Aller au contenu

Messages recommandés

Posté(e)

 

il y a 2 minutes, Sophely1 a dit :

Bonsoir,

Un de tes principaux critères semblent être "avoir MA classe près de chez moi".
Je te dis: ATTENTION, ça ne marche pas comme ça. Il faut souvent plusieurs années pour avoir SA classe surtout près de chez soi (environ 20ans près de chez moi, dans ma circo, tu imagines!). En attendant, on peut être remplaçant, complément, travailler dans le spécialisé (sans l'avoir choisi) etc...
Perso, pour mon affectation en T1 (il y a 15 ans), seule la date de naissance comptait (...), les plus âgés choisissant en 1er. Ma bonne place au concours m'a permis de choisir mon département.

J'ai l'impression que tu méconnais la "machine EN" et ses rouages et que tu sous estimes la masse considérable de travail d'un PE. Si tu sors d'un burn out et si tu as de jeunes enfants, je dis attention! De plus, la pression exercée sur les stagiaires semble être très difficile (aujourd'hui plus qu'avant me semble-t-il).

Enfin, je croyais à "la grande famille de l'EN" avec de meilleures personnes que dans d'autres professions: j'ai vite perdu mes illusions! C'est comme partout ailleurs! Ni mieux ni pire!

Je ne veux pas te dégoûter mais t'éviter une amère désillusion. Quoiqu'il en soit je te souhaite du courage et de la réussite! :)

Tout à fait ! Surtout au sortir d'un burn out... je pense qu'il faut vraiment bien réfléchir à cette reconversion ! 

 

Posté(e)

Alors, Eliza, je suis du même département que toi. Je te le dis de suite : le classement ne joue dans l'affectation QUE pour la PES (année de stage). Une fois titularisée, ils se contrefichent que tu aies fini première ou dernière du département au concours : ils te donnent ce qu'il reste si ton barème ne te permet pas d'obtenir un poste à titre définitif d'entrée de jeu (pour te dire : j'ai eu un excellent classement au concours, une PES de rêve près de chez moi... et bien une fois titularisée, T1, j'ai récolté un poste fractionné (un mi temps et deux quarts temps) dans l'enseignement spécialisé (sur deux options différentes - handicap mental et handicap moteur - et 3 établissements d'accueil différents, le tout aux quatre coins du département et sans formation spécifique et sans l'avoir demandé, cela va de soi...).

Le barème, c'est :

- 1 point par année d'ancienneté (en tant que PES, tu as 1, en tant que T1 - première année titulaire - tu as 1,33, en tant que T2 tu as 2,33 etc) ;

- points enfants : 1 enfant = 1 point / 2 enfants = 1,5 points / 3 enfants et plus = 2 points.

- point de stabilité sur poste obtenu à titre définitif : 2 ans = 1 point / 3 ans = 4 points / 4 ans = 5 points / 5 ans = 6 points (pas de point supplémentaire, même si tu restes plus longtemps).

points pour exercice en zone prioritaire (REP/REP+) : 3 ans = 3 points / 4 ans = 4 points / 5 ans = 10 points / 6 ans = 11 points / 7 ans : 12 points.

 

La maternelle est effectivement généralement plus demandée. Regarde sur le site de syndicats qui mettent en ligne les barèmes par poste et par ville des mouvements des années précédentes.

Quelle est ta zone de prédilection pour les affectations ? S'il y a des REP/REP+ dans ton coin et que tu tiens absolument à avoir ta classe rapidement, c'est sur ce tableau là qu'il faudrait jouer. Mais tu n'auras pas forcément le niveau de tes rêves tout de suite. On peut être pas mal déçus les premières années, il faut s'accrocher en attendant d'avoir un poste qui corresponde davantage à nos aspirations ;)

Posté(e)

@JaneFramboise

Tu dis :« Si tu es sur un remplacement à mi-temps, le reste du temps tu seras aussi sur des remplacements, peut-être courts, sur l'école de rattachement ou autre, à moins que tu demandes un mi-temps (pas toujours accepté sauf conditions de droits). Si tu as un 100 % tu travailles ainsi : tu peux avoir une classe par jour par exemple. »

J’ai lu de très nombreux articles de presse citant des professeurs qui n’ont été affectés nulle part ou qui sont à réquisitionner pour des remplacements. Ils font alors rarement un temps complet. D’où ma question : leur salaire est il proportionnel au temps de classe qu’ils donnent ?

Enfin, tu dis :

« Je me permets d'ajouter, sans méchanceté, que tu sembles effectivement peu renseignée, ou dans l'erreur sur certains questionnements, regarde bien les sites officiels, les syndicats de ton coin qui font des c/r de tout ce qu'il se passe, lis par ici, etc ... renseigne-toi en somme car il y a pas mal de désillusions, que ce soit les affectations, mais aussi le travail (quantité, conditions, reconnaissance, etc). Ici on peut échanger, mais sache que dans la réalité, tu peu tomber sur de supers équipes mais aussi des équipes qui se tirent dans les pattes, des inspecteurs, des tuteurs ou des conseillers qui massacrent clairement des enseignants. Actuellement de plus en plus démissionnent ou se reconvertissent (mon cas). Et tout le monde est concerné, stagiaires, jeunes enseignants, milieu/fin de carrière ... Les premières années sont très rudes (et la maternelle est beaucoup demandée, dans certains coins tu peux mettre 10/15 ans à avoir ce que tu veux). Courage ! « 

C’est justement parce que j’ai de nombreuses questions sans réponse que j’ai demandé dans mon post précédent des liens vers des sources fiables. Le site devenirenseignant est assez vide. J’ai trouvé un site de syndicat avec bcp d’infos mais uniquement pour le 2nd degré. Pour l’école primaire, le site que j’ai vu propose assez peu d’infos accessibles sans login. Donc si tu as des idées précises de site, ca m’intéresse.

Posté(e)

Ils sont alors sur leur école de rattachement ou des remplacements autres car c'est assez rare qu'il n'y ait pas de besoin... quelles sont tes sources car il y a une telle pénurie de remplaçants que je doute...

Ce site est gorgé d'informations ensuite le site du MEN et les syndicats : SNUIPP, UNSA, FO...

Posté(e)

@Sophely1 :

Je n’ai jamais parlé de  masse de travail des professeurs je ne vois donc pas pourquoi tu dis que c’est un point que je connais mal. J’ai conscience qu’il faut beaucoup de travail et que le métier ne se limite pas à des heures de présence.

Par ailleurs, pour information, le burn-out est un syndrôme d’épuisement professionnel. Contrairement aux idées reçues, il n’arrive pas aux personnes « faibles » mais plutôt à des profils « brillants » et (trop) exigeants avec eux-même. Le burn-out est un syndrôme qui est totalement lié à la situation professionnelle du moment. Il n’y aura rechute que s’il y a répétition des conditions de travail (classiquement, retourner à son poste sans que la direction ait changé l’organisation des choses). Ce que je veux dire c’est qu’une personne qui a fait un burn-out pourra parfaitement gérer des situations de pression autres dans un contexte totalement différent.

C'est important ce que je dis, parce que malheureusement, les victimes de burn-out ont trop souvent l'étiquette de personnes faibles qui ne savent pas gérer leur travail. C'est une idée reçue qui rend difficile la réinsertion sur le lieu de travail (quand il n'y a pas de changement de poste).

  • J'aime 1
Posté(e)

@PommeD’Api

Merci pour tes infos ! Le cas des Yvelines contredit donc ce JaneFramboise a dit plus haut, comme quoi le résultat du concours était pris en compte pour l’année post stage.

 

Posté(e)
il y a 12 minutes, Eliza78 a dit :

@Sophely1 :

 

Je n’ai jamais parlé de  masse de travail des professeurs je ne vois donc pas pourquoi tu dis que c’est un point que je connais mal. J’ai conscience qu’il faut beaucoup de travail et que le métier ne se limite pas à des heures de présence.

 

Par ailleurs, pour information, le burn-out est un syndrôme d’épuisement professionnel. Contrairement aux idées reçues, il n’arrive pas aux personnes « faibles » mais plutôt à des profils « brillants » et (trop) exigeants avec eux-même. Le burn-out est un syndrôme qui est totalement lié à la situation professionnelle du moment. Il n’y aura rechute que s’il y a répétition des conditions de travail (classiquement, retourner à son poste sans que la direction ait changé l’organisation des choses). Ce que je veux dire c’est qu’une personne qui a fait un burn-out pourra parfaitement gérer des situations de pression autres dans un contexte totalement différent.

 

C'est important ce que je dis, parce que malheureusement, les victimes de burn-out ont trop souvent l'étiquette de personnes faibles qui ne savent pas gérer leur travail. C'est une idée reçue qui rend difficile la réinsertion sur le lieu de travail (quand il n'y a pas de changement de poste).

Le burn out, oui ça touche des personnes dites "brillantes", mais pas que, clairement, ça peut toucher n'importe qui. Et pas une question de faiblesse.

J'en ai fait un, ce qui me vaut une reconversion car je ne peux plus retourner en classe. Néanmoins attention, une personne ayant fait un burn out peut en refaire, pas seulement en lien avec la situation qui l'a déclaré. Je parle en étant entourée de psys, donc j'ai largement pu échanger avec ces professionnels très au fait. Le burn out, c'est un trop plein psychique, émotionnel, affectif et lié à un pan de la vie, on parle davantage de ceux liés au monde du travail mais il n'y a pas que cela. 

De plus, suite à un burn out, il faut se préserver, prendre le temps et se préparer à retourner dans le monde du travail. Dans ma reconversion, l'EN propose justement de reprendre tout doucement : pour ma part dans l'administration, où je souhaite aller. Pour l'instant deux matinées, puis bientôt trois et quatre. Après certains peuvent reprendre leur poste après une pause, un arrêt, une thérapie, un suivi médicamenteux, etc. 

Il ne faut pas mal prendre ce qui a pu être dit au-dessus sur les conditions, le but de certaines interventions sont de te prévenir, et pas seulement d'aller dans le sens de "être instit c'est tout beau, merveilleux, et on fait trois heures en plus" ... Non en réalité les premières années tu es entre 50 et 70h. Et justement les personnes trop investies, perfectionnistes, celles qui ont un terrain propice au burn out sont les plus fragiles dans ces conditions. (N'hésite pas à regarder le sujet du burn out sur le forum).

il y a 4 minutes, Eliza78 a dit :

@PommeD’Api

 

Merci pour tes infos ! Le cas des Yvelines contredit donc ce JaneFramboise a dit plus haut, comme quoi le résultat du concours était pris en compte pour l’année post stage.

 

 

Comme je l'ai dit, il y a différents cas selon les endroits, une généralité, des particularités et des changements permanents ! 

 

Posté(e)
il y a 11 minutes, Eliza78 a dit :

oui, et bien en attendant on reste sur l'école de rattachement, on aide les collègues, on aide la direction, on gère les commandes, la BCD, on peut être en doublon à la manière d'un maître surnuméraire ...

(et cela parle du second degré il me semble ...)

Posté(e)

Je pense qu'il faut que tu te poses une question simple : si tu réussis le concours et que ton premier poste est à 120 km de chez toi, sur un niveau que tu n'aimes pas, que feras tu ? Avec un enfant, peut-être scolarisé d'ici là que choisiras tu ? Tu es prête à déménager avec ta famille en sachant que c'est pour 1 an car ensuite tu peut être nommée à l'autre bout du département ? Tu vas partir vivre à l'hotel en demander à ton conjoint + ta famille de gérer tes enfants ? Ou alors tu ne prendras pas ce poste, et tu auras passé le concours pour rien.

Tu sais lors de ma première grossesse j'en ai passé des heures à pleurer dans ma chambre d'hotel, à 2h de voiture de chez moi, enceinte de 6 mois et demi... Maintenant je mets en garde toutes les stagiaires qui me disent "non mais moi je veux travailler dans telle école, avec des maternelles". La réalité est juste très différente...

Posté(e)

Et concernant le lien que tu as mis pour les prof remplaçant sans élèves cela concerne le second degré, absolument rien à voir avec le primaire. Chez nous c'est plutôt des dizaines de classe sans enseignant en ce moment...

Posté(e)

@lilimay

tu as bien cerné ma question initiale : elle portait sur les affectations. L'idée pour moi était de savoir à quel point je pouvais "espérer" avec une bonne affection en T1 à partir de l'état des lieux aux résultats du CRPE.

Autrement dit, ca ne me dérange pas de préparer le concours et de le passer pour rien. En revanche, il est inconcevable pour moi de lâcher mon CDI bien payé après le concours sans avoir un minimum de confiance sur ce qui se passera en T1.

Ainsi, je voulais confirmer/infirmer la possibilité de tenir compte du classement concours (et le poids de ce classement) dans le critère de décision d'affectation. Avec la réponse de PommeD'Api c'est maintenant clair.

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.
×
×
  • Créer...