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Posté(e)
il y a 11 minutes, jeanounette a dit :

NON c'est une richesse .

Et ça n'empêche pas de partager avec les collègues .

Tu es méprisant comme d'habitude .

Je ne supporte plus ce jargon : pilotage , management , gestion DRH etc ... tout ce qui vient du privé où ça fait tant de ravages !

Je préfère un instit qui "reste dans son coin" et qui fait du bon boulot qu'un instit jargonnant et donneur de leçons .

Bon mercredi (après midi )

c'est une richesse si elle est partagée sinon c'est de l'égoïsme...

je ne suis pas méprisant mais pragmatique face à mon quotidien.

Pourquoi pilotage, management, RH seraient des gros mots? L'enseignement est organisé en système et tout  système est régulé ; je ne vois pas en quoi un pilotage serait néfaste si ce pilotage tend vers une efficience grandissante.

Affirmer que chacun dans son coin on est plus efficace est une conception dangereuse à grande échelle et la garantie de dérive...et pas seulement en éducation...

Posté(e)
il y a 15 minutes, montagny a dit :

Pourquoi pilotage, management, RH seraient des gros mots ?

parce que derrière se cachent les objectifs chiffrés , l'évaluation des enseignants en fonction des réussites chiffrées , la future compétition au sein des écoles et des établissements , le recrutement en fonction des résultats , l'octroi de crédits en fonction des résultats comme dans certains pays , la création de postes de hiérarchies intermédiaires chargées de mettre en oeuvre et de faire appliquer le formatage etc etc ... Adieu l'humain quoi !

Bref une vision très libérale de l'école

Posté(e)

bien sûr que si on te donne des moyens et une mission, tu es redevables de tes résultats (en prenant en compte toutes les facettes de la situation).

Si on n'évalue pas on ne peut pas savoir où on en est.

La hiérarchie intermédiaire (middle management), je l'ai vécue des deux côtés et ça marche. En France, nous avons une vision sclérosée de l'école et l'école se déconnecte peu à eu de la réalité ; je ne parle pas des enseignants qui eux sont au contact de la vie quotidienne des gens mais la structure centralisée et en strates infinies entre le MEN et la classe est dépassée et inefficace. Mais de tels changements ne sont pas synonyme d'absence de régulation régalienne de l'Etat mais d'une souplesse laissée au local pour faire comme la situation le demande.

Posté(e)
il y a une heure, montagny a dit :

harmonisation ne veut pas dire uniformisation ; c'est un raccourci tentant mais qu nie les nuances.

J'ai travaillé dans un système où chaque réunion entre enseignants commençait par 15 minutes de présentation d'une séquence par un enseignant qui la considérait comme efficace pour ses élèves. Toutes les données étaient mises à disposition des autres et des discussions avaient lieu en aval.

Juste quelques petites choses, du management, du pilotage et de la gestion RH pour faire avancer les choses clairement et sans passer par des programmes quiarrivent par en haut sans accompagnement.

Je trouve que c'est ce qui manque le plus dans notre métier. On passe énormément (trop) de temps à se réunir pour parler de choses plus ou moins inutiles et on ne fait pas assez de vraies réunions pédagogiques ou on partagerait avec les collègues telle ou telle séquence efficace, telle pédagogie qui a fait ses preuves, tel domaine à améliorer d'urgence etc... je n'ai pas de solution à ça, mais ça me questionne. 

Posté(e)

Les pays qui obtiennent les meilleurs résultats au classement PISA et TIMSS (Hong Kong, Taiwan, Singapour) sont des pays ou l'effort et la sélection ne sont pas stigmatisés mais encouragés au nom de la justice sociale. Ça peut paraître étonnant mais il n'y a pas de déterminisme de classe sociale la-bas, le travail (et seul le travail) est valorisé et l'élève qui réussit en travaillant sait qu'il pourra choisir en sortant de l'école élémentaire un collège d'accueil où il pourra commencer à se spécialiser en fonction de ses goûts et de ses aptitudes. Je ne sais pas si c'est la panacée, mais les élèves sont classés en trois groupes différents en fonction de leurs résultats : les classes sont donc homogènes (pas de différenciation comme chez nous), il n'y a donc pas de stigmatisation de ceux qui sont plus faibles puisqu'ils sont dans un groupe homogène où le contenu des apprentissages est adapté pour eux. 

Est-ce la solution ? je ne sais pas, mais franchement quand on voit la dégringolade de nos résultats, quand on voit le piètre niveau d'orthographe de nos jeunes ainsi que leur faible niveau en maths, ça fait réfléchir. J'ai le sentiment qu'au nom d'un égalitarisme forcené, on fait exactement l'inverse : on casse les ambitions de nos meilleurs élèves (en les tirant toujours plus vers le bas avec des programmes au rabais) et on casse l'envie de s'en sortir des plus faibles, qui, noyés dans la masse se sentent perdus et dévalorisés. 

Posté(e)
il y a 48 minutes, montagny a dit :

bien sûr que si on te donne des moyens et une mission, tu es redevables de tes résultats (en prenant en compte toutes les facettes de la situation).

Si on n'évalue pas on ne peut pas savoir où on en est.

La hiérarchie intermédiaire (middle management), je l'ai vécue des deux côtés et ça marche. En France, nous avons une vision sclérosée de l'école et l'école se déconnecte peu à eu de la réalité ; je ne parle pas des enseignants qui eux sont au contact de la vie quotidienne des gens mais la structure centralisée et en strates infinies entre le MEN et la classe est dépassée et inefficace. Mais de tels changements ne sont pas synonyme d'absence de régulation régalienne de l'Etat mais d'une souplesse laissée au local pour faire comme la situation le demande.

T'inquiète pas certains ont flairé le business , ils n'en peuvent plus d'attendre :

http://www.liberation.fr/debats/2016/11/30/quand-les-multinationales-forcent-la-porte-des-colleges_153199

http://www.challenges.fr/sommet-de-l-economie/sommet-de-l-economie-transformer-l-education-nationale-en-education-locale_440397?google_editors_picks=true#comments

http://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/LAMBERT/56790

jolie guirlande de sponsors ici :

http://www.energiejeunes.fr/

Au fait tu peux développer l'argument "l'école se déconnecte de la réalité" parce que ça fait un peu phrase qu'on entend au comptoir !

 

 

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, montagny a dit :

Un dirlo avec des missions d'animation pédagogique mais sans la caisse à outils qui va avec? Un dirlo qui ne peut compter que sur le bon vouloir des adjoints pour impulser, appliquer des choses? Sur des adjoints qui se cachent derrière la pseudo liberté pédagogique pour travailler seuls dans leur coin ? Sur des adjoints qui voudraient bien harmoniser mais qui manquent de temps et de moyens pour le faire?

 

Mouais. :dry:

Curieuse image de tes collègues... Un "adjoint", c'est avant tout un collègue. Ton égal. Un professionnel de l'enseignement.

Il applique "les choses", comme tu le dis, parce que son supérieur (ministre) le lui demande et qu'il a une conscience professionnelle (chose quand même très répandue dans notre profession).

Je n'aimerais pas que la fonction de directeur se transforme en G.O chargé de donner une coloration à l'école en impulsant (imposant) un type d'organisation/ de pédagogie / de support commun à tous.

La liberté pédagogique est essentielle. Elle fait que chacun se sent bien dans ses baskets et enseigne, en toute responsabilité, avec les outils et les moyens qui lui semblent le plus approprié. La seule harmonisation nécessaire est pour moi le fait de se référer tous au même contenu à enseigner : à savoir les programmes.

 

 

 

Posté(e)
il y a 19 minutes, jeanounette a dit :

si certains s'en emparent c'est que nous-mêmes à l'intérieur nous sommes dans l'inertie et le manque de proposition.

Dès que l'on veut bouger quelque chose il y a une crispation et un a priori ; c'est vrai que d'un autre côté l'Institution ne consulte pas trop la base...pour eux la base est représenté par des syndicats qui n'ont pas mis les pieds dans une classe depuis des années...un peu comme les personnels dans les cabinets ministériels...

 

Posté(e)
il y a 1 minute, montagny a dit :

si certains s'en emparent c'est que nous-mêmes à l'intérieur nous sommes dans l'inertie et le manque de proposition.

Dès que l'on veut bouger quelque chose il y a une crispation et un a priori ; c'est vrai que d'un autre côté l'Institution ne consulte pas trop la base...pour eux la base est représenté par des syndicats qui n'ont pas mis les pieds dans une classe depuis des années...un peu comme les personnels dans les cabinets ministériels...

 

Je pars me flageller ...

Posté(e)
il y a 12 minutes, ratatouille a dit :

Je n'aimerais pas que la fonction de directeur se transforme en G.O chargé de donner une coloration à l'école en impulsant (imposant) un type d'organisation/ de pédagogie / de support commun à tous.

c'est une vision réductrice du pilotage ; dans beaucoup d'autres pays, le directeur impulse, pilote, aide et tranche...et c'est bizarre ces pays ont des résultats bien meilleurs que les nôtres (ce n'est pas la seule cause)

 

il y a 13 minutes, ratatouille a dit :

La liberté pédagogique est essentielle. Elle fait que chacun se sent bien dans ses baskets et enseigne, en toute responsabilité, avec les outils et les moyens qui lui semblent le plus approprié. La seule harmonisation nécessaire est pour moi le fait de se référer tous au même contenu à enseigner : à savoir les programmes.

sauf que certains sont efficaces mais pas efficients ; on retrouve le côté "moi je sais ce qu'il faut pour les gamins" qui a ses limites car à force de ne pas confronter ses méthodes et ses résultats aux autres, on ronronne...pas tous mais c'est une partie des enseignants qui existe.

 

il y a 16 minutes, ratatouille a dit :

Curieuse image de tes collègues... Un "adjoint", c'est avant tout un collègue. Ton égal. Un professionnel de l'enseignement.

je ne renie pas le fait d'être ensignant mais être directeur engendre d'autres responsabilités (voir le référentiel) qui font que je ne fais pas exactement le même métier qu'un adjoint. Nier ceci c'est traiter le drilo comme le factotum de l'école et la serpillère quand tu en as besoin.

Posté(e)
il y a 13 minutes, montagny a dit :

c'est une vision réductrice du pilotage ; dans beaucoup d'autres pays, le directeur impulse, pilote, aide et tranche...et c'est bizarre ces pays ont des résultats bien meilleurs que les nôtres (ce n'est pas la seule cause)

 

sauf que certains sont efficaces mais pas efficients ; on retrouve le côté "moi je sais ce qu'il faut pour les gamins" qui a ses limites car à force de ne pas confronter ses méthodes et ses résultats aux autres, on ronronne...pas tous mais c'est une partie des enseignants qui existe.

 

je ne renie pas le fait d'être ensignant mais être directeur engendre d'autres responsabilités (voir le référentiel) qui font que je ne fais pas exactement le même métier qu'un adjoint. Nier ceci c'est traiter le drilo comme le factotum de l'école et la serpillère quand tu en as besoin.

non c'est juste ne pas vouloir qu'il soit notre supérieur pédagogiquement parlant .

Sinon tu peux développer le  "l'école-est-déconnectée-des-réalités" ?

Posté(e)
il y a 56 minutes, montagny a dit :

c'est une vision réductrice du pilotage ; dans beaucoup d'autres pays, le directeur impulse, pilote, aide et tranche...et c'est bizarre ces pays ont des résultats bien meilleurs que les nôtres (ce n'est pas la seule cause)

On pourrait en discuter des heures durant sans visiblement tomber d'accord. Pour être claire et directe : je ne reconnais à aucun directeur (qu'il soit T2 ou vieux briscard) une quelconque supériorité pédagogique de fait qui lui permette d'impulser ou de trancher des questions tout autant pédagogiques.

Je reconnais une compétence pédagogique à mes collègues, et aime  (énormément) débattre de ce sujet avec eux, dans un esprit de partage et d'enrichissement mutuel.

sauf que certains sont efficaces mais pas efficients (Qui va en juger ? sur quels critères? En quoi mon collègue serait-il mieux placé que moi, qui passe un temps fou en autoformation (stages, forum, lectures de publications, ...?); on retrouve le côté "moi je sais ce qu'il faut pour les gamins" qui a ses limites car à force de ne pas confronter ses méthodes et ses résultats aux autres, on ronronne...pas tous mais c'est une partie des enseignants qui existe.

Qui a dit que les collègues ne confrontent pas leur pédagogie? La encore, la très grande majorité des enseignant se questionne et échange sur un plan pédagogique avec un ou plusieurs collègues, selon les affinités. Sire le contraire est soit mal connaitre en profondeur les cours d'école, soit mésestimer les collègues.

je ne renie pas le fait d'être ensignant mais être directeur engendre d'autres responsabilités (voir le référentiel) qui font que je ne fais pas exactement le même métier qu'un adjoint. Nier ceci c'est traiter le drilo comme le factotum de l'école et la serpillère quand tu en as besoin.

Le directeur a des responsabilités. C'est certain. Je le vois comme un collègue qui a accepté d'endosser une charge de travail supplémentaire (et je l'en remercie) pour conserver un poste / travailler dans de bonnes conditions / parce qu'il aime cela...mais avant tout comme un collègue, que je tente d'aider et de soutenir en cas de coup dur.

Et je n'ai pas passé un concours de cadre A pour me retrouver avec un demi chef qui me dira que penser.

 

 

 

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