tonienenshort Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Au bord de l'épuisement, je songe actuellement à une reconversion professionnelle. Tous les jours, je suis assistante sociale, psychologue, policier, infirmier, homme de ménage, bricoleur, secrétaire, éducateur spécialisé, ... Et aujourd'hui, j'aimerais devenir enseignant. Ce métier, j'en rêve depuis tout jeune : avoir des élèves vivants et curieux, vivants et respectueux, ... que je pourrais accompagner sur ce formidable chemin que doit être l'accès aux connaissances. Me renseigner sur devenirenseignant.gouv.fr et passer un concours ? Merci, M. le Président mais ce concours je l'ai depuis longtemps. Non, ce qui me manque, c'est une véritable classe avec de véritables conditions de travail. A l'impossible nul n'est tenu, et les conditions dans lesquelles j'exerce sont incompatibles avec le métier d'enseignant tout simplement. Je ne ferai pas ici la longue liste de ce qui entrave le véritable exercice de ma fonction, d'autres le font tous les jours sans que rien n'évolue. Et inutile de me proposer d'innover, de changer ma pratique, de recevoir des conseils, je fais partie de ces enseignants reconnus pour leurs pratiques pédagogiques à qui l'on propose parfois d'encadrer les autres : devenez conseiller pédagogique, inspecteur, formateur, ... ! NON ! Ce que je veux c'est enseigner, remplir MA fonction. Alors que faut-il faire pour obtenir les conditions qui nous permettront de devenir véritablement enseignants et d'arrêter de songer à la reconversion ? Déposer une plainte collective pour dénoncer l'impossibilité d'exercer notre fonction ? Qu'attendent les syndicats d'ailleurs ? Eux qui sont au courant de la souffrance de ceux qui voudraient enseigner ? Je songe à la reconversion ... J'aimerais enseigner.
Goëllette Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Intéressant sauf que ... je me demande si nous avons le droit de lui adresser ce type de courrier, en raison de notre devoir de discrétion professionnelle ... Par contre, notre conjoint ou nos enfants, oui. Comme les militaires, nous sommes muets.
Goëllette Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 il y a 4 minutes, clar103 a dit : Et pourquoi pas? il y a 21 minutes, Goëllette a dit : en raison de notre devoir de discrétion professionnelle ...
GdM Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Il y a 1 heure, tonienenshort a dit : Tous les jours, je suis assistante sociale, psychologue, policier, infirmier, homme de ménage, bricoleur, secrétaire, éducateur spécialisé, ... Le métier a beaucoup évolué et l'instituteur des années Ferry n'est plus le professeur des école d'aujourd'hui ? N'est-ce pas une évolution de la société qui veut ça ? Ça me dérange pas d'être enseignant, psychologue, éducateur spécialisé, assistant sociale (sans "e" oui, je fais de l'écriture inclusive)... Etre infirmier, homme de ménage, bricoleur... qui me dérange le plus et je te rejoins alors sur ces points.
clar103 Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Oui,bien sûr,c'était un peu une boutade. Je dois être maso mais je crois que j'aime bien aussi avoir plusieurs rôles...sauf celui de policière...les problèmes liés à la discipline,passer mon temps à demander le silence,cela me deplait. Le reste,on va dire que ça enrichit et diversifie notre travail!
abel27 Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 La discrétion professionnelle, c'est ne pas dévoiler des situations familiales, le suivi d'un élève, son comportement, ses evals etc... à des personnes non concernées, ça n'a rien à voir avec le devoir de réserve qui ne nous concerne pas d'ailleurs malgré l'insistance de nos ien de nous le ressortir à chaque veille d'élection comme si nous n'avions pas les mêmes droits que tout citoyen.
Goëllette Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Et nous serions autorisés à faire part de notre défiance à l'égard de notre hiérarchie, des programmes, ... etc ? Ça me laisse perplexe et, personnellement, je ne m'y risquerais pas.
clar103 Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Là ce serait plutôt faire part de nos difficultés rencontrées au quotidien dans nos classes avec nos élèves, il n y a rien de personnel. Il s agit juste de parler de nos conditions de travail.C est ce que font les syndicats non?
Goëllette Posté(e) 25 novembre 2017 Posté(e) 25 novembre 2017 Eh oui, mais les délégués syndicaux peuvent s'exprimer là-dessus, mais pas nous. Nous sommes aussi muets que l'armée !
Liouschka Posté(e) 26 novembre 2017 Posté(e) 26 novembre 2017 Il y a 15 heures, GdM a dit : Le métier a beaucoup évolué et l'instituteur des années Ferry n'est plus le professeur des école d'aujourd'hui ? N'est-ce pas une évolution de la société qui veut ça ? Ça me dérange pas d'être enseignant, psychologue, éducateur spécialisé, assistant sociale (sans "e" oui, je fais de l'écriture inclusive)... Etre infirmier, homme de ménage, bricoleur... qui me dérange le plus et je te rejoins alors sur ces points. Pour ma part, ni psychologue, ni éducatrice spécialisée ni assistante sociale. Enseignante. En tout cas, je suis uniquement payée (et assez mal, d'ailleurs) pour ce seul métier.
Goëllette Posté(e) 26 novembre 2017 Posté(e) 26 novembre 2017 Il y a 14 heures, vicR a dit : J'ai trouvé ma solution: je suis partie au collège et je revis! J'enseigne enfin, 99% de mon temps. Et c'est le bonheur. Bon courage, je compatis Tu n'es pas dans une zone difficile alors !
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