montagny Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2017/12/01122017Article636477097226676303.aspx Il est urgent d’échanger sur les évolutions qui permettraient de construire des solutions pérennes dans un cadre juridique renouvelé. Nous vous demandons, Monsieur le Ministre, d’ouvrir un chantier sur le fonctionnement et la direction d’école pour déboucher rapidement sur des évolutions testées dans le cadre d’expérimentations encadrées et évaluées".
Silvestri Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 Le même Stéphane Crochet cité ici? Citation "Aller à l'école cinq jours par semaine est un enjeu important pour les enfants les plus défavorisés", avertit Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-Unsa. Selon lui, "si certains enfants ne souffriront pas d'aller un jour en moins à l'école", pour d'autres cette cinquième matinée est "cruciale" pour la maîtrise de fondamentaux comme "l'apprentissage de la langue". "S'ils ne vont pas à l'école, ces enfants-là n'iront nulle part", craint-il. https://actu.orange.fr/france/semaine-de-quatre-jours-un-retour-en-arriere-aux-depens-des-eleves-CNT000000SH5IG.html
Lexdra Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 Mode je ris jaune activé : Il y a de cela quelques années les syndicats étaient supers contents et se vantaient de nous avoir allégé le travail et qu'on allait vers une simplification des tâches. A nous les doigts de pieds en éventail dans le bureau. Si cette super simplification a eu lieu (je me rappelle le SE-UNSA local débarquant dans mon bureau se targuant de cette amélioration et moi les questionnant sur le pourquoi du comment j'avais moins de boulot car j'avais beau faire tourner les chiffres dans tous les sens, c'était pire) pourquoi avons-nous besoin de modifier de manière urgente notre statut ? Pourquoi ressentons-nous la fin des contrats CUI comme un nouveau fardeau ? Normalement on devrait glander dans le bureau, non ? J'ai du me tromper dans la compréhension du terme simplification... je ne vois pas d'autres explications. J'attends avec impatience une nouvelle réforme qui nous permettra d'être encore plus cool Raoul dans notre bureau avec une super nouveau statut, des supers nouvelles règles afin que je puisse siroter mon café tranquille dans mon bureau, les doigts de pieds en éventail et mon paréo (oui on va gagner un ustensile avec l'évolution).
nonau Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 Le SE unsa, le syndicat qui vous veut du bien! 2
maolecha Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 Mes collègues que j'adore par ailleurs mes jours de décharge quand ils me croisent: " Ah oui c'est vrai ! Aujourd'hui tu ne travailles pas !"
nonau Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 il y a 2 minutes, maolecha a dit : Mes collègues que j'adore par ailleurs mes jours de décharge quand ils me croisent: " Ah oui c'est vrai ! Aujourd'hui tu ne travailles pas !" Sympa tes collègues... Le statut du directeur d'école est un très bon statut car il permet à la plupart d'entre eux d'avoir une classe et de ne pas être coupés des réalités du terrain. Le problème réside dans l'inflation des tâches (comme pour les PE d'ailleurs) et l'absence ou la perte des EVS, personnels précieux pour faire tourner une école. Tout personnel de l'EN devrait avoir une classe en charge: IEN, CPC, directeur déchargé à 100%, syndicaliste invisible...La plupart étant en déconnexion avec les réalités de la classe. 1/ Il faut que tout directeur bénéficie d'une décharge même avec 2 ou 3 classes. 2/ Il faut une augmentation importante des indices et primes des directeurs. 3/ Il faut pérenniser et professionnaliser le métier d'EVS"! Il ne faut surtout pas que ce personnel (qui rappelons le, est issu d'une liste d'aptitude avec quasiment 90% de réussite... loin des concours du 2nd degré pour devenir principal ou proviseur) devienne nos supérieurs hiérarchiques. C'est mon sentiment. 1
jeanounette Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 L'alourdissement des charges des directeurs n'est là que pour justifier le futur nouveau statut qui au passage leur donnera du pouvoir hiérarchique sur les adjoints. C'est le but caché de la manoeuvre !
mayre Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 il y a 29 minutes, jeanounette a dit : L'alourdissement des charges des directeurs n'est là que pour justifier le futur nouveau statut qui au passage leur donnera du pouvoir hiérarchique sur les adjoints. C'est le but caché de la manoeuvre ! Et oui... Rendons les responsabilités à chacun, déjà, et ça ira mieux...
madeus Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 ... j'avoue ne pas être aussi catégorique sur le sujet. Avant d'être directeur, j'étais contre le statut de directeur. "On n'a pas besoin d'avoir un chef dans les pattes...". Puis, j'ai été directeur ! Et là, quand tout va bien dans le meilleur des mondes, en effet l'absence de statut, ben pas grave. Mais dès que les problèmes pointent leur nez et pour peu que l'ien soit un peu distant, pas très disponible... les choses deviennent plus difficiles... responsable de rien mais coupable de tout. Les responsabilités des directeurs montent en flèche. Je ne dis pas qu'un directeur chef d'établissement va tout résoudre, mais est-il normal et légitime que les écoles soient des établissements sans chef d'établissement ???? Je me pose en toute sincérité la question... la seule arme des directeurs c'est leur force de persuasion, çela ne suffit pas toujours. Qu'en pensez-vous ? Au plaisir de vous lire.
ronin Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 J'en pense que le ministère rêve de nous faire la même chose que dans le second degré : un directeur supérieur hiérarchique de proximité et l'inspecteur comme supérieur "pédagogique". Et comme ça on pourra encore rajouter de la paperasse qui justifie tout l'administratif, un double contrôle sur les enseignants et la possibilité de jouer une hiérarchie contre une autre. Le boulot est déjà de plus en plus difficile, la hiérarchie de plus en plus déconnecté du terrain et on va nous rajouter encore plus de flicage. C'est vrai que le moral de la troupe est bon, les concours font le plein, rajoutons en encore...
Goëllette Posté(e) 1 décembre 2017 Posté(e) 1 décembre 2017 J'ai été directrice et convaincue de l'importance d'un statut non hiérarchique quand d'autres (dont l'UNSA) étaient contre et savonnaient la planche en le diabolisant. Résultat, 10 ans après, rien n'a changé (ou plutôt ça a empiré), et on veut directement nous imposer des directeurs-supérieurs hiérarchiques. Mais ce qui a changé, ce sont les directeurs eux-mêmes, car de plus en plus de ceux qui embrassent la fonction actuellement ne ressemblent pas aux collègues que nous étions, voulant juste dynamiser une équipe et faire fonctionner une école sans quitter l'enseignement. Que ce soit sur le terrain ou sur ces forums, je rencontre des personnes que je n'aimerais vraiment pas avoir comme directeurs, particulièrement s'ils étaient supérieurs hiérarchiques, car leur but n'est évidemment plus de rester enseignants, collègues, mais d'être des petits chefs déchargés d'enseignement avec un déroulé de carrière supérieur au nôtre. Beurk ! Et le fameux statut de l'école primaire fait maintenant craindre que ce soit un prétexte à son rattachement à un collège ou un passage dans la Fonction Publique Territoriale. J'ai du mal à l'envisager sans ce risque, même si je reste consciente qu'il faut qu'il y ait une évolution juridique.
jeanounette Posté(e) 2 décembre 2017 Posté(e) 2 décembre 2017 Direction collégiale , un temps de décharge pour tous, ça évite que la fonction soit incarnée par une seule personne, partage des responsabilités. Arrêt de la nouvelle bureau bureaucratie qui alourdit le travail de direction pour rien .
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