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Pourquoi une éducation punitive peut conduire à l’échec scolaire ? Catherine Guéguen, pionnière de l’éducation positive, qui a connu un grands succès avec son ouvrage "Pour une enfance heureuse", publie un nouveau livre consacré à la scolarité positive, en s’appuyant sur les neurosciences.

Comment rendre nos enfants heureux à l’école ? C’est la question que nous posons ce matin. Alors que l’écrasante majorité des enfants en bas âge prend plaisir à apprendre, pourquoi nombre d’entre eux ne s’épanouissent pas suffisamment à l’école ? Une école synonyme de stress et de peur d’échouer. Pourquoi une éducation placée sous le signe du lien chaleureux et de l’empathie génère un cercle vertueux, bon pour les enfants et les enseignants…

A réécouter à cette adresse :

https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-09-janvier-2018

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Pour cela il y a un préalable: baisser drastiquement le nombre d'élèves dans les classes et arrêter l'inclusion systématique sans moyen.

 

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Et faire comprendre aux enfants et à leurs parents (pas tous, beaucoup le savent déjà...) qu'exiger des choses d'un enfant ce n'est pas maltraitant, c'est de l'éducation. Et conseiller en lecture "pourquoi l'amour ne suffit pas " de Claude Halmos.

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Beaucoup d'anciens élèves (mes grands-parents, mes parents) n'ont pas été forcément heureux d'apprendre. Pourtant ils n'ont pas vécu l'anxiété comme les enfants d'aujourd'hui. Peut-être que l'on s'écoutait moins, cela dit, et que ce genre de considérations n'avait pas sa place dans la société.

Je pense que cette question doit être traitée du point de vue global de l'enfant. Mon constat, c'est que beaucoup aiment encore apprendre et bien souvent ce sont ceux qui ont du temps. Du temps à la maison, du temps pour se poser, du temps avec leurs parents, du temps avec leur enseignant.

Mais aujourd'hui ce dernier point est difficile à gérer, nous avons tellement de domaines à aborder, et tellement de problématiques à gérer sur le temps de classe, que nous ne nous posons pas . Et nous ne laissons pas nos élèves se poser.

Côté familles, les contraintes de la vie quotidienne font que, même avec la meilleure volonté du monde, on court et on fait courir les gamins toute la sainte journée, la sainte semaine. Pour certains enfants, on court même pendant les vacances scolaires. Le seul moment de plaisir pour eux, c'est quand ils se posent tranquillement. Devant un écran, par exemple. Aller à l'école, apprendre, c'est synonyme de course, de contrainte, de fatigue. Comment être heureux d'apprendre dans de telles conditions ?

Mon mari et moi sommes en plein questionnement à ce sujet en ce moment par rapport à nos propres enfants.

Posté(e)

Nous sommes dans l'hyper activité, il FAUT faire des choses. C'est notre faire valoir en société. Une fois que j'ai dit que je n'ai rien fait du week-end...ben ils n'ont plus de questions...

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Moi je me questionne sur ce "nombre d'entre eux qui ne s'épanouissent pas à l'école" surtout concernant des enfants en bas-âge. Ca veut dire quoi ? Combien ? Quel pourcentage ? Sur quelle étude ça se base ? Bref, c'est bien vague.

Posté(e)

L'école n'est pas faite pour rendre heureux. Ni malheureux d'ailleurs. Ce n'est pas son objet, tout comme ce n'est pas l'objet du médecin de rendre heureux son patient, du commerçant son client, du gendarme l'automobiliste. L'objet du médecin est de soigner son malade, du commerçant de bien servir son client, du gendarme de faire respecter le code de la route. Tous doivent avoir en commun une éthique professionnelle et humaine. En d'autres termes, ils doivent bien faire leur travail en respectant le sujet de leur objet.

L'objet de l'école est d'instruire les élèves dans le respect de leur personne et non de rendre heureux les enfants. D'ailleurs, dans l'histoire, ceux qui ont aspiré à rendre heureux leurs semblables bien souvent n'ont fait que les maltraiter. Les programmes politiques qui veulent instaurer le paradis sur terre ne font que préparer l'enfer. Instruire, respecter et être juste, voilà ce à quoi doit tendre l'école, pas à rendre heureux.

 

« Non, Messieurs, ne laissons pas faire ; quelque touchant que ce soit un intérêt si tendre, prions l’autorité de rester dans ses limites ; qu’elle se borne à être juste. Nous nous chargerons d’être heureux. »

(Benjamin Constant, De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes, 1819)

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Je suis bien d'accord et cela me fait penser à ce livre

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Posté(e)

quand un enfant n'est pas content de se lever le matin pour aller apprendre ...c'est qu'il y a un problème..Oui instruire mais avoir envie de recevoir cette instruction me semble plus important que tout...

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il y a 47 minutes, lolo971 a dit :

avoir envie de recevoir cette instruction

C'est principalement le rôle des parents de donner cette envie. Nous avons à ne pas la briser, à la conforter.

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ma fille de 11 ans n'aime pas aller au collège...nous sommes tous les 2 enseignants et heureux de l'être...je pourrais vous raconter pas mal de faits qui font qu'elle n'aime pas aller au collège : cours inintéressant de son point de vue, trop de "violences", trop d'enseignants peu impliqués dont l'enseignement me parait (et à elle aussi) souvent "flou", enseignants débordés par le groupe classe...j'essaye malgré tout de rester très positive pour ne pas que ça soit trop compliqué pour elle ! Je ne suis décidément pas d'accord...c'est aux intervenants dans  l'école (enseignants...) de donner le goût d'apprendre, on n'apprend pas sous la menace !

Posté(e)

Sans parler de menaces, on en a tous des chéribibis qui ne veulent pas venir et non pas parce qu'ils sont malheureux à l'école mais parce que les parents leur laissent le choix (ici, une maman tente de négocier avec son fils de ms pour qu'il vienne à l'école, ses talents de négociatrice sont médiocres). Et beaucoup d'enfant préfèrent rester à la maison devant la télé ou en relation duelle avec le parent que venir à l'école où on leur demande quelque chose et où ils ne sont plus le centre du monde.

Quand des parents me disent "il avait pas envie de venir", je leur dis "ben moi non plus, c'est sûr qu'on est mieux à la maison mais on peut pas faire tout ce dont on a envie malheureusement".

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