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Posté(e)

De fait, très peu d'enseignants se renseignent, même très peu. Donc certains peuvent dire tout et son contraire, beaucoup de collègues ne s'en rendent pas compte.

Posté(e)
à l’instant, ronin a dit :

Pour l'inclusion, ce que je dis c'est que le ministère dit que c'est un problème pédagogique. Bien sûr que c'est faux, mais il ne suffit pas le dire, il faut les contrer dans l'argumentaire sachant que certains syndicats sont d'accord avec ça.

Oui, mais c'est l'exemple que tu donnes pour dire que s'intéresser à la pédagogie pour un syndicat, ça sert aux collègues. Je réfute ce point de vue, ce qui n'empêche pas de se battre contre les problèmes nés de l'inclusion systématique et automatique. Ce que je pense que mon syndicat fait très bien.

Posté(e)

Et bien nous ne sommes pas d'accord, c'est pas grave, c'est le pluralisme, base de la démocratie, y compris dans le syndicalisme. Autre exemple, les programmes. On se plaint régulièrement qu'ils sont trop lourds, trop ambitieux ou pas assez, etc. Parfois certains points précis posent problèmes et ça fait consensus au sein des syndicats ( c'est rare mais ça arrive) pour moi c'est aussi notre rôle de signifier quand un point est vraiment trop problématique et demander un retrait ou une modification. Alors, oui, c'est de la pédagogie (dans son acceptation large) mais ça concerne bien notre quotidien, notre vécu. 

Posté(e)
il y a 13 minutes, nonau a dit :

Un syndicat doit défendre les conditions de travail des agents, pas faire de la pédagogie ! C'est pour cela que je suis dans un syndicat qui respecte ces bases.

Je suis bien d'accord. Et j'ai l'impression que pour certains la défense de nos conditions de travail arrive après la pédagogie.

il y a 9 minutes, ronin a dit :

De fait, très peu d'enseignants se renseignent, même très peu. Donc certains peuvent dire tout et son contraire, beaucoup de collègues ne s'en rendent pas compte.

J'ai pu le remarquer et ça me désole. Je me suis abonnée à la newsletter de la plupart des syndicats afin de me faire une idée claire et précise de ce que propose chacun (et je n'ai pas de doute pour savoir pour qui je voterai aux élections pro). Du coup j'informe les collègues à l'école...

Posté(e)
il y a 6 minutes, ronin a dit :

Et bien nous ne sommes pas d'accord, c'est pas grave, c'est le pluralisme, base de la démocratie, y compris dans le syndicalisme.

Tout à fait.

Quant aux programmes, ce qui est à mon sens important c'est avant tout la liberté pédagogique de les appliquer comme on veut qui est à défendre.

Posté(e)

Oui, mais le dire ne suffit pas. C'est bien ce que j'ai dit plus haut. En théorie on a la liberté pédagogique. Dans les faits, souvent, si tu ne fais pas dans le constructivisme, tu te fais démolir. Le ministère préfère des élèves en échec avec la pédagogie à la mode, plutôt que des élèves qui réussissent avec un truc pas à la mode ou pas connu. C'est bien pour ça qu'il faut se battre pour que la liberté pédagogique elle soit réelle. C'est par le biais de la pédagogie que l'on a le plus de sanctions dissimulées mais aussi que sont cooptés les formateurs/CPC/inspecteurs. Tant que l'on aura pas compris ça, à mon avis, on se fera avoir.

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Posté(e)

Et c'est pour cela que je ne souhaite pas que les syndicats abordent le fond de la pédagogie.

Posté(e)

Et bien, sur les programmes par exemple, quand sortent de nouveaux programmes, tu penses que les syndicats doivent faire passer des remarques et observations ou ne pas s'en occuper du tout ?

Posté(e)

S'ils ne s'en occupaient pas, ça leur laisserait du temps pour s'occuper des autres dossiers qu'ils laissent en plan.

Posté(e)
Il y a 17 heures, ronin a dit :

Et bien, sur les programmes par exemple, quand sortent de nouveaux programmes, tu penses que les syndicats doivent faire passer des remarques et observations ou ne pas s'en occuper du tout ?

Tout dépend de ce sur quoi portent ses remarques.

Posté(e)

Et bien, par exemple, dans les nouveaux programmes, il y avait unanimité, ce qui est rare, pour dire que les programmes en anglais était beaucoup trop lourds, trop durs et qu'il fallait alléger. La réponse de Michel Lussault a été que, oui, c'était un gap de 30%, mais que c'était un objectif politique et européen, les français ne parlant pas assez bien anglais. Donc refus du CSP et de la Dgesco d'enlever la moindre ligne. Il a été demandé que soit au moins envisagé de la formation pour aider les collègues. Réponse, y a plus de sous, tout passe dans la réforme du collège. Et que les IEN tiennent compte de cet énorme gap pour ne pas demander immédiatement aux collègues de réussir parfaitement ce programme d'anglais, la réponse a été que l'inspection est indépendante (ce qui, soit dit en passant, est totalement faux). Dans ce cas par exemple, je pense que c'est le rôle des syndicats de faire remonter les observations de terrain et c'est aussi une façon de défendre le métier et le quotidien des enseignants. Mais bien sûr on est pas obligé de partager mon analyse.

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