Mais les problèmes existent encore.

Les agressions sont en partie dues à des jeunes extérieurs aux établissements, non?

Il y a des raisons liées au climat de notre société, c’est évident. Mais aussi des raisons directement liées à l’école. Tous les établissements concernés par les violences sont des lycées professionnels ou polyvalents (filières générales, technologiques et professionnelles mélangées). Quoiqu’en disent les politiques, la voie professionnelle n’est pas l’égale de la voie générale, les moyens ne sont pas les mêmes. Les textes prévoient par exemple que pour chaque classe en filière professionnelle, le proviseur ait une enveloppe de dotation de 45 heures d’enseignement par semaine (ce qui veut dire pour les élèves : 34 heures de cours au total, dont dix heures en petits groupes). Nous, à Créteil, on a une enveloppe de 40 heures. Et donc, en pratique, vous avez des lycées qui proposent aux élèves 26 heures de cours, au lieu des 34 réglementaires! On le dénonce depuis des années mais rien ne change. Le rapport du Cnesco (le Conseil national d’évaluation des politiques éducatives) a montré de manière éclatante ces inégalités. Il ne faut pas s’étonner ensuite qu’il y ait des actes de violence, nos élèves sont parfaitement réalistes sur leur condition et le peu de perspectives à la sortie de leur bac pro.

Que demandez-vous dans votre courrier à la ministre?

Nous demandons un plan de rattrapage d’ampleur. Il faut plus de personnels d’encadrement dans les établissements, des embauches de CPE notamment. Mais aussi des assistantes sociales, des infirmières. Pour nous, l’actuelle mobilisation «Touche pas ma ZEP», pour le classement des lycées défavorisés dans l’éducation prioritaire a tout son sens. D’ailleurs, dans tous les établissements touchés par les violences ces dernières semaines, le personnel ne demande pas des moyens sécuritaires mais un renfort de moyens humains.

 

Posté(e)

Et comment a réagi NVB ? :devil_2:

Posté(e) (modifié)

Elle a versé une larme...

          Hommage aux victimes à Nice: la ministre Najat Vallaud-Belkacem ne peut retenir ses larmes en écoutant Julien Clerc (vidéo)

... enfin tout du moins, à la cérémonie d'hommage aux victimes de Nice retransmise à la télé.

 

Pour la proviseure de Tremblay-en-France, elle a condamné "très fermement l'agression de la proviseure" etc...

 

 

Modifié par prof désécol
Posté(e)

C'est la même agression que pour ton sujet de la fin de semaine dernière ou ça en est une autre ?

Posté(e)

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/17/01016-20161017ARTFIG00272-seine-saint-denis-une-proviseure-frappee-des-policiers-pris-pour-cible.php

Citation

Pour le rectorat, ces violences n'ont a priori pas de rapport avec la vie de l'établissement. «Nous sommes dans un contexte de violences urbaines dont il appartiendra de déterminer les causes». «Il n'y a pas vraiment de motif rationnel à ces violences», juge de son côté une source policière.

Pourtant, un policier interrogé par Le Parisien le 7 octobre dernier faisait référence à «une technique connue à Tremblay» selon laquelle des jeunes «se donnent rendez-vous via Internet et cassent dans le but d'attirer les policiers et de les caillasser». «Ils choisissent tôt le matin car ils savent que les effectifs sont plus légers à cette heure-ci», avait-il ajouté.

En avril, dans le cadre des mouvements contre la loi travail, des manifestations de lycéens avaient également été particulièrement violentes dans les Hauts-de-Seine, et notamment devant Hélène Boucher. Là encore, un véhicule avait été incendié, deux autres retournées et les policiers caillassés par une centaine d'individus encagoulés.

 

Posté(e)
il y a 3 minutes, Goëllette a dit :

C'est la même agression que pour ton sujet de la fin de semaine dernière ou ça en est une autre ?

C'est une autre agression. La semaine dernière, c'était à Saint Denis. Là, c'est à Tremblay-en-France.

Posté(e)

C'était bien ce qui me semblait ...

Mais je remarque à nouveau le manque d'intérêt que cela suscite au ministère ...

Quand on met en parallèle de ça tous les efforts demandés et les responsabilités nouvelles que celui-ci nous fait endosser, je trouve cela très léger !

Et on ne peut même pas dire qu'il attend un mort avant de se bouger, quand on se rappelle le peu de réactions de leur part lors de la mort de notre collègue de maternelle tuée par un père d'élève il y a trois ans...

Posté(e)
Il y a 7 heures, Goëllette a dit :

Et on ne peut même pas dire qu'il attend un mort avant de se bouger, quand on se rappelle le peu de réactions de leur part lors de la mort de notre collègue de maternelle tuée par un père d'élève il y a trois ans...

Justement : "on" ne s'en rappelle pas. Les médias n'en parlent plus, donc ça n'existe plus.

Posté(e)

"Les agressions contre le corps enseignant se multiplient"

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/10/18/01016-20161018ARTFIG00213-les-agressions-contre-le-corps-enseignant-se-multiplient.php

"Un enseignant agressé au lycée Oberlin de Strasbourg"

http://france3-regions.francetvinfo.fr/alsace/enseignant-agresse-eleve-au-lycee-oberlin-strasbourg-1111877.html

Je ne sais pas s'il y a un phénomène de loupe (ou de focale) médiatique en ce moment sur les agressions scolaires ou s'il y a vraiment une augmentation sensible ...?

Posté(e)
Il y a 14 heures, Argon a dit :

Justement : "on" ne s'en rappelle pas. Les médias n'en parlent plus, donc ça n'existe plus.

Hélas !

Posté(e)
Il y a 3 heures, lecavalier a dit :

Ce passage mérite d'être cité car il illustre parfaitement mes propos :

Citation

Argenteuil: un instituteur tabassé devant ses élèves

Un professeur de l'école primaire Paul-Langevin d'Argenteuil (Val-d'Oise) a été roué de coups, lundi, en pleine rue alors qu'il ramenait sa classe de CE2 d'un cours de sport. Après être sorti des cours de tennis du stade, situé à moins de un kilomètre de l'école, le quinquagénaire s'est mis à réprimander un élève «qui faisait le pitre», a expliqué un policier d'Argenteuil au Figaro.

En entendant le professeur élever la voix, deux jeunes hommes qui conduisaient une voiture se sont arrêtés. Ils lui ont demandé «pourquoi il s'en prenait à cet enfant». Le professeur leur a répondu qu'il était «son maître». Les deux hommes sont alors sortis de leur voiture et lui ont fait une «balayette» pour le faire tomber, puis l'ont frappé à plusieurs reprises alors qu'il était au sol avant de prendre la fuite. Le professeur, qui a reçu trois jours d'ITT et qui a déposé plainte, a malgré tout souhaité revenir dès le lendemain devant ses élèves. «Plus que de lui-même, il est préocuppé par l'état de ses élèves qui l'ont vu se faire frapper», explique-t-on à l'inspection d'académie du Val-d'Oise. Pour le policier, il s'agit d'une «agression de rue, probablement de hasard». Rien ne permet pour le moment d'établir un lien entre l'élève puni et les agresseurs de l'enseignant qui n'avaient toujours pas été identifiés hier soir.

Mais bien entendu également que l'agression de notre collègue est sans lien avec sa profession et que nous n'avons pas du tout à nous alerter que des gens n'hésitent plus à frapper un enseignant seul en pleine rue avec ses élèves ! 

La faute d'orthographe est d'origine.

 

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...