Formation des EFS : sommes-nous en tort ?

[--anonyme--]

Chers collègues,

Je viens de lire avec intérêt les posts d'André Jorge sur le mal-être des professeurs stagiaires. Étant tutrice de 3 EFS, et jouant ce rôle pour la 3ème année, forcément cela me "chamboule" un peu. Je me dis que certes le système n'est pas "idéal" mais laisse-t-il autant à désirer ?

Personnellement, mes EFS ont mon mail et mon numéro de portable. Et franchement, je n'ai jamais de nouvelles et encore moins de questions. Ce n'est pas faute de leur dire que je suis joignable aisément et que je répondrai rapidement. Même quand je leur envoie des aides, je suis obligée de les relancer pour savoir s'ils ont bien reçu mes documents (ça, j'avoue que ça m'énerve au plus haut point ).

Alors, pourquoi ce silence :

- Manque de temps. Ils sont la tête dans le guidon et ne trouvent pas le temps d'écrire un mail ?

- Comme le tuteur est à la fois évaluateur, ils se sentent jugés ? Ce double statut est en effet ambigu.

- Certains EFS sont persuadés de savoir faire et ne ressentent pas le besoin de nous poser des questions ?

Bref, je m'interroge ... Comment aider au mieux les EFS ?

[André Jorge]

Le 14/10/2017 à 10:05, Princesse Dézécole a dit :

Et franchement, je n'ai jamais de nouvelles et encore moins de questions.

En ce qui me concerne, c'est l'inverse... mais étant MAT et préparant le CAFIPEMF, j'accueille une M2 qui prépare le concours du CRPE.

Elle m'en demande beaucoup et j'essaie de répondre à ses demandes... elle me relance (par mail) si je tarde à lui envoyer un document... mais j'ai fini par me dire qu'il faudra que je limite mes interactions avec elle : elle fait ses séances le jeudi matin, et le débrief se fait le vendredi, après déjeuner, et ne dépasse pas une demi-heure.

[mamiebrossard]

Ici pareil, je suis MAT et mes stagiaires me posent je ne sais combien de questions. D'ailleurs parfois, je n'ai même plus le temps de corriger mes cahiers 

[Invité]

Je pense que le problème vient du fait qu'une fois qu'ils ont le concours, certains se sentent "tranquilles".