ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Il y a 5 heures, pimouss690 a dit : Pour préciser à nouveau mon propos: je pense que les universitaires ont un rôle à jouer pendant les années en licence à la fac et en formation continue ( conférences) mais pas dans la formation initiale des jeunes enseignants. Je ne vois pas comment on pourrait faire sans les universitaires pour certains cours. A commencer par la psychologie cognitive. Il suffirait d'un maître de conférences par ESPE pour donner UN cours solide sur le développement de l'enfant, le fonctionnement cognitif,etc. Cours qui serait utile aussi bien aux PE qu'aux PLC et PLP et CPE. Un cours de base sur les droits et obligations juridiques (c'est prévu dans le nouveau décret sur la formation initiale). Ensuite on pourrait imaginer un ou deux cours au choix des stagiaires pour se renforcer dans leurs points faibles. Je le redis, j'ai des lacunes en français, jamais en deux ans d'IUFM je n'ai pu les combler. Cela n'était pas prévu, aucun prof dispo pour ça et trop de boulot par ailleurs pour le faire seul. Enfin, pour ce qui est de la liberté pédagogique, pour l'exercer encore faut-il connaître les différentes pédagogies existantes. Ici ce n'est effectivement pas forcément du ressort des universitaires mais je trouve la formation scandaleuse. Personnellement je n'ai été formé qu'au socio-constructivisme. Absolument rien d'autre. Et pour des raisons idéologiques. On doit absolument présenter aux stagiaires les 7 ou 8 grands modèles existants avec leurs avantages et inconvénients et des exemples concrets. Le reste est du ressort du terrain. Pas de formateurs qui n'ont parfois pas vu un élève depuis plus de vingt ans.
Goëllette Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 il y a 8 minutes, ronin a dit : Je ne vois pas comment on pourrait faire sans les universitaires pour certains cours. A commencer par la psychologie cognitive. Sans doute, mais est-il besoin d'y avoir des profs d'arts plastique, de musique, ..., qui n'ont en général jamais tenu une classe de primaire de leur vie et arrivent difficilement à gérer des adultes ? Ne vaudrait-il pas mieux des intervenants extérieurs ponctuels réellement spécialisés (un plasticien, un violoniste, ...) et des cours donnés par des Maîtres Formateurs ayant une classe primaire en parallèle ?
ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Relis-moi, c'est exactement ce que je dis. Des universitaires pour les connaissances pures, soit 30 à 50 % de la formation (remise à niveau, psycho, droit). Pour le reste, des IMF, des MAT ou simplement des collègues qui se sont distingués sur un sujet précis. Et surtout plus de temps dans les classes. On apprend pas à enseigner à la bibliothèque de l'ESPE mais dans les classes à observer des PE chevronnés puis à s'y essayer soi-même progressivement. Voire faire un tour au collège, etc. 1
maolecha Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Enfin un violoniste ou un pianiste, je vois pas trop ce qu'il apporterait, à part un beau moment d'écoute... Les professeurs d'arts pla ou de musique des IUFM n'étaient pas les plus dangereux, un peu étranges certes, mais assez intéressants. Mais je suis totalement d'accord avec un ratio de 50 % de PEMF en ESPE.
ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Et bien on va atteindre péniblement 30 % de formateurs en service partagé et tout le monde ou presque hurle au plan social des formateurs...
maolecha Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Je suis vraiment d'accord avec toi Ronin sur l'importance de connaître les grands modèles pédagogiques. En effet, même si on tombe par facilité, sous une trop forte pression, par inexpérience dans un travers, c'est en ayant eu vent d'autres méthodes, d'autres conceptions que l'on pourra s'affranchir des modes et des coups de balanciers exagérés. Un esprit critique ne peut s'exercer que par une bonne connaissance de base de ce qui existe (par le terrain aussi mais c'est plus long).
ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Le pire c'est qu'il existe des ressources gratuites qui peuvent fournir une bonne base, mais quand on débute on est tellement noyé de boulot que l'on ne s'en sort pas. 1
montagny Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 il y a une heure, ronin a dit : Personnellement je n'ai été formé qu'au socio-constructivisme. Absolument rien d'autre. Et pour des raisons idéologiques. On doit absolument présenter aux stagiaires les 7 ou 8 grands modèles existants avec leurs avantages et inconvénients et des exemples concrets. Le reste est du ressort du terrain. Pas de formateurs qui n'ont parfois pas vu un élève depuis plus de vingt ans. Tout à fait d'accord. Je m'y suis penché en passant le cafipemf après 9 ans de pratique. il y a 46 minutes, ronin a dit : Et bien on va atteindre péniblement 30 % de formateurs en service partagé et les profs du secondaire intervenant à l'espe comptent pour la majeure partie dans ces 30%
ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Tout à fait. Mais d'un côté ils ne veulent pas lâcher leur planque et sont bien en cour, de l'autre côté les rectorats ont du mal à trouver des formateurs de terrain et à leur lâcher des heures. Et vu ce que me disent les IMF ici, ils ne sont pas près de trouver.
montagny Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Ici, la dsden a repris la main sur les heures d'EMF car c'était toujours les mêmes qui assuraient les interventions tandis que les autres avaient leur décharge pour leurs loisirs. La dernière année où j'étais EMF la dsden a compté en douce les heures des EMF sur l'année hors suivi des PES et ont demandé des comptes à ceux qui se mettaient bien au chaud ou au frais suivant la saison....tous ceux qui étaient en sous service fin avril ont passé quasi tout leur temps de décharge en circo pour préparer des animations ou des formations ou des supports pour les PES...ça a bien calmé.... Dorénavant, le rectorat ne veut plus payer pour rien et surtout en ne pouvant pas intervenir sur les maquettes de formation de l'espe ; c'est pour cela que les espe vont devenir des ispe et repasser pour partie sous contrôle MEN. Revers de la médaille, les EMF ont beaucoup plus de stagiaires à suivre (30% d'EMF en moins pour un même nombre de stagiaires...) et les profs d'espe ne veulent toujours pas faire de co intervention car si 2 intervenants 2h de cours comptent 1h chacun...la soupe est bonne on ne la partage pas. C'est stupide car en intervenant à 2 (théorie+pratique) les pes nous faisaient de très bons retours. En 5 ans, je n'ai trouvé que 2 profs d'espe prêts à le faire....
ronin Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 Et après on s'étonne du rejet massif de la formation et des formateurs.... J'ai encore de la colère et du dégoût pour les branleurs que j'ai eu à subir à l'iufm. 1
Goëllette Posté(e) 21 janvier 2019 Posté(e) 21 janvier 2019 il y a 2 minutes, violettine a dit : Quand on voit certains CEC ou autre anim péda à pleurer… Qu'est-ce qu'un CEC ? Un cake ? Un sec ?
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