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Posté(e)

Bonjour. :)

Voici une question que je me pose concernant les stagiaires qui font des séances dans ma classe : faut-il les laisser se planter ?...

Plus précisément : est-ce que le fait pour un stagiaire de rater sa séance et d'analyser ensuite ses erreurs lors de l'entretien est plus formateur que de bénéficier d'une aide lors de la préparation de sa séance ?

Jusqu'à quel point le formateur doit-il aider le stagiaire dans la préparation de sa séance ? Quelles sont les conditions pour que cette aide soit formatrice ?

En ce qui me concerne, avant la séance, j'apporte tout ce que je peux apporter :

- en matière de documentation (livre du maître, exemples de séances, etc.).

- analyse de la fiche de préparation.

Merci de me faire part de vos avis sur cette question. :)

Posté(e)

Lorsque j'étais NT1, nous avions des conseillers pédagogiques qui venaient, et je me souviens d'une qui partait du principe que l'on devait faire et ensuite analyser. Je ne suis pas sûre ou alors selon le contexte mais je pencherais sur un travail en amont puis une analyse après coup : je lui avais demandé des conseils, elle n'a pas voulu et après avoir vu la séance elle a tout descendu (et je découvrais entièrement la maternelle car aucun stage avant sur un des niveaux). J'ai trouvé ça perturbant et contre-productif même. 

En comparant avec l'année de PES ou d'autres visites en NT1, où les choses avaient été préparées en amont et analysée également après, je trouvais cela plus formateur. L'aide à la préparation variait : conseils de manuels ou de livres pédagogiques, relecture de fiches de préparations ou de documents élèves, exemples de fiches réalisées par l'enseignant, propositions de pistes, etc.

Posté(e)

Aider et guider lors de la préparation de séance me parait indispensable. 

 

Posté(e)

De la même manière que nous guidons nos élèves pour qu'ils soient en réussite, il me semble plus constructif de travailler en amont avec le stagiaire sur la préparation de la séance. 

Démolir la séance après coup sans avoir guidé au préalable (attention je ne dis pas que c'est ce que tu fais !) me paraît au mieux inutile, au pire destructeur. 

  • J'adhère 2
Posté(e)

Je suis en accord avec ce qui est dit : se planter et analyser ensuite, avec plus ou moins de tact, est assez violent pour l’estime de soi.

Posté(e)
il y a 41 minutes, Maethina a dit :

De la même manière que nous guidons nos élèves pour qu'ils soient en réussite, il me semble plus constructif de travailler en amont avec le stagiaire sur la préparation de la séance. 

Démolir la séance après coup sans avoir guidé au préalable (attention je ne dis pas que c'est ce que tu fais !) me paraît au mieux inutile, au pire destructeur. 

Pour l'avoir vécu comme dit plus haut, je confirme.

Posté(e)
il y a 32 minutes, JaneFramboise a dit :

Pour l'avoir vécu comme dit plus haut, je confirme.

Vécu également en T1 en maternelle que je découvrais : une CPC fraîchement promue et pétrie d'idées toutes faites, droit sorties de l'ESPE du coin (mais non testées sur le terrain)... pas un conseil en amont malgré mes sollicitations, mais par contre descente en règle à l'issue de sa visite. J'ai fini par la mettre à la porte.

Dommage, j'aime mieux le dialogue et le travail en bonne intelligence, mais là, c'était pas possible. 

Posté(e)

Ben moi, j'ai eu accompagnement et guidage avant les séances ( lorsque jt étudiante )....

Je n'ai pas adoré vraiment : il fallait que je me transporte dans les attentes du formateur alors que je n'avais pas toujours la même façon de voir les choses....ou d'envisager les séances d'apprentissage.

J'aurai préféré qu'on pose un cadre expérimental : c'ead dire j'émets l'hypothèse qu'en élaborant tel type de séances, j'obtiendrai tel type de résultat...et puis finalement, se rendre compte que non, cela ne fonctionne pas ou au contraire, oui , ça marche bien !!!...

Et surtout, ne pas voir les séances à conduire comme une validation d'un module ou autre.... mais vraiment un partage avec celui qui nous forme ( ce que je n'ai pas connu du tout !)

Posté(e)
Il y a 8 heures, Maethina a dit :

Vécu également en T1 en maternelle que je découvrais : une CPC fraîchement promue et pétrie d'idées toutes faites, droit sorties de l'ESPE du coin (mais non testées sur le terrain)... pas un conseil en amont malgré mes sollicitations, mais par contre descente en règle à l'issue de sa visite. J'ai fini par la mettre à la porte.

Dommage, j'aime mieux le dialogue et le travail en bonne intelligence, mais là, c'était pas possible. 

On a dû avoir la même :/ 

Il y a 6 heures, Ola-ilou a dit :

Ben moi, j'ai eu accompagnement et guidage avant les séances ( lorsque jt étudiante )....

Je n'ai pas adoré vraiment : il fallait que je me transporte dans les attentes du formateur alors que je n'avais pas toujours la même façon de voir les choses....ou d'envisager les séances d'apprentissage.

J'aurai préféré qu'on pose un cadre expérimental : c'ead dire j'émets l'hypothèse qu'en élaborant tel type de séances, j'obtiendrai tel type de résultat...et puis finalement, se rendre compte que non, cela ne fonctionne pas ou au contraire, oui , ça marche bien !!!...

Et surtout, ne pas voir les séances à conduire comme une validation d'un module ou autre.... mais vraiment un partage avec celui qui nous forme ( ce que je n'ai pas connu du tout !)

En effet rentrer dans un moule non, mais n’avoir aucune aide non plus, il faut un juste milieu et s’adapter selon les situations et besoins ! 

Posté(e)

Les deux me paraissent intéressant. On peut imaginer accompagner le stagiaire pour préparer une séance ou plusieurs séances puis lui demander de préparer sa séance seul (avec apport d'outils tout de même). L'année suivante, ils seront en classe et devront préparer leurs séances, il me parait donc essentiel de travailler sur une séance qu'ils construisent seuls. Je trouve ça intéressant de décortiquer ensuite ce qui n'a pas fonctionné, ce qui a suscité l'intérêt des enfants... si l'entretien est mené avec bienveillance, je ne trouve pas ça destructeur. A mon avis, se rendre compte que l'on n'a pas anticipé certaines choses (difficultés, préparation matérielle...) permettra ensuite au stagiaire de mieux  préparer ses séances. 

  • J'adhère 1
Posté(e)

On ne peut pas penser qu'on apprend de ses erreurs quand on est élève, et pas quand on est enseignant.

Celui qui ne se trompe pas n'apprend rien. C'est ce que je dis souvent à mes élèves.

 

Posté(e)

Il me semble que dans l'accompagnement des stagiaires il y a une progressivité que l'on adapte au stagiaire.

De plus, certains stagiaires se plantent alors que l'on préparé avec eux car le temps de travail ensemble est de la théorie qui  n'est pas toujours comprise. De plus, ils ne savent pas vraiment quoi observer quand nous faisons classe.

Cette année, un stagiaire a voulu monter une séance de production d'écrit hors le guide du maître, je dis oui et que je suis à sa dispo pour lecture de sa séance, commentaire, le stagiaire n'envoie rien, fait la séance et là, gros plantage. A la fin , il me dit "Je ne comprends pas, c'est une séance qu'on nous a donné à l'ESPE"...Mais les élèves n'avaient pas les pré-requis, il manquait tout le travail en amont...ben ce fut salvateur pour ce stagiaire, que je n'ai pas pourri mais accompagné dans mes commentaires après (enfin, j'espère) , car il a compris cette nécessité, la notion de séquence...et plein d'autre choses.

Je crois que si on les laisse se planter par moment, et cela on ne le maitrise pas forcément,  l'important est dans le retour qui ne doit pas être cassant. Encore que...avec des stagiaires qui ne bossent pas sérieusement...cela ne me dérange pas trop.

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