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Non reconnaissance MDPH parents


cleo17fr

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Je ne sais pas si c'est le meilleur endroit pour ma question mais que faire quand les parents ne veulent pas voir que leur enfant a un soucis ?

 

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Bonjour, 

 

Comme tu les as petit, tu es le premier maillon de la chaîne, pas forcément l'aboutissement.

Tu peux faire venir la psy, demander à ton dirlo de convoquer une équip éduc mais la prise de conscience peut-être brutale pour les parents et l'acceptation longue.

Bon courage

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Si les parents refusent de reconnaître le soucis de leur enfant, tu ne peux rien faire... Tu signales, tu demandes un bilan psy, tu en réfères à ta hiérarchie, tu mets en place des PPRE, tu demandes l'intervention de la médecine scolaire, tu fais des équipes éducatives ... Attention, il faut l'autorisation des parents pour la psy et le médecin.

Bref, tu appelles au secours et tu attends que quelqu'un accepte de te lancer une bouée. Mais les parents restent seuls décisionnaires et s'ils disent non, c'est non. Ils ont le dernier mot ... J'attends depuis octobre le dépôt d'un dossier MDPH, j'ai encore relancé la famille la semaine dernière (l'enfant devrait bénéficier de la présence d'une AESH). En attendant je gère comme je peux mais je n'ai pas été livrée avec des supers pouvoirs ... ;):sorcerer:

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Même réponse... malheureusement, ce genre de parents sont ceux qui vont changer leur enfant d'école si on insiste ou si les problèmes persistent... bien souvent en accusant les enseignants ou les autres élèves.

C'est dur pour un parent d'apprendre ou de prendre conscience de la différence de leur enfant. Ils doivent faire le deuil de "l'enfant idéal" et le chemin est long pour les rassurer et leur faire comprendre qu'on peut aider leur enfant. C'est sur ce point qu'il faut agir face à ce genre de parents. Ce que je fais souvent, c'est que je leur dis (par exemple, pour un bilan psy, psychomoteur, ortho, médecin scolaire...) que c'est pour "écarter cette hypothèse". Par exemple : "Je vous propose tel bilan, cela permettra d'écarter cette hypothèse et nous concentrer sur d'autres éventualités, d'autres façons d'aider votre enfant à réussir". Ça fonctionne plutôt bien.

Dans les cas extrêmes, je n'hésite plus à faire une IP pour défaut de soin... (conseil qui m'avait été donné par mon IEN).

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Quel est le "soucis" de cet enfant ? Car selon le degré, les actions à mener ne seront pas forcément les mêmes...

J'aime bien la phrase de RififiHype qui permet de rassurer les parents...

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Le temps porte souvent conseil, Miss Philo raison, tu es le premier maillon. En GS certains parents acceptaient enfin de faire un dossier MDPH... au bout de 2/3 ans de demandes insistantes.

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Pour ma 1ere année d'enseignement, j'avais un élève (CE2) dont les parents ont enfin accepté le "souci" de leur enfant mais les enseignants précédents insistaient depuis la PS.

Et c'est une réflexion de qqn d'extérieur à l'école qui a fait bouger les choses. Le deuil de l'enfant parfait est compliqué à faire pour tous les parents.

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Il y a le deuil, mais il y a aussi l'acceptation de "l'etiquetage" de son enfant.

 

Je sais que l'ALD de ma fille et la reconnaissance MDPH la décerviront adulte, pour les crédits etc.... d'ailleurs j'ai toujours le second dossier mdph à renvoyer sur mon bureau... :blush:

 

La question est est ce que c'est

-le fait de faire la demande MDPH ( comme ton titre le laisse suposer )

-ou de reconnaitre que leur enfant a une pathologie qui a pourtant été diagnostiquée 

- ou d'admettre qu'il y a un problème et qu'il faut aller consulter

 

qu'ils refusent?

 

Ce n'est pas du tout les mêmes étapes, et selon où ils en sont, en maternelle c'est déjà un grand pas....

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L'enfant a été "remarqué" dès la PS. Il passe les séances de gym caché sous les tapis, ne danse pas avec les autres, ne fait rien avec les autres, communique mieux mais très peu, ne suis pas le mouvement. Il arrive en GS. Je passe les détails mais ça n'est pas juste une impression ou un retard dans les apprentissages. La sœur a été reconnue handicapée et là, la maman a toujours réponse à tout pour les comportements "bizarres".

L'enfant n'a donc aucun suivi pour le moment.....bref les parents ne veulent pas voir que leur enfant est différent.....sauf que dans la classe, il n'y a pas que lui et que je trouve ça injuste pour les autres enfants aussi...Il y a ceux qui peuvent suivre avec un bruit de fond et une agitation quasi permanente mais pour les plus fragiles franchement...N'y a t'il pas un moment on peut considérer qu'il y  a un défaut de soin (oui je sais c'est extrême, je ne dis pas que c'est ce que je ferai, je m'interroge).

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Avez-vous fait une / des équipes éducatives pour cet enfant ? (ça peut aider les parents à la prise de conscience...)

A-t-il vu le médecin scolaire en pour le bilan GS ? (idem)

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il y a 12 minutes, Tempérence a dit :

Avez-vous fait une / des équipes éducatives pour cet enfant ? (ça peut aider les parents à la prise de conscience...)

A-t-il vu le médecin scolaire en pour le bilan GS ? (idem)

Oui

Non, il est en MS. Il n'est pas dans ma classe.

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Attention je le fais l'avocat du diable

 

 

Si sa soeur n'était pas en situation de handicap auriez vous le même regard sur cet enfant ?

 

Qu'attendez vous d'une reconnaissance de handicap ?

La PMI a t elle été contactée ? Car si il est en MS il relève de la PMI

 

Il faut aussi comprendre la maman, une soeur déjà reconnue par l'institution comme en situation de handicap ( c'est tout de même un mot lourd handicap ), et là on lui dit que ce n'est pas un mais deux enfants différents qu'elle a, ce n'est pas un mais deux deuils qu'elle doit faire, avec toutes les questions de l'avenir de ses enfants adultes qu'elle doit se poser, les espoirs qui reponsaient sur le petit frère "normal" qui pourrait prendreen charge sa soeur adulte quand les parents disparaitront etc.... Bref si elle accepte que son enfant a un handicap c'est le monde  bâti pour se protéger à la nouvelle du handicap de la soeur qui s'écroule.

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