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Pour l'OCDE, il faut améliorer le bien-être des enseignants


ColdTurkey

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Il y a 10 heures, ColdTurkey a dit :

Il y aurait donc un lien entre le bien-être des élèves et celui des enseignants...

Cet article est intéressant*, mais son titre n'est-il pas en trompe-l’œil ?

* H.S :  F. Jarraud devrait peut-être faire relire ses articles pour éviter les nombreuses coquilles...

 

Car, s'il identifie bien les exigences accrues qui pèsent sur les enseignants...

Citation

On demande de plus en plus aux enseignants . On attend d'eux une connaissance approfondie de ce qu'ils enseignent.. et on attend d'eux d'autres tâches comme développer les compétences non cognitives des élèves, répondre aux différences des élèves  et travailler collaborativement avec les autres enseignants et les parents. Dans ce contexte ce n'est aps une surprise que le stress et le bien-être des enseignants soient devenus des sujets prioritaires...

 

...il en prend non seulement acte mais considère qu'il faut continuer dans ce sens  :

Citation

"La classe traditionnelle qui a existé pendant des générations repose sur une introduction dirigée par l'enseignant caractérisée par des leçons, ou un cours dialogué". Cette classe là, pour A Schleicher, vit ses derniers instants. Parce que le niveau d'exigences s'est élevé et qu'on attend des élèves davantage capables d'autonomie et de traiter des tâches complexes.

(Au passage, ça doit bien faire trente ans qu'on nous rabâche ça.)

 

Citation

Pour pouvoir asseoir cette nouvelle pédagogie, le métier d'enseignant doit évoluer  aussi bien dans ses relations avec la communauté éducative que dans les pratiques pédagogiques.

 

Citation

"Depuis des décades les éducateurs ont encouragé à donner aux élèves plus de controle sur l'organisation du cours, son rythme. Ces stratégies orientées vers l'élève trouvent de plus en plus de place dans les salles de classe".

 

Citation

Tous ces exemples reposent sur des pratiques collaboratives du métier. Pour A Schleicher, "trouver l'approche pédagogique qui marche  le mieux dans un contexte précis  perdn du temps, nécessite de la recherche et une pratique collective où les bonnes idées irriguent la profession.  Réussir cela c'est passer d'une organisation de type industriel  à une organisation du travail vraiment professionnelle.

Pfff...

Des années que l'on peut lire ce genre d'affirmations pédagogistes teintées de mépris qui plongeront dans le désarroi et le doute les enseignants et les découragera à accomplir humblement et sereinement leur métier au quotidien en classe.

 

 

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Citation

on attend des élèves davantage capables d'autonomie et de traiter des tâches complexes.

Il faut noter que le niveau des exigences s'est également élevé pour les élèves...

Je me suis intéressé un peu à la formation des nouveaux enseignants et j'ai l'impression que l'on tend effectivement vers ce qui est proposé dans l'article. Quelques extraits de mes lectures : être en mesure d'analyser des situations complexes pour résoudre des problèmes, inventer des solutions pour réduire les inégalités, permettre à chaque élève de développer des apprentissages en fonction de schèmes d'apprentissages hétérogènes... Le niveau master demande aux étudiants d'être capables de produire des connaissances, et une certaine fréquentation des pratiques intellectuelles de la recherche.

Cela dit, il n'est question nulle part dans ce que j'ai lu, du bien-être des enseignants...

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Il y a 9 heures, André Jorge a dit :

Il faut noter que le niveau des exigences s'est également élevé pour les élèves...

Je me suis intéressé un peu à la formation des nouveaux enseignants et j'ai l'impression que l'on tend effectivement vers ce qui est proposé dans l'article. Quelques extraits de mes lectures : être en mesure d'analyser des situations complexes pour résoudre des problèmes, inventer des solutions pour réduire les inégalités, permettre à chaque élève de développer des apprentissages en fonction de schèmes d'apprentissages hétérogènes... Le niveau master demande aux étudiants d'être capables de produire des connaissances, et une certaine fréquentation des pratiques intellectuelles de la recherche.

Cela dit, il n'est question nulle part dans ce que j'ai lu, du bien-être des enseignants...

Effectivement, encore un article, qui sous couvert de défendre nos conditions de travail, essaie encore une fois, de propager et de préparer les esprit à une réforme de notre métier en profondeur. Une réforme libérale bien entendu, avec du new management à tous les étages.

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L'article est ce qu'il est avec plein de défauts.
Mais j'ai entendu tant de positionnements sur l'intérêt des enfants et l'absence de revendications pour les enseignants en raison de la défense de cet intérêt qu'un positionnement pour l'intérêt des enseignants (qui profite aussi aux enfants) me paraît être un axe de discussion intéressant.

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Il y a 13 heures, ColdTurkey a dit :

Mais j'ai entendu tant de positionnements sur l'intérêt des enfants et l'absence de revendications pour les enseignants en raison de la défense de cet intérêt qu'un positionnement pour l'intérêt des enseignants (qui profite aussi aux enfants) me paraît être un axe de discussion intéressant.

En effet ; en particulier pendant la mise en place de la réforme Peillon, ses promoteurs ont parfois laissé entendre que l'intérêt des élèves et celui des enseignants étaient antagonistes.

 

Il y a 13 heures, ColdTurkey a dit :

L'article est ce qu'il est avec plein de défauts.

 

Il faudrait avoir le courage de lire l'étude d'origine... en anglais, 116 pages denses. Le Café pédagogique ne peut qu'en donner une vague idée forcément un peu tronquée et orientée.

 

Il est surtout question du bien-être des enseignants ou, disons plutôt, de satisfaction professionnelle à partir de la page 96 :

https://read.oecd-ilibrary.org/education/valuing-our-teachers-and-raising-their-status_9789264292697-en#page7

 

Pour être franc, je l'ai survolée et pas lue exhaustivement, mais je retiens pour ma part ceci  :

- la satisfaction professionnelle est fortement liée au public scolaire ; elle est impactée très négativement par une différence élevée de niveau entre élèves, les élèves à besoins particuliers et les problèmes de comportement. Elle l'est d'autant plus lorsque l'enseignant n'y est ni formé, ni préparé (p. 99)

- la qualité des rapports entre élèves et professeur semble être bien plus importante que ceux entre professeurs eux-même pour la satisfaction au travail (p. 99)

- plus le temps passé a gérer les problèmes de comportement est important, plus l'enseignant a tendance à perdre confiance en lui dans sa capacité à enseigner (p.110)

- la satisfaction professionnelle est liée au niveau de valorisation de la profession d'enseignant dans un pays donné ; or, en France par exemple, moins de 10% des enseignants pensent qu'enseigner est valorisé (p. 97).

 

 

Modifié par prof désécol
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