cedhos Posté(e) 2 mai 2018 Posté(e) 2 mai 2018 Le 02/03/2018 à 00:55, gandalfson a dit : https://beneylu.com/pssst/12-conseils-avant-de-partir-enseigner-a-l-etranger/ Peu de postes en ce moment en contrat résident partout dans le monde. Espagne très difficile ( je suis enseignant en Tunisie depuis 8 ans et commissaire paritaire ( j'étudie les dossiers de candidatures)). Je t'ai mis un lien vers un article que j'ai écrit il y a quelques temps. Très beau témoignage, merci pour ce partage. Je regrette néanmoins le renforcement des représentations erronées sur le contrat local. Il existe de piètres conditions certes, mais nous sommes loin d'une réalité unique. J'ai exercé sous ce type de contrat, très bien rémunéré, bénéficiant par ailleurs d'un détachement et de la possibilité de cotiser pour ma retraite française. Je n'ai jamais été en disponibilité. Ce témoignage est adossé à une expérience personnelle bien entendu mais il me fait craindre une chose : que le lecteur débutant dans ce parcours caricature et se prive ainsi d'une porte d'entrée vers l'étranger. L'idée serait davantage d'appeler à la vigilance et d'aider les collègues à distinguer le contrat local du contrat local abusif. Canberra, que tu cites, recrute en local, sur des contrats très sécurisants. Encore merci et bonne continuation.
Maoria Posté(e) 2 mai 2018 Posté(e) 2 mai 2018 Le 10/03/2018 à 21:56, EmmaFr a dit : Bonjour à tous, Je viens de publier une vidéo sur ma chaine Youtube dans laquelle je réponds à des questions que l'on me pose sur mon expatriation. (Je suis actuellement aux USA). Ça peut peut-être vous intéresser https://youtu.be/Np8H9aLpfxI Je rejoins tout à fait @cedhos dans son propos ! Je suis actuellement en contrat local et j'ai un meilleur statut qu'un(e) collègue de situation similaire en résident (et je ne parle même pas des sueurs froides de certains au moment du renouvellement de détachement ET de contrat, puisque ce sont deux choses différentes). Côté salaire, ça fluctue en fonction du cours de l'euro, mais selon les derniers calculs ce n'était pas SI différent. Et mon école ne recrutera JAMAIS de bac+3 sans diplôme, la bonne blague 😂 Certes je ne cotise plus en France, je n'ai plus d'avancement en France, mais à vrai dire la suite de la carrière ne se fera pas en France, je suis partie pour ne pas revenir !
Maoria Posté(e) 2 mai 2018 Posté(e) 2 mai 2018 Je poursuis ma lecture, et c'est un peu facile comme article. On ne peut pas résumer les lycées français, de New York à Séoul, en passant par Haïti ou Kinshasa ! Cela dépend énormément des établissements : j'en ai vu remplis d'enfants de millionnaires, et d'autres avec des frais de scolarités moins élevés où des parents "normaux" se serrent un peu la ceinture pour y inscrire leur enfant.
gandalfson Posté(e) 3 mai 2018 Posté(e) 3 mai 2018 Le 02/05/2018 à 06:09, cedhos a dit : Très beau témoignage, merci pour ce partage. Je regrette néanmoins le renforcement des représentations erronées sur le contrat local. Il existe de piètres conditions certes, mais nous sommes loin d'une réalité unique. J'ai exercé sous ce type de contrat, très bien rémunéré, bénéficiant par ailleurs d'un détachement et de la possibilité de cotiser pour ma retraite française. Je n'ai jamais été en disponibilité. Ce témoignage est adossé à une expérience personnelle bien entendu mais il me fait craindre une chose : que le lecteur débutant dans ce parcours caricature et se prive ainsi d'une porte d'entrée vers l'étranger. L'idée serait davantage d'appeler à la vigilance et d'aider les collègues à distinguer le contrat local du contrat local abusif. Canberra, que tu cites, recrute en local, sur des contrats très sécurisants. Encore merci et bonne continuation. Je réitère mes propos sur le risque d'accepter certains postes en contrat local dans des établissements partenaires (je ne parle pas des EGD), d'autant plus vu la tournure que prend la réforme de l'AEFE et la multiplication annoncée d'établissements partenaires surgissant pour la plupart de nul part. Il est vrai que certains postes sont plus acceptables que d'autres (Cambodge, Singapour, Australie,...) mais les conditions de contrat local ne sont pas que financières, elles dépendent aussi des gens qui dirigent l'établissement dans lequel vous travaillez. J'entends tous les jours (via mon syndicat) des gens se plaindre dans le monde entier de conditions abusives ou de pression morale. Ce sont bien entendu des exceptions mais elles sont beaucoup plus nombreuses que l'ont ne croit donc mieux vaut bien se renseigner (via les syndicats ou des gens travaillant déjà sur place) sur l'environnement de l'établissement partenaire.
gandalfson Posté(e) 3 mai 2018 Posté(e) 3 mai 2018 La réalité de ton école est malheureusement loin d'être celle mondiale. En Tunisie, de nombreux contrats locaux sont recrutés à bac + 3 et sans aucune expérience. Pour en avoir parlé avec M. Bouchard (le directeur de l'AEFE) lors d'une rencontre de dialogue social, il reconnaissait en effet le besoin énorme en formation pour ces personnels. La multiplication des établissements partenaires (effet mécanique car M. Macron veut un nombre d'élèves dans des établissements à l'étranger x2 sans augmenter les moyens des EGD) va "aggraver" énormément ce constat fortement majoritaire en Afrique et dans tous les pays non francophones). Le vivier de contrats locaux n'est pas extensible à l'infini. Il va maintenant y avoir un risque d'écoles à 2 vitesses avec des écoles partenaires qui ont les moyens de recruter de très bons contrats locaux (des PE détachés directement ou des personnes ayant des dossiers "bétons") car les parents payent beaucoup et de l'autre côté des écoles ayant moins de moyens.
gandalfson Posté(e) 3 mai 2018 Posté(e) 3 mai 2018 Il y a 23 heures, Maoria a dit : Je poursuis ma lecture, et c'est un peu facile comme article. On ne peut pas résumer les lycées français, de New York à Séoul, en passant par Haïti ou Kinshasa ! Cela dépend énormément des établissements : j'en ai vu remplis d'enfants de millionnaires, et d'autres avec des frais de scolarités moins élevés où des parents "normaux" se serrent un peu la ceinture pour y inscrire leur enfant. Oui tu as raison, c'est un article généraliste, la réalité dépend bien sûr beaucoup des types d'établissements (EGD ou partenaires) et des montants des frais d'inscription (et cela ne va pas aller en s'arrangeant). Mais le constat est là: c'est payant pour tous et il faut s'attendre à budgétiser tout cela. Certains de mes collègues mettent même leurs enfants dans d'autres systèmes moins onéreux.
gandalfson Posté(e) 3 mai 2018 Posté(e) 3 mai 2018 il y a 6 minutes, gandalfson a dit : La réalité de ton école est malheureusement loin d'être celle mondiale. En Tunisie, de nombreux contrats locaux sont recrutés à bac + 3 et sans aucune expérience. Pour en avoir parlé avec M. Bouchard (le directeur de l'AEFE) lors d'une rencontre de dialogue social, il reconnaissait en effet le besoin énorme en formation pour ces personnels. La multplication des établissements partenaires (effet mécanique car M. macron veut un nombre d'élèves dans des établissements à l'étranger x2 sans augmenter les moyens des EGD) va "aggraver" énormément ce constat fortement majoritaire en Afrique et dans tous les pays non francophones. Le vivier de contrats locaux n'est pas extensible à l'infini. Il va maintenant y avoir un risque d'écoles à 2 vitesses avec des écoles partenaires qui ont les moyens de recruter de très bons contrats locaux (des PE détachés directement ou des personnes ayant des dossiers "bétons") car les parents payent beaucoup et de l'autre côté des écoles ayant moins de moyens.
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