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Les enseignants en détresse avec le new public management


nonau

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Nous sommes sur le même chemin (évaluation manageriale PPCR, école inclusive, faillite de la formation, de la rémunération...), ce que nous dénonçons, voilà ce que ça donne au Québec...

Le manque de moyens entraîne de la détresse psychologique chez les enseignants

38 000 jours de calendrier ont été pris pour des absences en raison de problèmes de nature psychologique en 2016-2017 parmi les enseignants de la FAE.

Les travaux de la sociologue Marie-France Maranda et du professeur Simon Viviers font état de la culture du «trop» et du «manque», soit trop d'élèves dans les classes, trop d'élèves présentant des difficultés diverses et trop d'exigences individualisées alors que parallèlement, les enseignants manquent de ressources, manquent de reconnaissance et manquent de soutien politique.

Des phénomènes en croissance viennent s'ajouter à ces conditions, notamment le fait que les enseignants se sentent de plus en plus appelés à s'engager dans une relation d'aide sociale qui va bien au-delà du travail d'enseignant, et ce, dans le but de combler des manques éducatifs, mais aussi sociaux et organisationnels.

Pendant ce temps, selon les chercheurs, la philosophie de gestion tourne autour d'un discours positif visant à mousser l'enthousiasme et la résilience face à l'adversité, et qui interprète les situations de surcharge comme un problème personnel de l'enseignant incapable de gérer son temps de travail et son désenchantement comme étant un manque de vocation pour l'enseignement.

Les deux chercheurs soulignent que s'ajoutent à cette philosophie de gestion de fortes pressions de performance, où l'élève et le parent sont désormais des clients et où la performance de l'enseignant est jugée selon la réussite de ses élèves. Ils notent également que la profession est soumise à une précarisation grandissante, alors que le nombre de salariés temporaires dépasse celui des permanents depuis quelques années.

C'est exactement la même chose désormais en France, l'administration ou les syndicats complaisants (Sgen ou Se unsa) répondent toujours la même chose: "mais innovez! Innovez donc...". On fait porter sur le dos des enseignants toutes les destructions et régressions de notre outil de travail...

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Oui, ça fait peur ... En particulier cela :

il y a une heure, nonau a dit :

Ils notent également que la profession est soumise à une précarisation grandissante, alors que le nombre de salariés temporaires dépasse celui des permanents depuis quelques années.

 

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