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Difficultés d'écriture au CP


Vibino

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 Mab, tu dis n°1  n'a pas mémorisé le tracé des lettres précédentes. En dehors de toute considération médicale du type dys-quelque chose et du fait de reprendre encore avec lui le positionnement du corps par rapport à la feuille, je crois que je commencerais par reprendre justement ces premiers tracés qui ne sont pas acquis. Bref, revoir le o, le a, le ... jusqu'à ce que le geste soit bon. Autrement, j'aurais peur que cet élève ne se noie. Ça va être gênant un temps pour les exercices, mais comme on n'est encore au début du CP, il n'y a pas tant de choses que cela à écrire et tu peux remplacer cela par des étiquettes à coller. 

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Le 25/10/2016 à 10:02, mab a dit :

Ce post tombe très bien, je vais en profiter pour vous demander de l'aide pour 3 de mes élèves.

N° 1 : gaucher, pas très bien latéralisé (en haut, en bas, au-dessus, en-dessous ne sont pas des concepts totalement acquis), n'a pas mémorisé les tracés des lettres précédentes.

N°2 : droitier, n'aime pas l'écriture, n'enchaîne pas les lettres (les traces de gommage c'est quand je lui ai demandé de ne pas s'arrêter entre les deux lettres et que je l'ai fait recommencer). Je n'arrive pas à savoir si c'est de la mauvaise volonté ou s'il y a un réel souci.

N°3 : droitier mais pas du tout à l'aise dans son corps, ne tient pas en place.

J'aimerais être plus efficace pour aider ces élèves, je vais les prendre en APC mais je ne sais pas dans quelle direction travailler : je pense qu'il faut d'abord que je revoie le sens de l'écriture, le tracé, avant de m'attaquer à la tenue de ligne ? mais je commence par quoi, je repars d'où ? Bref, si vous avez quelques pistes ça m'aiderait bien.

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Deux choses frappent sur la page de l’écriture 1.

On voit bien effectivement qu’il n'a pas compris comment fonctionne l’écriture. Il gagnerait à ce que tu lui expliques le processus de formation des lettres. Cela lui permettrait déjà de savoir où commencent les lettres rondes : il a l’air de commencer le o hasard. Cela lui permettrait aussi de les identifier : il n’a pas l’air d’avoir compris qu’à la 2ème ligne il y a deux lettres liées à recopier.

Par ailleurs la frise du bas de page peut l’induire en erreur. S’il a eu la même à faire sur la page précédente la dimension des l n’est pas illogique. Tu ne peux pas faire une frise avec des formes constitutives des lettres qui n’en respectent pas la dimension (il existe dans l’écriture cursive une petite boucle et une grande boucle, mais pas une boucle moyenne).

A voir la totalité de la page, cette rééducation semble assez facile. Si tu l’envoies chez une rééducatrice en écriture (site en signature) 4 séances devraient suffire s’il fait le travail quotidien.  Si tu le fais toi-même commence par expliquer le processus de création des formes et le processus de formation des lettres et par faire des frises qui soient vraiment un repère du lignage tel qu’il est utilisé pour écrire.   Je te suggère d’aller voir ici sur Eduscol à partir de ce lien (qui contextualise l’explication et en facilite la compréhension)

La 2ème écriture peut laisser croire que la maman lui fait des modèles à la maison : la surélévation du premier pont n’est pas le fait d’un enfant.  Par ailleurs il semble avoir appris ( à l’école ou à la maison ? ) à faire des ponts terminés droit sur la ligne : il fait une espèce de « chose » en finale pour les lettres seules (1ère ligne) et il supprime la fin du m et le début de la lettres qui suit pour les autres lignes.

L’explication du processus de formation des lettres devrait lui apprendre à en recoder le dernier pont pour amorcer la finale (au lieu de supprimer simplement la finale).

Quant au 3ème cas, s'il a été vu en août il ne devrait plus en être là maintenant. Ce que l'on en voit ne laisse pas supposer que la difficulté soit insurmontable mais ça ne se fera pas tout seul. Donc il vaut mieux voir une rééducatrice/ un rééducateur en écriture.

 

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Très intéressant, merci !

Pour moi, seul le troisième "cas" est inquiétant ...

Nous n'avons pas non plus appris à écrire en deux mois ! J'ai repris mes cahiers d'élèves et ai pu le constater, même si mes souvenirs étaient plus glorieux ...

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Je suis bien d'accord avec toi Olliwan. Toutefois ce que je déplore, ce n'est pas que les enfants n'écrivent pas tout en deux mois ; c'est qu'ils écrivent mal. Pour moi, tout existe pour qu'ils écrivent bien dès qu'ils commencent. Si l'écriture a été correctement préparée et correctement menée les mauvaises écritures devraient se limiter aux cas pathologiques ou avoisinant la pathologie ou aux cas de vécu psychologiquement difficile. Ils nécessitent alors un suivi spécifique en plus de la rééducation de l'écriture.

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Mais pour quelle raison y avait-il beaucoup moins d'élèves écrivant mal dans ma jeunesse, alors qu'en maternelle, nous ne faisions pas du tout d'écriture ?

Et même au début de ma carrière. Dans mon premier CP, j'avais un élève sur près de 30 qui avait vraiment une vilaine écriture.

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il y a 17 minutes, Ollinwan a dit :

Mais pour quelle raison y avait-il beaucoup moins d'élèves écrivant mal dans ma jeunesse, alors qu'en maternelle, nous ne faisions pas du tout d'écriture ?

Et même au début de ma carrière. Dans mon premier CP, j'avais un élève sur près de 30 qui avait vraiment une vilaine écriture.

Eh oui, tu poses là la bonne question. Si tu ajoutes à ta question celle de la qualité de l'écriture du prénom en élémentaire, par opposition à l'écriture de tout autre chose, tu commences à apercevoir la réponse : les enfants d'élémentaire écrivent plus mal leur prénom que d'autres mots.

Il y a fort longtemps qu'on commence à écrire en grande section (au moins 50 ans). Les écritures n'étaient pas forcément réussies mais il semblerait que tout le monde s'accorde pour dire qu'au CP la majorité des enfants écrivaient correctement.

Tout le monde s'accorde aussi pour dire qu'actuellement plus d'enfants écrivent mal. Il suffit de visiter des expositions comportant des écritures d'enfants de maternelle pour voir à quel point les écritures sont défectueuses. Néanmoins on constate aussi que les enfants peuvent écrire bien, d'une écriture fluide et bien gérée dès le début.

La réponse réside donc dans la méthode employée (quelle qu'elle soit). Si on s'acharne à des pratiques qui créent des difficultés aux enfants, ne soyons pas étonnés qu'ils soient en difficulté. Je ne mets pas en cause les enseignants. Je mets en cause les pratiques. Je donnerai trois exemples :

- dans l'écriture 1 l'enfant ne se repère pas dans le lignage et écrit des l de deux interlignes. Si je me réfère à la ligne de frise qui suit l'écriture (mais on comprend bien que d'autres lignes l'ont aussi précédée puisque ce n'est pas le 1er jour de l'année scolaire) je vois que, sous le prétexte d'aider l'enfant à voir le lignage on le perd. Au lieu de formes abstraites ce sont trois boucles qui sont utilisées. Si la 1ère forme forme la lettre l et la dernière la lettre l, l'enfant peut alors penser que celle du milieu forme elle aussi une lettre (qui, en l'occurrence pour lui, serait un petit l). Cette ligne de  frise est de la récupération de frises dont l'objectif et le fonctionnement n'ont pas été compris par l'enseignant qui les utilise. Si on veut que l'enseignant fasse du bon travail il faut lui donner de bons outils. Si on veut que ses formateurs le forment correctement il faut les former eux-mêmes correctement.

- dans l'écriture 2, hormis ce que j'ai déjà signalé, l'enfant casse le dernier pont du m à l'arrivée sur la ligne. On voit aussi qu'il a du mal à identifier la formation de cette lettre : parfois il met un pont de trop parfois il en oublie un. L'arrivée tout droit sur la ligne du m, du a et du d de la dernière ligne dit que soit l'enfant a commencé à écrire en script, soit il a été préparé par des lignes de ponts et des lignes de bâtons, soit les deux. Si on veut que l'enfant écrive correctement en cursive, il faut lui apprendre à "écrire en cursive", pas à écrire en script, pas non plus à confondre graphisme et écriture (et pas non plus à "écrire en attaché").

- je prendrai mon dernier exemple en dehors de la trace écrite : la tenue du stylo est aussi de pire en pire (et on voit bien des adultes destinés à la crampe de l'écrivain). L'une des pratiques courantes est le positionnement de deux doigts sur le crayon, le majeur y rejoint l'index. Parmi les "bons conseils" dont sont abreuvés les enseignants figure tout un ensemble d'exercices censés apprendre à tenir le stylo. Je n'en citerai qu'un : le bec de canard. Cet exercice consiste à placer face à face l'extrémité de l'index, du majeur et du pouce puis à plier et déplier les doigts ainsi unis. Plus l'enfant prendra plaisir à le faire, plus l'enseignant aura du mal  à lui faire tenir correctement le crayon. (Si en plus on ajoute les finger-eyes, deux yeux reliés par un élastique qui donnent un aspect encore plus ludique à l'exercice, alors on renforce la difficulté). 

Donc, pour revenir à la question : pourquoi les enfants écrivent de plus en plus mal / pourquoi de plus en plus d'enfants écrivent mal ? Parce que parmi les conseils prodigués aux enseignants (et aux parents) il existe de plus en plus de conseils toxiques.

La solution ? Avant d'adopter une pratique ne pas se poser la question du nombre d'enseignants qui l'utilisent, de sa fréquence d'apparition dans les blogs, de l'attractivité esthétique de la démonstration mais la question de la pertinence de cette pratique : si je fais ceci, ça donne cela. Je sais bien que le rôle des enseignants n'est pas de tout réinventer ni même de tout repasser au peigne fin, mais si on vous laissait le temps de réfléchir aux pratiques, y réfléchir en profondeur, en expérimentant, en prenant le temps de comprendre, sans vous stresser, en vous invitant à prendre du recul par rapport à vos pratiques, alors peut-être verrait-on des pratiques disparaître... et verrait-on la plupart des enfants sortir de maternelle avec une écriture fluide et bien gérée (et non abondante et ratée) même s'ils n'ont pas encore appris toutes les lettres.

 

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Au-delà des pratiques (et de l'absence de formation - à l'ex-IUFM j'ai eu en tout et pour tout 15 minutes de formation sur l'écriture, qui consistait en une présentation de différents alphabets... rien sur quelque méthode que ce soit !), je pense que se pose également la question du temps consacré à la maîtrise du geste d'écriture dans notre emploi du temps. Les enfants écrivent peut-être plus mal aussi parce qu'on consacre moins de temps en classe à leur apprendre à écrire et à s'entraîner à bien écrire, qu'il y a quelques décennies. 

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Il y a 3 heures, ptitloir a dit :

Au-delà des pratiques (et de l'absence de formation - à l'ex-IUFM j'ai eu en tout et pour tout 15 minutes de formation sur l'écriture, qui consistait en une présentation de différents alphabets... rien sur quelque méthode que ce soit ! ni même, donc, sur l'écriture en elle-même), je pense que se pose également la question du temps consacré à la maîtrise du geste d'écriture dans notre emploi du temps D'accord avec toi et, dans ce que tu dis,  je vais aller plus loin que ce à quoi tu penses . Les enfants écrivent peut-être plus mal aussi parce qu'on consacre moins de temps en classe à leur apprendre à écrire dans le sens où on l'entend généralement je ne pense pas. Beaucoup d'enseignants te diront même qu'ils y passent beaucoup de temps. et à s'entraîner à bien écrire, Si j'en juge par les cahiers que j'ai vus toutes ces dernières années en rééducation de l'écriture  je suis d'accord avec toi les enfants écrivent moins dans les cahiers ; les exercices à trous sont abondants (il semblerait qu'un retour à des exercices écrits soit en germe... Est-ce une impression ?) (mon expérience de l'enseignement date d'il y a 50 ans) qu'il y a quelques décennies. 

Je rapprocherai deux phrases éloquentes dans ton commentaire : La formation que tu as reçue en matière d'écriture a été une information sur les différents alphabets / se pose la question du temps consacré à la maîtrise du geste d'écriture dans notre emploi du temps.

Ce rapprochement fait ressortir indirectement le problème : la plupart du temps lorsqu'on parle d'apprentissage de l'écriture on pense à apprendre à reproduire les lettres de l'alphabet. Pourtant l'impression confuse que quelque chose pèche dans cette conception de l'enseignement de l'écriture se fait sentir dans les mots employés pour parler de l'écriture : depuis que mon livre est sorti (en 1999) l'expression le geste d'écriture a été adoptée. C'est le titre du livre. Il m'a fallu tenir bon pour l'imposer. Depuis on trouve cette expression partout. Y compris chez celles qui n'ayant pas compris grand-chose à la méthode, la modifient (je pense à ceux qui se sont emparés* de mon enseignement - * comme on dit maintenant, mais là l'expression est adaptée - et la diffusent pour leur propre compte en l'altérant par des distorsions, des ajouts ou des suppressions, ce qui, à la sortie, crée les produits toxiques que je déplore. On trouve souvent dans ce groupe-là l'expression "les gestes de l'écriture". Preuve qu'elles n'ont pas compris de quoi il s'agit. 

Donc tu soulèves la question du temps consacré à la maîtrise du geste d'écriture. Si tu entends bien ce que tu dis, alors, tu soulèves une autre question : qu'est-ce que le geste d'écriture ?  Et en creusant tu te rends compte que le geste d'écriture est beaucoup plus vaste que ce qu'en imagine la pensée commune. Si j'ai créé ce concept et l'ai utilisé dès ma première conférence pédagogique en 1993, c'est bien parce que l'idée que le volet graphique de l'écriture se résumait à la reproduction des lettres de l'alphabet n'était pas tenable.

Et c'est là où le bât blesse : le temps consacré à la maîtrise du geste d'écriture dans l'emploi du temps dans certaines écoles est réduit à la portion congrue ; on y fait du graphisme, du "dessin de lettres" mais pas de vrai apprentissage du geste d'écriture. Pourtant de nombreuses activités peuvent converger vers cet apprentissage, mais comme trop souvent l'enseignant ne le sait pas et il en perd les bénéfices. Un exemple en TPS : marcher à quatre pattes. Qui prend conscience que marcher à quatre pattes tonifie la main et que tonifier la main facilite une bonne prise du crayon ? donc que marcher à quatre pattes est important pour l'apprentissage de l'écriture ? Pas tous les enseignants. En revanche, croyant bien faire ils développent volontiers par ailleurs des activités toxiques pour la préparation à l'écriture en étant persuadé du contraire (cf. commentaire des illustrations fournies par Mab).

Pour plus d'informations tu peux voir là.

 

Donc d'accord avec toi, Petitloir... et au-delà.

 

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il y a une heure, mab a dit :

(...)

1) Je suis sans doute bien plus consciente que d'autres des difficultés éventuelles d'écriture que peuvent rencontrer les enfants Cela ne fait pas de doute puisque, c'est que tu as écrit ce message et je fais beaucoup de choses pour y remédier. le fait que tu aies écrit ce message et donné ces illustrations montre bien que tu es une personne à faire le plus possible pour remédier aux problèmes Par exemple, en maternelle, je n'ai jamais laissé les enfants faire du graphisme ou de l'écriture en autonomie et j'ai toujours été sur leur dos en permanence lorsqu'ils avaient un crayon dans la main afin qu'ils le tiennent correctement (d'ailleurs quand j'avais ma classe de maternelle-CP j'avais très peu d'élèves tenant mal leur crayon). Là mon souci c'est que je ne récupère mes élèves qu'en CP et j'ai du mal à faire entendre à mes collègues de maternelle (qui en plus sont bien plus chevronnées que moi) qu'il y a des choses à revoir dans leur apprentissage de la lecture (et encore, j'ai vu bien pire dans d'autres maternelles). donc, cela rejoint ce que je dis, lorsque les mauvaises habitudes sont prises celle /celui qui récupère les enfants ensuite a du mal à remédier aux difficultés ( et parfois - souvent ? - a du mal à faire comprendre à ses collègues ce qui pèche dans leur enseignement en amont.

 

 

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il y a 36 minutes, mab a dit :

2)(...)  je n'ai pas l'impression de pratiquer des activités traumatisantes pour les élèves, justement je suis consciente des logiques qui lient les lettres, je fais attention à la posture, la position, les enchaînements...et justement ce qui m'a incitée à poster c'est que cette fois je suis confrontée à des difficultés pour faire comprendre cela à mes élèves.

Jette un coup d'oeil à la vidéo sur Eduscol en suivant ce lien qui la contextualise, cela pourra t'aider.  Mais peut-être l'as-tu déjà fait.

En fait si tu leur expliques à partir du poster et si tu travailles dans l'ordre logique des lettres il ne devrait pas trop y avoir de problèmes "d'enchaînements" : il vaut mieux les voir sous l'angle des recodages qui permettent les ajustements que sous celui de liaisons qui se feraient entre les lettres. Je dirais même qu'en procédant ainsi, les lettres s'enchaînent d'elles-mêmes.

L'enchainement le plus difficile est celui des lettres à pont avec la lettre suivante. C'est bien justement cette difficulté-là qui apparaît le plus dans les pages que tu présentes. L'une des choses à faire est peut-être de commencer l'apprentissage des lettres à pont par le r (il n'a qu'un pont, donc rien dans le r ne doit arriver droit sur la ligne de base) et pour en faire préparer l'écriture au brouillon tu fais écrire "il rit" ou "elle rit"  avant même de faire écrire le r, le recodage du pont pour terminer la lettre en début d'étrécie en sera facilité. Ensuite tu places le n. Il comporte deux ponts, mais comme le recodage aura été vu avec le r, alors le 1er pont terminé droit sur la ligne n'induira pas une finale piquée sur la ligne de base. (Comme pour le r tu le mets dans un mot pour commencer).

Même chose pour le m.

 

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