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Posté(e)
Il y a 4 heures, pytagore a dit :

Que ce soit l'écriture, la calculatrice, l'ordinateur, internet, et cetera, cela engendre des outils.

Comme tout outil ils peuvent servir à construire ou à détruire, à améliorer ou à détériorer, à aliéner ou au libre arbitre, et cetera.

Un être humain pour se construire a un besoin différent selon son age, par exemple de 0 à 2 ans groupe 1, de 3 à 5 ans groupe 2, de 6 à 9 ans groupe 3, et cetera.

Le problème c'est que nous ne sommes pas tous égaux face à ces paliers, certain enfant mettront plus de temps pour passer d'un groupe à un autre par exemple dans le groupe 3 ainsi ce ne sera pas à 6 ans mais peut être à 7 ans pour certain.

Le retour d'expérience de loumila est pertinent :

D'où effectivement :

-> la notion de redoublement peut être envisagée comme une solution.

-> l'utilisation d'outil numérique (quel qu'il soit, même la télé) sont néfaste pour le groupe 1 et 2, car à ces paliers (0 à 5 ans) ils ont besoin d'être confrontés au réel, le toucher, l'expérience empirique de l'action réaction, et cetera.

-> A partir du groupe 3, les outils numériques peuvent être introduit mais en tant qu'outil et de façon à ne pas empêcher l'enfant à acquérir des notions de base comme la mémoire, le calcul, et cetera.

-> une fois les fondamentaux acquis (peut être groupe 4) les outils numériques permettront en effet une révolution intellectuelle, une avancée sociale.

Alors que si le numérique est utilisé dès le plus jeune âge cela engendre irrémédiablement à des problèmes cognitifs.

Voici une vidéo d'une PMI qui ont des retours d'expériences tragiques sur les effets des écrans sur les enfants notamment de 0 à 4 ans :

 

Je suis d accord mais il y a quand même une marge: elle parle d exposition  d une duree de 06h à 12h par jour aux écrans ... 

Pour mes petits dys, les écrans sont un vrai plus...

Posté(e)

J'ai un TBI allumé 5 heures par jour car plus de tableau à craie + l'exposition familiale...On doit pas être loin du compte!

Posté(e)
il y a 50 minutes, pimouss690 a dit :

Je suis d accord mais il y a quand même une marge: elle parle d exposition  d une duree de 06h à 12h par jour aux écrans ... 

Pour mes petits dys, les écrans sont un vrai plus...

Quand elle parle de 6 à 12 heures c'est pour montrer les cas extrême mais bien réel et les conséquences extrême : autisme et compagnie.

Il faut bien comprendre que moins engendre aussi des conséquences néfastes ou séquelles à l'enfant où il sera plus difficile d'en trouver la cause surtout si il y a une volonté d'éluder cette dernière.

C'est le même problème pour l'alimentation, les médicaments, les vaccins et l’hygiène de vie.

Posté(e)

Pour en revenir au sujet initial : redoublement, écran etc je pense que justement chaque enfant est différent et que de nombreux paramètres viendront faire pencher la balance en faveur d un bénéfice ou d un risque d où l importance d eviter les dogmatismes et les interdictions.

Pour certaind enfants les redoublements ou le recours aux technologies est un vrai plus pour d autres moins et pour d autres cela peut aggraver les problèmes d où la nécessité à mon sens de faire confiance aux enseignants, seuls aptes avec l appui de l equipe pedagogique de faire les choix benefiques pour chaque enfant.

Posté(e)

Maintenant ce sont les parents qui font des recours pour faire redoubler leur enfant!

Posté(e)
Il y a 1 heure, nonau a dit :

Maintenant ce sont les parents qui font des recours pour faire redoubler leur enfant!

C'est d'ailleurs tjs ce que j'ai connu...Si les parents n'étaient pas d'accord pour un redoublement: même pas la peine de demander. Si les parents veulent un redoublement: on essaie de les appuyer ! :)

Posté(e)
Le 18/06/2017 à 11:44, nonau a dit :

Mais c'est qui se passe en ce moment et qui risque de s'amplifier! Des élèves sautent des classes parce qu'ils ont un bon niveau (pas précoce mais un bon niveau) pour éviter de ramer avec des élèves qui, eux, ont un niveau catastrophique et qui monopolisent l'attention...

 

 

Je n'ai pas noté plus de sauts de classe qu'avant et aucune incitation de la part de la hiérarchie à le faire. Là encore, cela semble être des lubies locales.

Sur les 3 classes de mon école, un seul élève en avance par exemple. Et ça se justifiait.

Posté(e)
Le 18/06/2017 à 20:19, Nao a dit :

C'était dans le cadre d'une conversation avec lui (ce que nous apprécions beaucoup dans l'équipe car il cherche toujours à nous proposer des idées que nous n'avons pas). Nous avons deux cohortes catastrophiques, avec un taux record de PPRE et de suivis RASED pour problèmes comportementaux, nous avons bien sur quelques élèves dans la "norme" (je en sais pas comment le dire autrement) parmi ces cohortes. Mais ils ne progressent pas vraiment ou bien tous seuls car le temps des enseignants est presque exclusivement consacré à de la discipline, de la différenciation poussée à l'extrême pour ceux qui ne savent toujours pas écrire un mot en CM1. Nous cherchions donc des solutions pour ceux qui ont besoin d'avancer à un bon rythme. Le CPC nous a proposé ça. Faute de mieux. Mais effectivement, pour penser à des trucs pareils, c'est que nous sommes tombés bien bas.

Ca, ça a toujours existé... Des cohortes en difficulté dans lesquelles la tête de classe, pourtant pas plus doué que ça, stagnent. Et déjà, il arrivait de faire passer une classe. Et malheureusement, l'enfant qui passait la classe devenait moyen dans la cohorte qui l'accueillait. C'est pour ça que pour moi - mais ce n'est qu'un avis - un saut de classe ne doit se faire que si l'élève reste une tête de classe dans la cohorte qui l'accueille. C'est une règle que j'applique et qui est plutôt efficace.

Je préfère un élève qui reste dans sa classe et aura son bac avec mention qu'un élève qui va sauter une classe mais qui n'aura pas son bac du 1er coup.

Posté(e)
Citation

Je préfère un élève qui reste dans sa classe et aura son bac avec mention qu'un élève qui va sauter une classe mais qui n'aura pas son bac du 1er coup.

En général, ceux qui ont un an d'avance l'ont tous (mieux que 99%) et avec mention :)

Posté(e)

T'as des études là-dessus ? Des stats ?

Posté(e)
Le ‎25‎/‎06‎/‎2017 à 16:45, Zarko a dit :

En général, ceux qui ont un an d'avance l'ont tous (mieux que 99%) et avec mention :)

Ouh là, dans ma famille maternelle on a tous un voire deux ans d'avance, je peux t'assurer qu'on l'a payé quand on est arrivés au lycée. Plantade assurée pour nous tous ! Un défaut de maturité nous a bien mis dans la panade.

Posté(e)
Le 25/06/2017 à 16:45, Zarko a dit :

En général, ceux qui ont un an d'avance l'ont tous (mieux que 99%) et avec mention :)

Il y a quelques années, on voyait l'année de naissance du candidat à côté de son résultat. Au contraire de ce que tu dis, j'ai été frappée par les médiocres résultats d'un certain nombre d'élèves qui avaient un an d'avance. Souvent aucune mention, voire au rattrapage. Je me suis dit à l'époque que ces élèves auraient probablement eu une mention s'ils étaient restés  avec leur classe d'âge. Compte tenu de l'importance capitale du dossier de première et terminale pour l'orientation post-bac, ce n'est pas du tout un bon plan d'être un élève médiocre au lycée. 

Il y a évidemment des élèves avec un an d'avance qui ont de bonnes mentions, mais ce n'est pas la généralité. Aujourd'hui, un élève qui réussit son bac sans mention est un élève en difficultés. C'est mon avis, du moins.

Personnellement, je suis très réservée sur les sauts de classe. Je pense que c'est à réserver aux situations vraiment problématiques, et à éviter pour les bons élèves.

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