Goëllette Posté(e) 28 février 2017 Posté(e) 28 février 2017 Il y a 3 heures, Polythene Pam a dit : En France, on est des pros de la "matière", mais suffit-il de maîtriser son sujet pour l'enseigner ? Cependant, on peut retourner la question : Peut-on enseigner une matière si on ne la maîtrise pas soi-même ?
Lena Posté(e) 1 mars 2017 Posté(e) 1 mars 2017 Vu ce que j'ai vu comme collègue ou mère d'élève, je peux garantir que des pans entiers des notions de primaire ne sont pas acquises par certain(e)s. (pour ma part, l'anglais oral, boudiou, pov mômes...)
Goëllette Posté(e) 1 mars 2017 Posté(e) 1 mars 2017 Exactement ! Encore que l'Anglais, franchement, c'est un très moindre mal !
Lena Posté(e) 2 mars 2017 Posté(e) 2 mars 2017 Et ça, c'est pour les collègues qui en font la démarche!
Goëllette Posté(e) 2 mars 2017 Posté(e) 2 mars 2017 Et pourtant, les "jeunes" collègues sont de plus en plus dans cette fameuse didactique et de moins en moins dans l'échange avec les collègues du terrain, avec les conséquences qu'on peut observer dans la conduite de la classe et l'efficacité des apprentissages pour leurs élèves, tout ceci générant de la détresse pour les enseignants. Ce qui serait le top, c'est si les formateurs (et ceux qui écrivent les programmes) étaient UNIQUEMENT des enseignants du primaire ENCORE face à une classe, donc complètement en phase avec la réalité. (Ce qui ne les empêche pas de lire des bouquins de sociologues, philosophes, ... et d'en parler aux stagiaires ... une fois qu'ils ont eux-mêmes testé le truc dans leur classe !)
Goëllette Posté(e) 2 mars 2017 Posté(e) 2 mars 2017 On est d'accord, sauf qu'on devrait obliger les profs de l'espe à n'être que des PE encore en exercice face à une classe. On éviterait le blabla et entrerait directement dans le concret. La défiance vient à la fois du fait qu'ils sont eux-mêmes allés à l'école depuis la baisse du niveau des programmes (donc avec un Master, certes, mais un bagage de connaissances de base généralement insuffisant) et la valorisation de pratiques de classe contre-productives (un élève a besoin de calme, de cadre, pour apprendre sérieusement, par exemple), mais également car on les met trop tôt en responsabilité totale de classe, avec formation complètement déconnectée en parallèle et surtout, ces "satanés" mémoires de pseudo recherche à rédiger, ce qui leur met la tête dans le guidon et les empêche de souffler en salle des maîtres, de confier leurs problèmes, et d'écouter "la parole des anciens". Après, le mal est fait.
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