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Lassitude professionnelle : comment se regalvaniser ?


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Posté(e)
il y a 29 minutes, pimouss690 a dit :

Lassée aussi..A 80% je ne compte jamais reprendre à temps plein mais plutôt le contraire: être à 50% dès que possible. 

Pimouss690, tu peux facilement avoir un 50 % ? Ici j'ai l'impression que si tu n'as pas d'enfant de moins de 8 ans, c'est impossible... La question ne se pose plus pour moi, en tant que directrice c'est impossible d'avoir un temps partiel. J'ai remarqué aussi que pour moi, moins je m'investissais pour me consacrer à autre chose, et plus cela devenait difficile de garder du plaisir à enseigner, un peu comme un cercle vicieux. Alors  je change au bout de 5 / 6 ans d'école, ou de niveau.

Posté(e)

Mais où se trouve ce pays de cocagne, où l'on peut choisir son temps de travail ? Ici, tout temps partiel sur autorisation est refusé catégoriquement, que ce soit, 50 , 75 ou 80%, nécessité de service oblige. Je rêve d'un 80%. 

Posté(e)

J'aime bien changer régulièrement de niveau car au bout de quelques années je m'ennuie sévèrement. Côté collègues je préfèrerais rester seule plutôt que mal accompagnée mais finalement je constate que j'ai beaucoup de collègues drôlement sympas. Par contre les gros égoïstes, peu nombreux, ont un efficacité redoutable pour miner le moral des troupes. Un seul d'entre eux dans un grande équipe, et tout le monde serre les fesses. Je les évite soigneusement maintenant, j'ai appris à me blinder.

je bosse aussi beaucoup pour mes élèves en difficulté, autour de mes projets mais.....

J'aimerais bien tenter le CAFIPEMF pour être formatrice mais mon IEN n'est pas chaud, il faut selon lui que je mûrisse ma pratique, mes efforts de fonctionnement par atelier sont "vains", la méthode de lecture que j'ai monté pendant de longues années n'est "pas intéressante" (ah ouais, mais ça marche). Sur la grille d'éval je n'aurai pas de croix dans la catégorie "Impeccable" puisqu'il affirme réserver ça aux PEMF, aux "experts". A côté de ça, il a placé un proche sur un poste de formateur, proche qui a enseigné comme brigade pendant deux ans seulement. Alors soit le système est pourri, soit je suis vraiment une enseignante médiocre.

Et là, je suis lassée, voire déprimée. mais il faut bien gagner sa vie.

Posté(e)
il y a 15 minutes, Nao a dit :

J'aime bien changer régulièrement de niveau car au bout de quelques années je m'ennuie sévèrement. Côté collègues je préfèrerais rester seule plutôt que mal accompagnée mais finalement je constate que j'ai beaucoup de collègues drôlement sympas. Par contre les gros égoïstes, peu nombreux, ont un efficacité redoutable pour miner le moral des troupes. Un seul d'entre eux dans un grande équipe, et tout le monde serre les fesses. Je les évite soigneusement maintenant, j'ai appris à me blinder.

je bosse aussi beaucoup pour mes élèves en difficulté, autour de mes projets mais.....

J'aimerais bien tenter le CAFIPEMF pour être formatrice mais mon IEN n'est pas chaud, il faut selon lui que je mûrisse ma pratique, mes efforts de fonctionnement par atelier sont "vains", la méthode de lecture que j'ai monté pendant de longues années n'est "pas intéressante" (ah ouais, mais ça marche). Sur la grille d'éval je n'aurai pas de croix dans la catégorie "Impeccable" puisqu'il affirme réserver ça aux PEMF, aux "experts". A côté de ça, il a placé un proche sur un poste de formateur, proche qui a enseigné comme brigade pendant deux ans seulement. Alors soit le système est pourri, soit je suis vraiment une enseignante médiocre.

Et là, je suis lassée, voire déprimée. mais il faut bien gagner sa vie.

Il plaisante ton IEN? Je connais des conseillers péda qui se destinent à devenir IEN qui n'ont jamais eu de classes de leur vie!

Posté(e)

Ici, cette année (et j'ai l'impression que, malheureusement, ce n'est qu'un début), je me trouve surchargée de réunions (stériles faut-il le préciser), de paperasses (plus ou moins imposées "en douceur" par la direction), de rattrapage de prérentrée/solidarité, d'anim péda les mercredis aprèm....Bref, je n'en peux plus des 108h. Ben oui, on bosse...mais dans les faits, si on compte VRAIMENT, ben, 108h uniquement de conseils de maitres/cycles/anim péda/magistère/rv parents, ça fait un sacré nombre de midis/soirs/mercredis.....

J'aime vraiment beaucoup mes journées avec mes élèves, mes moments de préparation quotidienne/corrections/projets etc.... Mais je trouve qu'effectivement, le système est mal fichu. Ca sert à quoi de nous faire faire ces 108h EN PLUS de notre vrai travail, qui est de tout mettre en œuvre pour nos élèves????? Et puis, aucun soutien, jamais de la hiérarchie, aucune reconnaissance....

Je vois de plus en plus de collègues qui essaient de se ménager en classe, pour pouvoir gérer tout ce qu'on a à faire....au détriment parfois des élèves, qui méritent notre temps.....

 

Bref, je suis dépitée de voir comment le métier se transforme.....et essaie de laisser tous ces soucis là où ils doivent être...mais c'est difficile....

  • J'adhère 2
Posté(e)
Il y a 1 heure, nonau a dit :

Il plaisante ton IEN? Je connais des conseillers péda qui se destinent à devenir IEN qui n'ont jamais eu de classes de leur vie!

Je connais de gens qui ont eu le cafipemf: en couchant (si, si....enfin....quand ton mec est l'ien qui préside le jury....), en ayant déjà un poste de cpc réservé par l'ien, en étant incapable de faire tourner correctement une classe.... J'en connais aussi beaucoup d'autres qui sont de grands bosseurs, et géniaux avec les enfants.....

Posté(e)

Je ne suis plus motivée moi non plus, pourtant, j'ai occupé un tas de postes différents. 

Là, à nouveau, je change. Je retourne dans le spécialisé, enfin, j'ai fait le mouvement, on verra bien..

Ca peut être une piste... 

Posté(e)
Le 26/03/2018 à 13:04, clerissalak a dit :

+1

Je suis BD je change de classe tous les ans et franchement j'en ai marre cette année et pas qu'un peu...
Marre de ne pas pouvoir m'investir, marre de bosser dans les meubles des autres, marre de récupérer les classes/écoles dont personne ne veut..
J'espère justement que le jour où je pourrais enfin me poser je pourrais à nouveau prendre du plaisir. Là, on en est loin !

Bon heureusement on ne passe pas sa vie au boulot, je fais partie de ceux qui partent avec les élèves le soir (mais alors qu'est-ce qu'on se prend comme commentaires..), je ne fais rien pour l'école le weekend et pas beaucoup le soir non plus. Je profite de ma vie perso à fond mais plus ça va plus je compte les jours..

ben je ne trouve pas ça normal. Chacun s'organise comme il le souhaite. C'est dingue comme des collègues peuvent être culpabilisants si on s'en va tôt...

Posté(e)
il y a 14 minutes, ibba a dit :

ben je ne trouve pas ça normal. Chacun s'organise comme il le souhaite. C'est dingue comme des collègues peuvent être culpabilisants si on s'en va tôt...

 

Sans parler de ceux qui prétendent y être dès 7h du matin. Les fois où j'arrive avant 8h, bizarrement, il n'y a encore personne, sauf les femmes de ménage.

Je ne parle pas du directeur, qui y est vraiment très tôt tous les matins, mais des simples PE.

Posté(e)
Il y a 16 heures, maolecha a dit :

Pimouss690, tu peux facilement avoir un 50 % ? Ici j'ai l'impression que si tu n'as pas d'enfant de moins de 8 ans, c'est impossible... La question ne se pose plus pour moi, en tant que directrice c'est impossible d'avoir un temps partiel. J'ai remarqué aussi que pour moi, moins je m'investissais pour me consacrer à autre chose, et plus cela devenait difficile de garder du plaisir à enseigner, un peu comme un cercle vicieux. Alors  je change au bout de 5 / 6 ans d'école, ou de niveau.

Facilement je ne pense pas mais ça se tentera. Cette année dans le Rhône ils ont essayé d' interdire les 80% au profit des 75% pourtant le département est déficitaire donc l'argument "nécessité de service" me fait doucement rire...

Je change tous les 2/3 ans max de niveau, c'est une nécessité pour moi. Je suis au fameux palier des 10 ans où il est de coutume d'avoir un ras le bol.

Ma motivation dépend surtout de ma charge de travail donc plus j"allège moins j'y vais à reculons.

Posté(e)

Cela dépend des départements alors parce qu'en Isère c'est malheureusement quasiment impossible .

Moi, je suis une lente :D, il me faut plus d'année pour progresser dans un niveau et avoir un sentiment de lassitude.Mais je le ressens tout de même à un moment .

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