YoupLaHoup Posté(e) il y a 13 heures Posté(e) il y a 13 heures Ne peut-on pas revenir en arrière ?...
jeanounette Posté(e) il y a 1 heure Posté(e) il y a 1 heure Changement d'école pour moi, je passe de MS en REP à PS en REP+ avec 23 élèves. Je suis effarée. Le nombre d'enfants avec les couches ... merci Blanquer et Macron Le nombre de parents à l'affut de la moindre "négligence" (c'est de notre faute si l'enfant a les fesses rouges ! de notre faute si ils n'ont pas dormi car l'enfant n'avait pas sa veste alors qu'il fait encore 26 degrés l'après midi chez nous dans le sud et qu'il est enrhumé ) ... Etc etc Le nombre d'enfants non parleurs (et même dans leur langue maternelle c'est ça le plus dramatique ) ... Le nombre d'enfant qui ne savent pas reconnaitre leurs chaussures (ne parlons pas d'essayer de les enfiler ... ) ainsi que le nombre qui n'ont même pas le geste de remonter leur caleçon/culotte/pantalon et se présentent devant toi sans parler pour que tu comprennes qu'il faut leur faire ... Le nombre d'enfants non détectés mais dans le spectre de l'autisme très probablement. Le nombre d'enfants ultra violents ( je pèse mes mots) avec les autres. Tout cela avec une diminution du nombre d'atsems, de remplaçants mairie ou EN et de postes d'aesh non pourvus. C'est une catastrophe pour les années à venir en terme de futures générations de citoyens. Je finis la période épuisée car je passe les journées à maintenir physiquement cet enfant de 3 ans qui castagne tous les autres (hier avec des ciseaux 😱on a évité le pire de justesse) , balancent chaises, bancs, et jeux , tout en zieutant du coin de l'oeil le petit autiste pas violent mais qui grimpe partout ou veut s'échapper, le tout en essayant de gérer un atelier et le reste de la classe avec son lot normal de "bêtises", chagrins, petits conflits. Avec une atsem pourtant très compétente et ne ménageant pas non plus ses efforts. En 34 ans de carrière c'est la première fois que je n'arrive même pas à raconter des histoires. Le degré d'attention est de zéro pour la plupart. J'ai pourtant eu des cohortes difficiles et des PS-MS ! Il est temps de déclencher l'alerte. Je me suis bien reconnue hier dans l'enquête qui montre le mal être des profs. Je ne fais plus mon métier. 1 1
Talulah Posté(e) il y a 12 minutes Posté(e) il y a 12 minutes Ici, et je mesure ma chance, IPS à 100, je fais encore mon métier. Enfin, un de mes métiers est celui que j'exerçais, "avant". L'autre, c'est remplisseuse de paperasses, de documents, de projets, de dossier, et réunionneuse folle. Rien que ça, ça me pèse énormément et ajoute beaucoup de stress, bien ficelé par une direction aux ordres (oraux bien sûr) de l'IEN, le tout dans un silence assourdissant des collègues. Je n'ose même pas imaginer tout ce que tu vis EN PLUS...
nonau Posté(e) il y a 1 minute Auteur Posté(e) il y a 1 minute Heureusement on pourra aller à des formations Institutionnelles organisées par le MEDEF... A coup sûr, cela va dans le bon sens... https://www.cafepedagogique.net/2025/10/08/programme-academique-de-formation-des-enseignant·es-pourquoi-je-nirai-pas-bouffer-avec-le-medef/
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