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Certains obsédés de pédagogie ne se rendent plus compte de ce qu'ils pondent...On avait déjà eu un exercice d"électricité avec Cloclo, là c'est pire...L’image contient peut-être : texte

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Il y a aussi l'exercice que l'Académie de Bordeaux a demandé l'année dernière aux profs d'histoire pour leurs élèves de troisième: écrire une discours propagande nazie  à Goebbels pour galvaniser la foule.... J imagine le truc. http://www.bfmtv.com/societe/quand-l-academie-de-bordeaux-propose-aux-eleves-de-3e-d-ecrire-un-discours-nazi-1009694.html

Et c'est ces peignes c... qui veulent nous dire comment faire notre travail..... 

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Il y a 10 heures, lyne47 a dit :

Répugnant ... 

Le mot est fort. Pourrais-tu développer un peu, s'il te plaît ?

Ça fait quelques jours que je vois enfler cette polémique, et je n'ai toujours pas compris le problème. C'est juste un calcul, sans aucune connotation morale ou politique (ou sans connotation qui m'apparaisse clairement, sauf procès d'intentions) — à part le "fuyant la guerre", qui n'a pour moi rien de répugnant, bien au contraire ! Ce pourrait aussi bien être le calcul du comptable d'une association humanitaire qui veut estimer le nombre de rations dont elle aura besoin...

(personnellement, ce qui m'épate, c'est la question e/  : "Retrouvez dans le cours la formule..." ; pas "calculez", pas "simplifiez l'expression", juste "retrouvez dans le cours" ! )

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Il y a 2 heures, Argon a dit :

Le mot est fort. Pourrais-tu développer un peu, s'il te plaît ?

Ça fait quelques jours que je vois enfler cette polémique, et je n'ai toujours pas compris le problème. C'est juste un calcul, sans aucune connotation morale ou politique (ou sans connotation qui m'apparaisse clairement, sauf procès d'intentions) — à part le "fuyant la guerre", qui n'a pour moi rien de répugnant, bien au contraire ! Ce pourrait aussi bien être le calcul du comptable d'une association humanitaire qui veut estimer le nombre de rations dont elle aura besoin...

(personnellement, ce qui m'épate, c'est la question e/  : "Retrouvez dans le cours la formule..." ; pas "calculez", pas "simplifiez l'expression", juste "retrouvez dans le cours" ! )

Dans ce sas pourquoi ne pas avoir présenté l'exercice sous l'angle d'une ONG ? "Dans le cadre d'une aide humanitaire, une ONG blablabla .... ". 

A vouloir faire moderne et dans la transdiciplinarité, il convient de bien jalonner pour éviter les dérapages.

Modifie le texte de l'énoncé en remplaçant migrants ( et non réfugiés ) par souris, frelons ... Dans une ferme ... 

A quand un exercice sur les attentats, les indemnisations en cas d'ouragan selon des critères socio-économiques, le ratio d'êtres encore vivants après l'envoi d'une bombe asiatique  ... 

Bref, comme disait un ancien président : "L'homme n'est pas une marchandise comme les autres.". Il n'en demeure pas que dans cette affirmation, l'homme est considéré comme une marchandise.

Et cet exercice brut, en est pour moi un exemple. 

 

Après, je n'ai pas le temps de polémiquer, j'attends pour cela un exercice sur l'impact de "la garde" de parents agés et dépendants sur la productivité de leurs enfants actifs.

Variante : A quel moment, l'EPHAD vendra la maison : 1) du résident dépendant 2) de ses enfants pour payer ses frais.

Posté(e)
Il y a 2 heures, Argon a dit :

Le mot est fort. Pourrais-tu développer un peu, s'il te plaît ?

Ça fait quelques jours que je vois enfler cette polémique, et je n'ai toujours pas compris le problème. C'est juste un calcul, sans aucune connotation morale ou politique (ou sans connotation qui m'apparaisse clairement, sauf procès d'intentions) — à part le "fuyant la guerre", qui n'a pour moi rien de répugnant, bien au contraire ! Ce pourrait aussi bien être le calcul du comptable d'une association humanitaire qui veut estimer le nombre de rations dont elle aura besoin...

(personnellement, ce qui m'épate, c'est la question e/  : "Retrouvez dans le cours la formule..." ; pas "calculez", pas "simplifiez l'expression", juste "retrouvez dans le cours" ! )

Je trouve effectivement indécent et choquant d'instrumentaliser la souffrance et la misère humaine en les prenant comme support de réflexion chez des élèves, mais aussi absurde puisque ce type de calculs ne peut pas s'appliquer à des populations et situations humaines. En suivant le raisonnement justificatif des éditions Nathan selon lequel l'exercice "traduit une situation concrète", on aurait tout aussi bien pu demander aux élèves de calculer de combien de boîtes de Zyklon B les Nazis avaient-ils journellement besoin en fonction d'une progression des arrivées pour exterminer par le gaz les Juifs et les Tziganes durant la Seconde Guerre mondiale.

Quant à l'exercice (proposé par un rectorat d'académie !) consistant à demander aux élèves de se mettre à la place de Goebbels il est immoral et impossible - et le lien fourni par Chubaka nous donne heureusement à lire les saines réactions de nombre de professeurs. Pourquoi ne pas, à ce compte-là, demander à des adolescents de se mettre dans la peau d'un enfant juif en train d'être mené à la chambre à gaz et d'y être assassiné, ou dans celle d'un tueur ou d'un violeur. En quoi les élèves peuvent-ils apprendre quelque chose de ce type d'exercices, pense-t-on sérieusement que par la provocation, la perturbation psychologique et la mise à l'écart de la décence on favorise une "dynamique d'apprentissage", un "conflit cognitif" ?

La banalisation de la souffrance par sa mise à distance dans le premier cas, la neutralisation de la morale par l'intersubjectivité dans le second cas sont des symptômes inquiétants de la crise de l'école, et au-delà de notre civilisation.  

 

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  Merci de vos réponses, je devine mieux ce qui a pu choquer. Pour autant, j'ai toujours un peu de mal à y voir un problème sérieux.

 

Il y a 6 heures, lyne47 a dit :

Bref, comme disait un ancien président : "L'homme n'est pas une marchandise comme les autres.". Il n'en demeure pas que dans cette affirmation, l'homme est considéré comme une marchandise. Et cet exercice brut, en est pour moi un exemple.

 Je suppose que c'est là que nous n'avons pas la même lecture.

Nous sommes largement d'accord, je crois, sur ce qu'il peut y avoir de choquant à affecter une valeur (et a fortiori une valeur financière) à l'humain, explicitement ou implicitement, par exemple en le qualifiant de marchandise, comme la phrases que tu cites. Pour autant, tout traitement quantitatif d'un problème humain ne revient pas à affecter une valeur à l'humain lui-même — sinon, les tentatives de développer des sciences humaines un tant soit peu rigoureuses seraient par principe vouées à l'échec !  Compter des individus, ou prévoir un flux de migrants, comme le propose l'exercice en question, ne préjuge en rien d'une quelconque "valeur" qu'on pourrait ou non affecter à leur sauvetage, à leur accueil, ou à leur intégration. Cela permet tout au plus d'estimer le coût, non pas de leur migration, mais de quelques opérations ponctuelles qui peuvent y être associées, via l'estimation de leurs besoins (en nourriture, en logement, en assistance), largement proportionnels à leur nombre.

 

Il y a 6 heures, lyne47 a dit :

 pourquoi ne pas avoir présenté l'exercice sous l'angle d'une ONG ? "Dans le cadre d'une aide humanitaire, une ONG blablabla .... ".

Modifie le texte de l'énoncé en remplaçant migrants ( et non réfugiés ) par souris, frelons ... Dans une ferme ...

J'imagine qu'on aurait pu, que l'exercice n'en aurait été que plus intéressant pour les élèves. Le communiqué de l'éditeur suggère qu'ils regrettent de ne pas l'avoir fait.

Pour autant, je ne suis pas sûr de trouver très saines de telles précautions, qui interdisent de parler de certains sujet, même de façon parfaitement neutres, comme dans l'exercice en question, sans une petite allégeance préalable au politiquement correct du moment...

Il y a 6 heures, lyne47 a dit :

Variante : A quel moment, l'EPHAD vendra la maison : 1) du résident dépendant 2) de ses enfants pour payer ses frais.

Pour le coup, ce ne sont pas des questions pour l'école primaire, mais il ne me semblerait pas absurde qu'on y fasse réfléchir des lycéens, avec un minimum d'accompagnement bien sûr. Parce que pour l'instant, à force de considérer comme répugnante, ou assimilable, toute réflexion sur ce genre de question, on aboutit surtout à une brimade généralisée des jeunes générations au bénéfice des plus anciennes...

 

Il y a 6 heures, LouisBarthas a dit :

Je trouve effectivement indécent et choquant d'instrumentaliser la souffrance et la misère humaine en les prenant comme support de réflexion chez des élèves

 

La banalisation de la souffrance par sa mise à distance dans le premier cas, la neutralisation de la morale par l'intersubjectivité dans le second cas sont des symptômes inquiétants de la crise de l'école, et au-delà de notre civilisation. 

Là encore je peux accepter l'argument, même si je le trouve un peu excessif dans le cas particulier de l'exercice considéré, qui ne va vraiment pas bien loin en termes d'instrumentalisation ou de banalisation. J'ai vu bien pire — à commencer par les autres exemples que tu évoques, en effet...

Il y a 6 heures, LouisBarthas a dit :

on aurait tout aussi bien pu demander aux élèves de calculer de combien de boîtes de Zyklon B les Nazis avaient-ils journellement besoin en fonction d'une progression des arrivées pour exterminer par le gaz les Juifs et les Tziganes durant la Seconde Guerre mondiale.

... mais en tout cas, ça ne justifie en aucun cas ce genre de passage à la limite délirant, très au-delà du point Godwin.

Il n'y a rien de la sorte ni dans l'exercice proposé, et si on s'autorise ce genre d'argument en "on aurait pu tout aussi bien", il ne faudra pas t'étonner de te retrouver mis en examen au premier petit écart, au motif que "tu aurais pu aussi bien" en commettre un colossal  — qui vole un œuf, vole un bœuf, qui boit un verre de vin est un chauffard assassin en puissance, qui ne donne pas carte blanche au pouvoir en place est un fainéant partisan de l'anti-France...

 

 

Posté(e)

On dira ce que l'on voudra et chacun peut tirer les conclusions qu'il souhaite, mais on peut je crois légitimement s'interroger sur les objectifs de Nathan pour qui les Francs sont maintenant devenus des "migrants". Entretenir la confusion entre les époques et les peuples ? Revisiter l'Histoire ? Induire l'idée qu'au fond nous sommes tous des migrants ? D'où vient le succès récent de ce terme qui semble envahir tous les manuels scolaires ? Pour mémoire les Francs en arrivant ont adopté le Latin et pas mal des coutumes gallo-romaines et leur roi s'est converti au catholicisme.... quel rapport avec les migrants actuels ?

 

 

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Posté(e)

Nathan doit vouloir devenir l'éditeur officiel du Conseil de l'Europe, c'est pas possible autrement... BFM-TV et LREM sont ses enfants, je ne vois pas d'autre explication.:idontno: Toute la propagande du système résumée en une image dans nos manuels scolaires, la directrice de France Télévision doit être aux anges. On a donc le vieux mâle blanc de plus de 50 ans, imbécile et obsolète, symbole d'un passé nauséabond, ridiculisé par trois jeunes perçus comme non-blancs (gaffe aux termes à employer....!), apparemment sympathiques et souriants, limite condescendants et porteurs de l'avenir de la France. Tout est dit. Avec cerise sur le gâteau, petite promo sous l'image pour le réseau altermondialiste RITIMO, avec l'adresse au cas où l'élève voudrait adhérer.

Le rouleau compresseur idéologique est "en marche".

 

 

nathan.jpg

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