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Posté(e)

Bonjour.

Je ne me suis jamais intéressé à ce sujet : l'enseignement explicite. Voici quelques liens trouvés sur le web :

 

- Enseigner plus explicitement : Pourquoi ? Qui ? Quand ? Quoi ? Où ? :

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/education-prioritaire/ressources/theme-1-perspectives-pedagogiques-et-educatives/realiser-un-enseignement-plus-explicite/enseigner-explicitement-pour-quoi-qui-quand-quoi-comment

 

-Dossier qui regroupe tous les articles concernant la question de l’explicitation, publiés sur le site du centre

Alain-Savary (http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/) :

http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/documents/publications/docs-enseignement-plus-explicite/dossier-ressource-explicite

 

-Dossier de la DEGESCO :

https://www.reseau-canope.fr/education-prioritaire/fileadmin/user_upload/user_upload/actualites/enseigner_plus_explicitement_cr.pdf

Posté(e)
Citation
Stéphane Bonnery a popularisé l’exemple emblématique d’Amidou, en cours de géographie de collège, lors d’une leçon de début d’année ou il s’agit d’apprendre à réaliser une carte en respectant un code de couleurs en fonction des reliefs – les plaines sont en vert et les montagnes en marron.
Pendant toute la séance, l’enseignante essaie d’attirer l’attention des élèves sur ce code, répète que « quand il y a plus de 1000 mètres, on utilise le marron le plus foncé » ou que « si c’est moins élevé c’est moins foncé »
 
Amidou lui, cherche à bien colorier, « à faire juste ». Il a, depuis le début de sa scolarité, développé une façon de faire que l’on observe souvent, notamment dans des classes d’établissements populaires : seul le résultat compte.
 
Ainsi, comme d’autres élèves, il va harceler l’enseignante : « Madame, cette zone-là, c’est vert ? ». Quand l’enseignante répond : «mais non, je l’ai dit deux cents fois, c’est le marron le plus foncé parce que...», Amidou n’entend que le nom de la couleur et s’empresse de colorier, sans prêter plus d’attention aux explications.
 
Amidou est là pour « faire le travail », c’est-à-dire appliquer des consignes. Il n’imagine pas que cette tâche vise des contenus de savoir : la notion de relief, le codage d’une carte. À l’inverse, pour l’enseignant - qui a été un bon élève – il est très compliqué de comprendre ce que les élèves ne comprennent pas, surtout quand le résultat est correct. Car, à la fin de la séance, Amidou a effectivement bien colorié sa carte. Mais il n’a pas compris pourquoi c’est exact.

La cause première c'est ce que j'appelle l'apprentissage totalitaire.

On apprend à faire des taches comme un robot, rien d'étonnant sur les conclusions qui suivent mais par contre il est étonnant que la cause première ne soit pas évoquée.

A mon humble avis :

1- on pose une problématique utile :

Dans le cas de la carte : comment feriez-vous pour faire apparaitre les reliefs sur une carte ? Notons qu'il y a tout un travail à faire en amont pour en arriver à cette question. Et surtout que cette question s'inscrive dans un aspect concret et pratique en clair d'un besoin.

2- laisser le temps de faire, d'essayer, de partager entre eux les façons de faire, d'être libre de créativité.

3- Puis l'enseignant (après avoir félicité les élèves entre autres choses) Montre comment et pourquoi tel scientifique à mis au point cette façon de faire qui est pratiqué sur les cartes.

Et montrer concrètement de vrai carte topographique et faire des exercices concrets (simulation qui génère un besoin de comprendre la topologie de la carte et donc l'envie de  l'élève à savoir faire) et pas des exercices qui sont là juste pour arriver à répondre juste... mais qui servent à répondre au besoin concret (en l’occurrence simulation, à moins que l'enseignant puisse aller sur le terrain avec ses élèves)

Posté(e)

Je suis intéressée par ce sujet, qui sera une partie de mon mémoire. Il y a effectivement si je l'ai bien compris deux philosophies concernant cet enseignement. Je vais lire plus attentivement tout cela. J'aimerai comprendre de quelle philosophie il est question dans les programmes de 2015, qui préconisent d'enseigner explicitement les stratégies de lecture sans préciser s'il est question de l'enseignement "à  la Goigoux , Cèe, Rayou....(voir IFE) " ou "à la Bissonnette". J'ai eu tendance à penser qu'il s'agissait plutôt de la première proposition car Goigoux a participé à l'élaboration des programmes, enfin il a été consulté mais.... Maryse Bianco, a aussi été consultée...et elle prône l'enseignement explicite à  la Bissonnette, soit l'instruction directe d'Outre Atlantique. Alors je suis un peu perdue...surtout que lors de la conférence sur le consensus de lecture, Mme Bianco explique ce qu'est l'enseignement explicite de la lecture, Goigoux lui répond qu'il est ok avec elle sur la définition mais qu'il n'est pas d'accord avec elle quand elle le rapproche de l'instruction directe de Bissonnet. En fait je n'y comprends plus grand chose, donc je suis preneuse des réflexions qui pourront avoir lieu ici.

  • 1 mois plus tard...
Posté(e)

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