pauline78280 Posté(e) 24 janvier 2018 Auteur Posté(e) 24 janvier 2018 Bonsoir, alors ce n’est pas moi qui ait repris la classe car l’inspection académique a dit qu’il fallait que ce soit une maîtresse qui ne connaisse pas la maîtresse décédée. Il s’agit d’une brigade jamais venue dans notre école. Les élèves sont durs avec Elle. La première semaine on’ m’a laissée sur l’ecole Pour aider et remplacer quand une maîtresse craquait. J’ai préparé l’autel, ce fut vraiment difficile et j’ai fait le mot avec la directrice pour avertir officiellement les parents et j’ai mis tout ces mots dans des enveloppes. Depuis je remplace les maîtresses qui ont le contre coup. L’ambiance devient moins pesante. Mais c’est compliqué. Des anciens élèves sont venus à la minute de silence avec la principale du collège. Plein de gens sont venus car elle était depuis’ douze ans dans l’ecole Et elle était très appréciée. La brigade souffre Car les’ élèves sont durs et n’apprecient Pas ce qu’elle Fait mais quoi qu’elle fasse, ils sont critiques. Ils veulent leur maîtresse.... et c’est bien la brigade qui « paie ». Les collègues aussi au début ont eu du mal à Bien l’accueillir mais maintenant C’est bon, elle est intégrée. Les parents aussi l’ont critiquée au début mais cela se tasse. Bonne soiree pauline
orchidée Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 il y a 16 minutes, pauline78280 a dit : Les collègues aussi au début ont eu du mal à Bien l’accueillir mais maintenant C’est bon, elle est intégrée. Les parents aussi l’ont critiquée au début mais cela se tasse. Incompréhensible ...tant du côté enseignants :(( que parents.
pauline78280 Posté(e) 24 janvier 2018 Auteur Posté(e) 24 janvier 2018 Non je comprends leur « attitude ». Ce n’est pas de la méchanceté mais de la souffrance. Ce fut très dur pour tout le monde. Dur de parler à la remplaçante de ta collègue/ amie sans pleurer. Donc elles se sont peu ouvertes les premiers jours. Mais tout rentre dans l’ordre.
Pablo Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 il y a une heure, orchidée a dit : Incompréhensible ...tant du côté enseignants :(( que parents. C'est au contraire compréhensible des deux côtés je trouve, on est des humains on n'est pas interchangeables bien qu'on nous laisse souvent penser le contraire dans cette profession.
Goëllette Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Mais ce n'est pas parce que tu souffres que tu dois faire souffrir les autres ... Venant d'élèves, je peux admettre, mais si, en plus, les adultes n'assurent pas, l'année promet d’être compliquée !
Pablo Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Ben si les collègues souffrent difficile d'organiser des pots de bienvenue. Je ne dis pas que c'est cool mais je comprends qu'on puisse avoir du mal et ne pas faire la fête pour accueillir la remplaçante.
Goëllette Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Entre organiser un pot de bienvenue et ne pas bien l'accueillir, il y a un gouffre ! La TR n'a pas à payer les pots cassés de leur malheur. Ils sont malheureux, mais ils sont adultes, professionnels et ... ils ne sont ni les parents, ni les enfants, ni le conjoint de l'enseignante décédée, donc il faut "raison garder" ... ou se mettre en arrêt, si c'est réellement si difficile.
borneo Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 Quoique si on se "mettait en arrêt" chaque fois qu'on perd un proche ou un ami, plus personne ne travaillerait. 1
Pablo Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 il y a 20 minutes, Goëllette a dit : Entre organiser un pot de bienvenue et ne pas bien l'accueillir, il y a un gouffre ! La TR n'a pas à payer les pots cassés de leur malheur. Ils sont malheureux, mais ils sont adultes, professionnels et ... ils ne sont ni les parents, ni les enfants, ni le conjoint de l'enseignante décédée, donc il faut "raison garder" ... ou se mettre en arrêt, si c'est réellement si difficile. Mes collègues sont mes amis, je les vois tous les jours depuis des années je ne vois pas comment "raison garder" si il leur arrivait quelque chose, surtout que l'école ne serait plus un "refuge"pour tenter de se changer l'esprit. Ils ont déjà eu la tristesse des enfants et des parents à gérer je pense qu'on ne peut décemment pas leur reprocher de ne pas avoir de suite intégré la brigade (puisque c'était juste ça le fond il n'est pas question non plus de maltraitance dans le post initial)....Enfin bon je dois être trop sentimentale. Et je précise avant que on ne me reproche quoi que ce soit que je me charge systématiquement du pot de bienvenue des brigades ZIL TR avec grand plaisir. Mais là je ne comprends pas qu'on puisse reprocher à des collègues de ne pas prendre le mot "remplaçant" de suite au pied de la lettre dans de telles conditions.
pauline78280 Posté(e) 24 janvier 2018 Auteur Posté(e) 24 janvier 2018 Elle n’a pas été si mal accueillie mais cela ne fut pas facile. Elles font de leur mieux. Certaines se sont arrêtées. D’autres tiennent... chacun réagit à sa façon à sa douleur. Un autel dans une école avec des fleurs partout et tant de gens venus dire leur tristesse, ce fut très émouvant dans l’ecole Et pas facile à gérer.
pauline78280 Posté(e) 24 janvier 2018 Auteur Posté(e) 24 janvier 2018 Je pense exactement comme Pablo. Et vraiment ce fut très dur cette reprise. Certaines collègues ont perdu plus qu’une collègue mais bien une amie avec qui Elles passaient la semaine ensemble tout en travaillant mercredis et vendredis après-midi pour préparer la classe et les divers décloisonnements. Elles se voyaient en dehors de l’école... mais il a fallu ranger sa douleur pour accueillir élèves et parents en pleurs 3 semaines plus tard, tout va mieux même si la maîtresse manque encore terriblement
Goëllette Posté(e) 24 janvier 2018 Posté(e) 24 janvier 2018 il y a 4 minutes, Pablo a dit : Mes collègues sont mes amis, je les vois tous les jours depuis des années je ne vois pas comment "raison garder" si il leur arrivait quelque chose, surtout que l'école ne serait plus un "refuge"pour tenter de se changer l'esprit. Ils ont déjà eu la tristesse des enfants et des parents à gérer je pense qu'on ne peut décemment pas leur reprocher de ne pas avoir de suite intégré la brigade (puisque c'était juste ça le fond il n'est pas question non plus de maltraitance dans le post initial)....Enfin bon je dois être trop sentimentale. Et je précise avant que on ne me reproche quoi que ce soit que je me charge systématiquement du pot de bienvenue des brigades ZIL TR avec grand plaisir. Mais là je ne comprends pas qu'on puisse reprocher à des collègues de ne pas prendre le mot "remplaçant" de suite au pied de la lettre dans de telles conditions. Qu'on soit triste, c'est une chose (et j'ai déjà perdu des collègues), mais que cela empêche de bien accueillir le TR qui va prendre la classe de ce collègues, c'en est une autre. Et si vraiment c'est invivable, on s'arrête, mais on ne reporte pas sa peine sur les autres. Je précise que je répondais au premier com' de Pauline. il y a 26 minutes, borneo a dit : Quoique si on se "mettait en arrêt" chaque fois qu'on perd un proche ou un ami, plus personne ne travaillerait. C'est certain. Mais là, il s'agit de la perte d'un collègue.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant